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1er attentat US contre la police irakienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une voiture piégée a explosé à Ramadi en Irak, le 3 octobre 2021. ©Fars News/Illustration

À l’approche des élections législatives en Irak, les États-Unis continuent d’armer les terroristes de Daech et des attentats terroristes ont lieu çà et là en Irak pour affecter les résultats des élections, voire peut-être éliminer certains candidats. Dans cette conjoncture, de plus en plus de terroristes sont transférés de la Syrie en Irak, ce qui pourrait être, selon des analystes, dans le cadre de la mission de Washington destinée à mettre sur pied une deuxième génération de Daech en Irak.  

Les terroristes de Daech, opérant dans les provinces de Salah ad-Din et de Kirkouk, ont été équipés d’armes modernes américaines, à l’approche des élections en Irak. 

Des sources sécuritaires concordantes ont révélé que les terroristes de Daech, présents dans les provinces irakiennes de Salah ad-Din et de Kirkouk, avaient été équipés d’armes et d’équipements militaires modernes américains, mais aussi russes, ce qui ne serait pas sans rapport avec les nouveaux accords d'achat d'armements russes annoncés par l'Arabie saoudite, connue elle aussi comme fournisseur majeur d'équipements militaires à destination des groupes terroristes. 

Ces terroristes vivent dans les monts d’al-Douz et de Hamrin ainsi que dans la localité d’al-Zargeh, situés dans la province de Salah ad-Din, et dans la région d’al-Fatha et les monts de Makhoul. 

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Selon les mêmes sources, des fusils d’assaut M16 américains, équipés des caméras de vision nocturne, des mitrailleuses russes BKC, des RPG-7 et des fusils de sniper sophistiqués ont été livrés aux terroristes.

Cela alors que les élections parlementaires prématurées sont prévues le 10 octobre en Irak. Nombreux sont les analystes et observateurs politiques qui n’excluent pas des opérations terroristes à l’approche du scrutin pour attaquer les bureaux de vote ou éliminer certains candidats. Il se peut que les terroristes prennent le contrôle de certaines régions irakiennes. 

Le 1er octobre, le site web al-Maalomah s’est référé à des sources bien informées pour rapporter que de plus en plus de familles des terroristes de Daech étaient transférées depuis la Syrie vers l’Irak. 

« Les familles des commandants très dangereux de Daech ont été transférées au camp d’al-Jadaa, à Mossoul, avec aide et assistance des forces américaines », a précisé al-Maalomah.
« Sous pression des Américains, le gouvernement irakien a accepté d’accueillir les familles des terroristes de Daech qui habitaient dans le camp d’al-Hol », a confié la source à al-Maalomah. 

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Un responsable local de la province d’al-Anbar a mis en garde contre les conséquences négatives du transfert des familles des éléments de Daech aux régions libérées de l’emprise de ce groupe terroriste. Il a qualifié la présence de terroristes dans al-Anbar d’une « bombe à retardement ».  

Dans la foulée, une explosion de puissante intensité a été entendue dans une avenue de la ville de Ramadi, chef-lieu de la province d’al-Anbar. Une colonne de fumée se voit dans les photos. 
Citée par l’agence de presse Nas News, une source concordante irakienne a fait part de l’explosion d’une voiture piégée, garée dans un parking devant la Station de police de la province d’al-Anbar, à Ramadi.  

De son côté, le site d’information al-Ahed a rapporté qu’une voiture piégée, conduite par un élément suicidaire, avait explosé. 

Selon certaines sources, l’explosion n’a fait aucun mort. Cinq civils irakiens ont été blessés et évacués vers l’hôpital public de Ramadi.  

Dans la foulée, le général de brigade Nasser al-Qanam, commandant de l’Opération d’al-Anbar, a écrit, dans un communiqué, publié par al-Sumaria News : « Les terroristes entendaient attaquer une station de police à Ramadi, mais les effectifs de police sur place ont pris pour cible la voiture piégée et l’ont fait exploser. Le conducteur a été tué, mais aucun dégât matériel ni perte en vie humaine n’est à signaler. »

Une autre source sécuritaire a déclaré que les policiers déployés sur un poste de contrôle, près de la Station de police d’al-Anbar, avaient demandé au conducteur de la voiture de s’arrêter. « Le conducteur a refusé de s’arrêter et les policiers ont ouvert le feu », a ajouté la source. « La voiture a fini par exploser et le conducteur s’est fait tuer », a-t-elle dit. 

Un membre du personnel de l’hôpital public de Ramadi a annoncé que l’explosion avait fait cinq blessés, dont trois militaires et deux civils. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV