TV

Le triple tir de roquettes contre la zone verte

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Attaque contre l'ambassade américaine à Bagdad. (Archives)

Trois roquettes ont touché dimanche un quartier de Bagdad près de la zone verte de haute sécurité où se trouve l'ambassade américaine sans faire de victimes, a déclaré un responsable de la sécurité irakienne.

« Trois roquettes Katioucha sont tombées dans le district de Mansur à Bagdad », a indiqué la source à l'AFP. Les roquettes ont frappé près d'un hôpital du Croissant-Rouge, d'une banque et du service de gestion de l'eau du district, a ajouté la source.

Des attaques similaires ont eu lieu au cours des derniers mois contre les forces et les intérêts américains en Irak.

Les attaques n'ont été revendiquées par aucune partie.

Par ailleurs, selon le journal en ligne Southfront, le 31 octobre, des inconnus ont tiré sur le siège du service de renseignement irakien à Bagdad, lors de la visite du Premier ministre Mustafa Al-Qazimi. Trois roquettes ont été lancées depuis différentes parties de la ville en direction du bâtiment, mais n'ont pas réussi à atteindre leur objectif.

Plus tôt, le 27 octobre, une attaque très similaire a été commise. Personne n'a encore revendiqué la responsabilité de ces actions.

Le 10 octobre, les élections législatives ont eu lieu en Irak. Les élections décident les 329 membres du Conseil des représentants qui éliront à leur tour le président irakien et confirmeront le Premier ministre. Depuis lors, une crise politique est sur le point d'éclater dans le pays, car les rivaux ne parviennent pas à se mettre d'accord sur qui a gagné et quel nombre de sièges au Parlement ils ont obtenu.

L'un des insatisfaits des résultats des élections était le groupe Asaïb Ahl al-Haq, également connu sous le nom de Réseau Khazali. L'aile politique d’Asaïb Ahl al-Haq fait partie de l'Alliance Fatah. Le groupe réclame avec insistance un nouveau décompte des voix.

Les forces de la Résistance ont des revendications personnelles contre monsieur Al-Qasimi. Il était à la tête des services de renseignement irakiens lorsque l'US Air Force a tué le général Qassem Soleimani. À cet égard, il a été accusé d'être impliqué dans la mort du commandant.

Ainsi, ces attaques démonstratives ne sont que des signaux que si les parties ne parviennent pas à un compromis, les forces de la Résistance sont prêtes à utiliser la force militaire contre les mercenaires à la solde des USA. 

Après avoir bombardé le lieu emblématique, elles indiquent également clairement que rien des événements passés n'a été oublié.

À la suite de l’assassinat par les États-Unis des commandants de la Résistance, le Parlement irakien a approuvé, le 5 janvier 2020, un projet de loi visant à expulser les troupes étrangères du pays. Toutefois, les États-Unis insistent toujours sur la présence de leurs troupes sur le sol irakien.

Le secrétaire général du mouvement de résistance islamique irakienne Al-Nujaba déclare que c’est uniquement par le tonnerre des canons que le peuple irakien pourra récupérer la souveraineté du pays et le libérer des griffes de l’ennemi occupant.

Akram al-Kaabi, le secrétaire général du mouvement de résistance islamique irakien Al-Nujaba, a condamné dans un tweet la poursuite de la présence des forces d'occupation américaines en Irak.

Al-Kaabi a souligné que le gouvernement maléfique des États-Unis continuait de s'opposer à la décision du peuple irakien d'expulser toutes les forces étrangères du pays avec coercition et arrogance.

« Malgré l'annonce par le gouvernement irakien que l’occupation prendra fin en décembre, cela ne s'est pas produit », a-t-il déclaré.

Al-Kaabi a poursuivi : « Selon les informations reçues, les forces d'occupation américaines ont modifié certaines des routes illégales menant à l'Irak et continuent actuellement à transférer leurs forces dans ce pays. »

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV