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Omid, drone anti-base navale US

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’armée iranienne dispose des drones anti-radiation. (Illustration)

Testé lors des exercices « Zolfaqar-1400 » de la force navale de l’armée iranienne, le drone « Omid » est capable de perturber ou rendre hors service les systèmes radars ennemis sur les zones côtières.

Le brouillage des systèmes radars ennemis peut être considéré comme l'un des plus grands défis des armées du monde depuis la guerre du Vietnam ; des systèmes radars de plus en plus sophistiqués et capables de détecter et de suivre diverses cibles sur terre, dans les airs et en mer. Les détecter ou de les supprimer constitue donc un atout significatif lors des conflits, a écrit Mashregh News dans un article publié ce samedi 13 novembre. Depuis plusieurs années maintenant, les prouesses de la marine iranienne dans l’utilisation des avions sans pilotes ont fait couler beaucoup d'encre. En effet, l'un des prototypes dévoilé en 2009 et nommé « Pelican » fait partie des drones utilisés par les forces de l’ordre de la République islamique d’Iran. Avec ses quatre moteurs à la verticale et un puissant moteur de propulsion, le Pelican est un drone naval multi-rotor à décollage et atterrissage verticaux via un navire en mouvement.

La combinaison de l’aéronef avec la configuration de l’avion élimine la nécessité d’une piste et permet de profiter pleinement des capacités de vol. Ce drone de reconnaissance de type hybride est opérationnel depuis le pont des navires sans les mécanismes embarrassants hydrauliques et pneumatiques. Pour effectuer sa mission, le Pelican est d'abord séparé du navire par ses quatre moteurs synchronisés pour entamer son envol verticalement. Avec un système de vol automatique conçu pour des processus calculés, l’aéronef entre dans la phase de croisière ou de mouvement horizontal sans perdre l'équilibre ni risquer de s’écraser. Après l’accomplissement de la mission de reconnaissance, le processus est effectué à l’inverse pour l’atterrissage de l’appareil.

« Pelican » est notamment utilisé pour les missions de reconnaissance et le contrôle de tir pour les navires de guerre. Mais, le nouveau drone qui vient de faire son entrée au sein des forces de l’ordre de la République islamique d’Iran s’appelle « Omid ».

Selon les sources d’informations, le drone a été testé lors du récent exercice de l’armée de la République islamique d’Iran  « Zolfaqar-1400 ».

« Les unités navales de l'armée ont pu brouiller les radars ennemis sur la côte à l'aide de drones de guerre électronique et anti-radiation « Omid » depuis la surface de la mer », a affirmé le porte-parole de l’exercice hybride Zolfaqar-1400, l’amiral Mohammad Moussavi.

A l’heure qu’il est les informations détaillées sur le drone n’ont pas encore été rendues publiques. Or, « la guerre électronique » et l’opération « anti-radiation » font sûrement partie des missions à accomplir par le drone « Omid » : la première implique le transport d’une cargaison contenant une nacelle de guerre électronique tandis que la deuxième fait généralement référence à la capacité de détecter, d'envahir et d'endommager ou de détruire complètement le système radar de l’ennemi.

Le drone doit être équipé d’au moins un support pour activer le système de guerre électronique, ce qui nécessite également un système de propulsion puissant qui se traduit par le déploiement d’un avion sans pilote plus grand.

« Omid » pouvant décoller de la surface d'eau pour une mission de brouillage, on peut en parler en tant qu’un drone kamikaze, car il est également capable de transporter des explosifs, d’atterrir et de décoller verticalement, tout comme le drone Pelican qui fonctionne en mode de vol normal comme un drone conventionnel. 

Quoi qu’il en soit, la capacité du drone « Omid » à détecter des radars, mise à l’épreuve au cours des exercices « Zolfaghar-1400 », répondra, selon l’amiral Moussavi, aux besoins des forces de NEDAJA en matière des opérations maritimes, d’autant plus que les forces navales à travers le monde sont peu nombreuses à disposer des drones aussi sophistiqués.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV