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Zoom Afrique du 4 octobre 2021

RCA: l'Occident échec et mat !

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 Le gouvernement centrafricain a dénoncé cette campagne de désinformation: « C’est très facile de jeter la pierre dans le jardin du voisin. Il y a toute une campagne mise en place pour lutter contre le travail efficace que les FACA, les russes et rwandais font sur le terrain.

Actualité en Afrique :

  • Le Mozambique signe un accord d’investissement de 800 millions de dollars américains avec West China Cement
  • Tanzanie : le tandem chinois conduit par Sinohydro Corporation construira l’aéroport int’l de Dodoma
  • Le Gabon annonce la construction de 5 nouvelles zones économiques spéciales
  • Kenya : le gouvernement approuve la réduction des tarifs de l’électricité de 33 %
     

Analyses de la rédaction :

1. Éthiopie : une victoire de plus contre les USA

En Éthiopie, au grand dam de Washington, qui a tout fait pour renverser le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, ce dernier a prêté serment pour un second mandat ce lundi.

L’agence de presse éthiopienne officielle Fana a indiqué que la Chambre des représentants du peuple éthiopien (chambre basse du Parlement), a réélu Abiy Ahmed Ali au poste de Premier ministre.

Abiy Ahmed, dont le Parti de la Prospérité (PP) a remporté une victoire écrasante en juin dernier, a été investi lundi matin par le président de la Cour Suprême Meaza Ashenafi, pour un second mandat de cinq ans. Il est à noter que le Premier ministre éthiopien a introduit un certain nombre de réformes dans son pays après son entrée en fonction en avril 2018, selon Fana. Mais c’est surtout ces penchants pour le souverainisme de l’Éthiopie et même de la région de la Corne de l’Afrique qui ont fait que le peuple éthiopien a voté pour lui. Concernant le TPLF, il est clair que l’investiture d’Abiy Ahmed aura des effets sur le TPLF. Maintenant, les éléments terroristes du TPLF devront se tenir à carreau. D’autant plus qu’Addis-Abeba continue de contrôler l’ONU et les ONG présentes sur le territoire éthiopien, afin de les empêcher de réarmer et réorganiser le TPLF.

Au début de l’offensive, le bureau du Premier ministre avait accusé les rebelles d’avoir déclenché la guerre en novembre 2020 en attaquant des camps de l’armée fédérale. Actuellement, certaines mesures de conciliation, telle la déclassification du TLPF comme groupe terroriste, pourraient éventuellement avoir lieu, mais seulement après la formation d’un nouveau gouvernement, et bien sûr, seulement si le TPLF abandonne ses projets de déstabilisation du pays et de la région.

Cette cérémonie de prestation de serment du Premier ministre montre que toute la campagne de guerre médiatique contre l’Éthiopien et les tentatives d’ingérence de Washington ont entièrement échoué. C’est le choix du peuple et que cela n’en déplaise aux Occidentaux.

 

2. Burkina Faso : une ONG suspendue ; l’effet domino en action !

Les accusations contre les ONG en Afrique se multiplient.

Au Burkina Faso, les autorités ont suspendu, jusqu’à nouvel ordre, les activités du Norwegian Refugee Council sur les sites de déplacés internes. L’ONG est accusée de jeter le discrédit sur le gouvernement de Ouagadougou.

Dans un courrier circulant sur les réseaux sociaux, la ministre en charge de l’Action humanitaire a expliqué la suspension des activités de l’organisation, jusqu’à nouvel ordre. Hélène Marie Laurence Ilboudo Marchal évoque dans ce texte une « campagne de communication » de l’ONG et cite des interviews accordées à plusieurs médias.

Elle affirme que le Conseil norvégien pour les réfugiés tente de « discréditer le gouvernement » lorsqu’il explique notamment que les autorités refusent l’enregistrement des déplacés internes par les ONG.

