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Zoom Afrique du 3 novembre 2021

L'Éthiopie contre l'axe occidental !

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L’Éthiopie se prépare à faire reculer les offensives de l’axe occidental !

Actualité en Afrique :

  • Le représentant du ministère iranien des AE a appelé à l’essor de la coopération Iran-Kenya
  • Éthiopie : Ethio Agri-CEFT veut injecter 1 milliard $ dans une usine de production d’huile de cuisine
  • Le Cameroun crée un parc marin pour limiter la pêche industrielle sur sa frontière maritime avec la Guinée équatoriale
  • La Tanzanie produira 550 MW de renouvelables d’ici 2023

Analyses de la rédaction :

1. Mali : Paris a recours à des agents ?

Au Mali, l’affaire Petronin attire l’attention.

Dans un contexte où l’État malien et la population continuent de couper le cordon avec la France, l’affaire Petronin revient sur la toile, et toujours avec beaucoup de zones d’ombre.

D’après plusieurs sources, l’ancienne humanitaire Française de 76 ans, retenue en otage durant 4 ans, serait de retour au Mali depuis mars 2021.

C’est une information qui était solidement tenue secrète jusqu’à ce dernier week-end d’octobre 2021. Après plusieurs jours d’informations, de rumeurs et de confusion, on sait désormais que l’ex-otage Sophie Petronin, libéré il y a un an contre la libération de plus de 200 terroristes et plusieurs millions d’euros de rançon, le 8 octobre 2020, après quatre années de captivité dans le Nord. Elle serait bien de retour au Mali, et ce, depuis mars 2021. Elle serait revenue dans le pays par la route, depuis le Sénégal.

Aujourd’hui, si on reparle de l’humanitaire, c’est en raison d’une alerte que de nombreuses sources attribuent à la direction générale de la gendarmerie malienne. Cette dernière aurait appelé à "rechercher très activement" Sophie Pétronin. Sinon, personne n’aurait su qu’elle se trouvait actuellement au Mali. En analysant la situation, on est tenté de se poser plusieurs questions. Qu’est-ce qui motive le retour de l’ex-otage française dans notre pays ? Comment a-t-elle pu franchir les frontières et se retrouver dans le secteur de Sikasso en proie à des attaques répétées des terroristes ?

En attendant de savoir les vraies raisons du retour de Sophie Pétronin au Mali, on peut tout de même épiloguer sur ses liens avec ses anciens ravisseurs. En effet, en quatre ans de captivité, il peut se passer beaucoup de choses. Après sa conversion à l’islam, l’ex-otage française semble, en tout cas en analysant ses propos controversés, avoir pris fait et cause pour les terroristes.

En s’intéressant de près au cas de Sophie Petronin, on se demande ce qui l’a réellement poussée à revenir au Mali. S’agit-il de continuer ses pseudo œuvres humanitaires dans le pays ? A-t-elle des accointances avec ses anciens ravisseurs ou plutôt avec l’Élysée ? Autant de questions qui préoccupent pas mal de monde surtout les Maliens. Car beaucoup espèrent que les services de sécurité réussiront à l’intercepter avant qu’elle ne rentre en contact avec les groupes terroristes. Nul ne sait quel dessein l’anime en décidant de revenir au Mali. Un avis de recherche a été lancé par les autorités maliennes et « en cas de découverte », les unités ont été sommées de « l’appréhender et [de] la conduire sous bonne escorte ». Avant d’être attesté par la cellule communication du ministère de la Sécurité publique du Mali. D’après le document, également authentifié par plusieurs médias, l’ex-otage français aurait été aperçu dans la région de Sikasso, dans le sud-est du Mali et à plus de 400 kilomètres de la capitale, mais également proche de la frontière avec le Burkina Faso.

Cette information qui apparaît soudainement, et maintenant, attire largement l’attention. Certains se demandent si elle a gardé des liens avec les terroristes qu’elle a longtemps côtoyés. Mais ces terroristes sont à la solde du Quai d’Orsay. Ce qui laisse à penser que ce n’est pas un hasard si elle se retrouve actuellement au Mali et que les autorités maliennes la recherchent comme cela.

Le gouvernement malien et la population sont dans le collimateur de la France et des États-Unis depuis un certain temps maintenant. Mais le Burkina Faso également. Le fait que Petronin se trouve à Sikasso, proche de la frontière burkinabé, pourrait entrer dans le scénario qui vise à faire sauter le verrou du Burkina Faso, pour laisser les terroristes se propager plus facilement dans les pays de la côte, comme il a été prévu et annoncé par la DGSE française.

Bamako œuvre pour redresser la situation sécuritaire en chassant la France et ses alliés de son territoire. Ouagadougou œuvre pour ne pas tomber, grâce à la participation de la population dans les affaires sécuritaires. Et vu la tournure que prennent les événements, il est clair que Paris va bien tenter quelque chose pour retourner la situation à son avantage. Peut-être que Petronin fait partie de l’un de ses scénarios.

Quoi qu’il en soit, comme annoncé par les autorités maliennes, elle est activement recherchée. Ce qui montre la vigilance de Bamako concernant les moindres faits et gestes de Paris sur son territoire.

La panique fait faire des choses stupides, et la France est actuellement en situation de grande panique dans le Sahel. Le soulèvement de la population malienne et burkinabè n’est qu’un début pour pousser la France vers la porte de sortie du continent. Paris et ses alliés tentent désespérément de tourner la situation à leur avantage, mais il est impossible d’arrêter une telle machine !  

 

2. RCA : la Minusca sous pression

En Centrafrique, nous revenons sur les événements d'hier, concernant les tirs de sommation de la garde présidentielle sur les soldats de la très controversée Minusca.

Les soldats de la Minusca étaient un contingent égyptien, qui étaient arrivés à l’aéroport de Bangui dans le cadre de la rotation périodique des troupes. Concernant les événements d’hier, voici la version de la Minusca.

Ces soldats étaient censés se diriger vers leur base dans des bus clairement identifiés « donc avec les initiales UN ».

Trois des quatre bus de ce contingent sont entrés dans la base égyptienne à 500 mètres de la résidence de M. Touadéra, a assuré à l’Agence France-Presse (AFP) Albert Yaloké Mokpeme, porte-parole de la présidence. « Mais le quatrième continue pour remonter jusqu’au niveau de la résidence du chef de l’État », selon lui. La garde présidentielle leur « fait signe de faire demi-tour », ce qu’ils font, mais l’un des passagers « sort son appareil photo et fait des photos de la résidence du chef de l’État, ce qui est formellement interdit », a ajouté le porte-parole.

« Après le refus d’obtempérer, la garde a fait des tirs de sommation et il se trouve que ces tirs ont fait des blessés », a poursuivi M. Mokpeme, accusant le chauffeur du véhicule d’avoir « mortellement heurté une jeune fille de 12 ans (…) dans leur fuite ». En quittant la zone après les tirs le bus « a heurté une femme qui a perdu la vie », a annoncé de son côté la Minusca.

« Le communiqué de la Minusca parle finalement d’une “attaque” de la garde présidentielle, de “tirs sans sommation” (…) je suis désagréablement surpris. Mais à quoi joue la Minusca ? », s’est insurgé M. Mokpeme.

A la mi-octobre, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait dénoncé « des incidents hostiles » ciblant des Casques bleus, et impliquant « des forces de défense et de sécurité déployées bilatéralement », qui se poursuivaient à « un niveau inacceptable ». M. Guterres avait réclamé à Bangui « des mesures concrètes » pour mettre un terme à ces actes « susceptibles de constituer des crimes de guerre ».

Sept attaques visant des membres de la Minusca et 18 cas de harcèlement routier par les forces de sécurité nationale ont notamment été enregistrés par l’ONU entre le 1er juin et le 1er octobre.

Actuellement, le seul organe qui a encore la capacité de fournir des armes et des munitions aux groupes rebelles du pantin de l’Occident François Bozizé, c’est bien la Minusca.

Il est clair que la Minusca se sent terriblement en danger. Elle déploie tous les efforts nécessaires pour ne pas perdre pied en Centrafrique. Car si, la Minusca est éjectée de la Centrafrique, l’effet domino va directement suivre et ça sera la présence entière de l’ONU qui sera alors remise en question sur le continent.

C’est pour cela, que les événements d’hier peuvent être vus également comme une menace à l’encontre des Autorités centrafricaines pour qu'ils tentent d’alléger la pression qui est actuellement sur la Minusca. Ou encore, ils se croient au-dessus des lois en se croyant en terrain colonisé. 

Quoi qu'il en soit, cette pression est non seulement justifiée, mais elle apporte également de très bons résultats au niveau sécuritaire du pays.
Les médias mainstream ont pris l’habitude de faire passer la Centrafrique comme un pays en guerre perpétuelle.

Mais comment expliquer alors qu'au moins 250 réfugiés centrafricains, regroupés en 75 ménages, ont regagné leur pays d’origine ce vendredi après huit années d’exil en République démocratique du Congo ?

Aux environs de midi, les quatre embarcations en provenance du camp de Molè en République démocratique du Congo accostent sur la rive droite de l’Oubangui. Pour ces Centrafricains qui ont passé plusieurs années à l’extérieur, c’est le grand retour au pays. Très impatients de fouler le sol centrafricain, ces rapatriés se sont précipités pour descendre des embarcations. Revoir la terre natale et retrouver les siens après des années d’exil était inimaginable pour ces réfugiés centrafricains. Pour eux, c’est une nouvelle vie qui commence.

“Je suis très émue de revenir dans mon pays, la République centrafricaine. J’ai retrouvé la terre de mes ancêtres, je suis heureuse. Il est vrai que nous avons passé plusieurs années en exil, mais nous sommes les fils de ce pays. Je remercie tous ceux qui ont facilité notre retour” s’est ému Albertine, une des rapatriées.

Ce programme de rapatriement volontaire des réfugiés centrafricains fait suite à un accord tripartite entre le gouvernement centrafricain, le HCR et les autorités congolaises.

“C’est un nouveau départ. D’autres rapatriements sont prévus. Aujourd’hui, nous n’avons qu’un échantillon de rapatriement. Environ 250 personnes sont revenues. Nous nous attendions à rapatrier, avant la fin de l’année, près de 6000 personnes” a fait savoir Mohamed Touré, représentant du HCR en Centrafrique.

Dans un pays en guerre, serait-il possible de faire revenir les personnes déplacées ?

Bref, le fait de tenir la Minusca à l’œil, de leur montrer qu’ils ne sont pas en territoire conquis, permet justement d’apporter la paix et la sécurité.

La Minusca, déployée dès 2014 et dont le mandat vient à échéance le 15 novembre, compte près de 12 000 militaires et représente une des opérations de maintien de la paix les plus coûteuses de l’ONU, avec un budget annuel dépassant le milliard de dollars, et pourtant, les groupes rebelles n’ont fait que se renforcer d’année en année. Tout comme l’ONU et Barkhane au Sahel ces 8 dernières années, grâce à qui, le terrorisme n’a fait que se renforcer et se métastaser.

De plus en plus de pays s’en rendent compte, surtout en Afrique du rôle trouble que joue l’ONU et les contingents occidentaux sur le continent.

Mais en mettant dehors les soldats français, en réduisant l’emprise de la Minusca, en s’alliant avec de nouveaux partenaires avec des accords de type gagnant-gagnant, la Centrafrique a très rapidement remonté la pente et réinstauré en grande majorité la sécurité dans le pays, au point de faire revenir les déplacés. Ce qui est une avancée considérable !

 

3. L'Éthiopie contre l'axe occidental !

L’Éthiopie se prépare à faire reculer les offensives de l’axe occidental !

Le gouvernement éthiopien a décrété l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire en vue de repousser les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) dans la région Amhara.

Selon la télévision d’État, le gouvernement a décrété l’état d’urgence sur tout le territoire éthiopien à compter d’aujourd’hui afin de discuter des derniers développements en cours dans le pays. « L’état d’urgence vise à protéger les civils contre les atrocités perpétrées par le groupe terroriste TPLF dans plusieurs régions du pays », rapporte la chaîne publique.

Cette mesure doit être approuvée par le Parlement dans les 24 h. L’état d’urgence impose aux citoyens de se munir de leur carte d’identité partout où ils se déplacent. Toute personne soupçonnée d’avoir des liens avec le groupe terroriste sera interpellée sans mandat d’arrêt. Il permet aux forces de sécurité d’effectuer des descentes inopinées et au gouvernement de confisquer les armes non enregistrées.

Le TPLF avait affirmé dimanche s’être emparé de la ville de Kombolcha après avoir revendiqué, la veille (samedi), le contrôle de la ville stratégique voisine de Dessie, dans la région Amhara, au nord du pays.

Pendant que l’ONU continue de constater des « crimes de guerre » en Éthiopie, les États-Unis tentent d’accentuer la pression sur Addis Abeba, toujours dans le but de le faire plier.

Comme l’a annoncé le Premier ministre Abiy Ahmed, des non-Éthiopiens ont rejoint le groupe terroriste du TPLF pour lancer leur offensive sur Addis Abeba.

L’armée fédérale se tient prête et la population également.

L’armée n’est pas seule dans ce conflit, depuis plusieurs mois maintenant, la population éthiopienne affiche également un soutien inébranlable aux forces de défense du pays et veut également participer aux côtés de l’armée à se battre contre les éléments terroristes du TPLF, qui sont bel et bien téléguidés par l’Occident.

La campagne de guerre médiatique en faveur du TPLF a également repris de l’ampleur dans les médias mainstream.

La couverture médiatique est assez impressionnante dans les médias mainstream, comme s’ils voulaient faire planer le suspense et attendent impatiemment de voir la chute d’Addis Abeba.

L’Éthiopie prend les devants, en mettant en place l’état d’urgence dans le pays et en appelant également la population à défendre leur quartier.

L’axe occidental lance son offensive surtout après le coup d’État au Soudan qui visiblement a fortement contrarié les occidentaux en particulier les États-Unis qui compte ne pas laisser la Russie se déployer dans le pays, mais également Israël qui compte sur un conflit régional pour, entre autres, pouvoir vendre ses armes et obliger une majorité d’États africains à mettre de côté la cause palestinienne et opter une normalisation. Il est donc également possible de voir un lien entre le coup d’État au Soudan et l’Éthiopie. Avant ce coup d’État, la situation devenait électrique entre Khartoum et Addis Abeba, toujours autour du dossier du barrage de la Renaissance, mais également de la région d’El-Fashaga que les rebelles tigréens ont tenté de créer une guerre entre l’Éthiopie et le Soudan.

Vu l’offensive en Éthiopie, on pourrait voir une certaine panique au sein de l’axe US-Israël qui veut absolument accélérer la déstabilisation de l’Éthiopie avant de perdre pied dans la région tout entière.

Jusqu’à présent, malgré les campagnes de guerre médiatique et toutes les sournoiseries que l’axe occidental a voulu mettre en place pour faire tomber l’Éthiopie, ils n’ont pas réussi. Il n’y a pas de secret, c’est l’union entre la population et le gouvernement qui fait rempart à l’Occident.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV