Ce 4 novembre, des milliers de jeunes iraniens ont célébré, pour leur premier rassemblement post Covid-19 das les rues de Téhéran, le 40 ème anniversaire de la prise de l'ambassade US en 1980 par les étudiants "disciples de l'imam Khomeiny". Or cette manif qui s'est déroulé devant l'ex ambassade US transformée en musée où sont exposés les preuves de plus de 50 ans d'ingérence anglosaxone en Iran sous Pahlavi avait un motif supplémentaire pour être étoffé : la colossale déculotté de l'US Navy en plein mer d'Oman,, un US Navy dont l'opération de kidnapping par procuration a été éternisées par les caméras des fusiliers marins du CGRI.
Jamais de mémoire de l'humanité une colosse au pied d'argile n'aura été autant humilié qu'en ce début de novembre où tout un armada US composée de trois navire et patrouilleurs, a pris, au bout de six ans de bataille les poudres d'escampettes face à un CGRI qui a montré sous les yeux curieux du monde entier qu'il n'est pas seulement un "manipulateur de vedettes rapides" mais de loin un "géni hors norme en termes de guerre "hybride" car cette opération de sauvetage du pétrole iranien s'est soldé non seulement par le retour au bercail de la précieuse cargaison mais encore par la la saisie d'un pétrolier à la solde des USA dont le propriétaire vietnamien en est à l'heure qu'il est à multiplier les appels à l'adresse de l'Iran pour qu'on lui lâche prise. L'orateur de marque de cette cérémonie de 4 novembre très particulier a été le commandant en chef du CGRI, le général de brigade Salamani dont le discours a tonné :
" Les Etats-Unis ont pris l'habitude d'échouer face à l'Iran", a t-il lancé au milieu de cri de joie des milliers de jeunes et sur fond des grands écrans passant en boucle la première bataille navale de l'US Navy que celle-ci n'ose pas revendiquée puisqu'elle l'a perdue! Au fait John Kirby, le porte parole du Pentagone a menti aux journalistes lamentablement quand il a dit hier soir que "l'US Navy ne faisait qu'assister à une opération de saisie du CGRI". Quel décalage entre ce discours et celui du général Salami :
Et d'ajouter : "plus de 8 millions de personnes ont été tuées dans les guerres directes qu'ont déclenchées et menées les États-Unis, sans parler de leurs guerres par procuration. Plus de 40 guerres majeures dans 40 parties du monde où les Américains se sont battus contre l'Europe, l'Afrique, l'Amérique du Sud, l'Extrême-Orient, le Moyen-Orient et la Russie. Plus de 200 cas d’interventions dans les affaires intérieures des pays souverains sous forme de coups d'État, de sanctions économiques, de guerres militaires et de séditions civiles. Voici le bilan d'un empire dont la vie politique a été et est dominée par la soif du pouvoir. Un empire pour qui la guerre est la clès de conquête politique. Au fait, chacune des 750 bases militaires américaines dans le monde, ont visé à favoriser son emprise sur le sort des populations entières, au dépens de leur souveraineté, de leur indépendance. sa domination politique omniprésente à travers le monde. »
« Or La révolution islamique d'Iran a été une méga brèche dans cette atmosphère hégémonique, une victoire unique et étonnante dans son genre sur une politique américaine à laquelle même les plus vieille civilisation se soumettent sans brocher. La révolution iranienne a marqué le début d'un "Non" à la'empire US, d'une grande guerre que la nation iranienne a déclenché pour retrouver sa grandeur d'antan et dont les échos, 4à ans plus tard, sont entendus, respectés voire souhaités à travers le monde.. Aujourd'hui, les Etats Unis, si craints et redoutés par une bonne partie de la planète s'habituent à échouer face à l'Iran et à ne pas broncher mais le fait est que l'Amérique n'est pas un pays à tirer leçon de ses erreurs et cela la perdra"..