Il y a moins d’un mois, dans un communiqué de presse, l’organisation évoquait des lenteurs dans l’enregistrement des personnes déplacées. Ces opérations menées par les autorités du Burkina Faso ralentissent leur accès à une aide adéquate. L’organisation proposait donc que des ONG puissent participer à ces opérations, pour accélérer les processus.

Vendredi 1er octobre, l’ONG expliquait avoir effectivement suspendu ses activités, sur toute l’étendue du territoire burkinabè, comme les autorités burkinabè le lui ont demandé, en début de semaine. L’ONG affirme vouloir mener des discussions avec le gouvernement burkinabè, pour pouvoir reprendre ses activités humanitaires.

Ces ingérences de la part de l’ONU et des ONG en Afrique commencent sérieusement à pomper l’air aux Africains. Leur partialité, leurs faux rapports et les sommes d’argent faramineuses que se font les ONG sur le dos des Africains ne passent plus en Afrique.

Cette dénonciation se multiplie à travers le continent africain, tout comme d’ailleurs, les articles mensongers des médias mainstream qui ont également pour rôle de discréditer et de véhiculer une image négative de l’Afrique.

D’ailleurs, toujours concernant le Burkina Faso, les avancées de l’armée nationale dans sa lutte contre le terrorisme ne sont jamais relayées par les médias mainstream.

Une dizaine de terroristes ont été « neutralisés » samedi, dans une riposte de l’armée burkinabè et de ses supplétifs dans la Commune de Pobé-Mengao dans la province du Soum dans le Sahel burkinabè.

Selon l’agence d’information du Burkina (AIB) qui a fourni l’information, avant leur fuite, les assaillants ont incendié quelques boutiques du marché de Pobé-Mengao et endommagé le pylône d’une compagnie de téléphonie mobile.

Des sources sécuritaires locales ont confirmé l’opération militaire dans cette commune.

Le même jour, deux militaires burkinabè ont été tués dans l’explosion d’un engin explosif improvisé dans la province de la Comoé à l’ouest du pays près de la frontière avec la Côte d’Ivoire.

Vendredi l’armée burkinabè a affirmé avoir neutralisé, dans des frappes aériennes, « plusieurs terroristes » dans la localité de Mansila toujours dans le Sahel.

Ces derniers jours, la justice burkinabè a également lancé une opération contre de présumés trafiquants de carburant au profit des groupes terroristes.

Plusieurs personnes ont été arrêtées lors de cette opération, selon le parquet.

D’ailleurs, toujours dans la lutte contre le terrorisme, la population est plus active que jamais. L’union de la population est toujours aussi importante.

Pour arriver à bout des terroristes, un groupe parlementaire a proposé de développer, au sein des populations, le sentiment d’appartenance à une et indivisible nation, d’encourager et de motiver les terroristes à déposer pacifiquement les armes et leur offrir des garanties pour une réinsertion sociale sans d’éventuelles représailles, de créer des cadres de dialogue et d’échanges au niveau local entre les différentes entités en vue d’harmoniser les stratégies de lutte…

De plus, selon de groupe, la situation sécuritaire nécessite un changement de stratégie où les forces de défense et de sécurité doivent passer de la défensive à l’offensive.

Au niveau des populations, le groupe propose d’organiser la lutte depuis les hameaux de culture jusqu’aux grandes agglomérations, afin de ne donner aucun répit aux terroristes.

Des initiatives qui se multiplient contre ce fléau du terrorisme qui empoisonne la voie du développement en Afrique et particulièrement en Afrique de l’Ouest.

Le Burkina Faso montre aux pays d’Afrique la marche à suivre pour lutter contre le terrorisme sans demander l’aide des militaires occidentaux. C’est pourquoi nous ne voyons pas les médias mainstream relayer ce genre d’information, bien au contraire, leur rôle est de montrer les morts au sein de l’armée, pour simplement discréditer le gouvernement en tentant de montrer que Ouaga fait une erreur en se passant de l’aide occidentale. Mais bien sûr, le but est trompeur.

Quant aux ONG, on voit de plus en plus de pays en Afrique suspendre leurs activités et toujours pour les mêmes raisons, ingérence dans les affaires politiques et lien avec les groupes terroristes et rebelles. Des accusations qui se multiplient sur le continent africain et qui devraient par la même occasion pousser les gens du monde entier à connaître les réelles motivations de ces ONG.

 

3. RCA : la campagne de désinformation n’a aucun effet !

En Centrafrique, les mines placées par les rebelles du CPC auraient encore causé des morts et toujours sous l’œil de la Minusca qui, en restant les bras croisés, attire les accusations de coopération de l’organisation avec les rebelles.

Cinq civils ont trouvé la mort dimanche au passage de leur motocyclette sur une mine implantée par des rebelles près de la ville de Bocaranga dans le nord-ouest de la Centrafrique.

« Les victimes étaient parties de la ville de Paoua pour rejoindre la localité de Ndim, mais au niveau du village Bowara, la motocyclette qui les transportait, est montée sur une mine. Les cinq personnes, dont un enfant de quatre ans, sont décédées déchiquetées par la mine », a expliqué Gervil Jean Beninga de Ngakoutou, député de la 2e circonscription de Bocaranga.

Pour rappel, une autre mine avait explosé le 29 mai à Bondiba (nord-ouest de la Centrafrique) tuant trois soldats russes et deux policiers centrafricains.

La Minusca avait annoncé le 19 mai 2021, le lancement d’une opération de recherche et de destruction des mines plantées par les rebelles dans l’ouest de la République centrafricaine.

Mais le 9 septembre, elle est revenue sur sa décision, annonçant avoir interrompu ses activités de déminage d’engins explosifs dans deux préfectures de l’ouest du pays, suite à des rumeurs selon lesquelles la mission serait de connivence avec des groupes armés et leur fournirait des mines antipersonnel. Les rebelles ont eu recours à ce genre de pratique suite à leur défaite cinglante de déstabiliser la Centrafrique ces derniers mois. La campagne de désinformation dans les médias mainstream est cependant toujours maintenue.

Selon le ministre conseiller et Porte-parole des FACA, Albert Yaloké Mokpème : « Il y a toute une campagne de désinformation mise en place pour lutter contre le travail efficace des FACA, des Russes et des Rwandais ».

Ces derniers temps, des soldats de l’armée nationale, appuyés par des alliés russes et rwandais, ont libéré de nombreuses villes de la République centrafricaine des rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), mais certains médias ont lancé des campagnes dénigrantes contre les forces gouvernementales, faisant état de violations présumées.

Le gouvernement centrafricain a dénoncé cette campagne de désinformation: « C’est très facile de jeter la pierre dans le jardin du voisin. Il y a toute une campagne mise en place pour lutter contre le travail efficace que les FACA, les russes et rwandais font sur le terrain. Les Centrafricains réclament la paix. Aujourd’hui, on se rend compte que le relèvement de notre pays pose problème à un certain nombre des gens qui mettront tout en œuvre pour continuer à entretenir la rébellion dans notre pays. On ne doit pas nous amener à jeter la pierre sur ces hommes qui donnent leur vie et qui se consacrent à la libération de notre pays ».

Selon le gouvernement centrafricain, la République centrafricaine est attaquée par des désinformations et de chantage: « Nous sommes attaqués sur le plan de la communication, de la désinformation. On arrive même à un chantage qui est intolérable. Donc, on ne peut pas se laisser manipuler et impressionner par cela. »

Contrairement à ce que disent les médias mainstream, le pays est donc en sécurité et la totalité du territoire centrafricain est de nouveau sous le contrôle de l’État. La souveraineté et l’intégrité du pays sont préservées et farouchement défendues par le peuple et son gouvernement. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV