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À quoi rime la normalisation "golfienne" avec la Syrie?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre syrien des Affaires étrangère, Fayçal Meqdad, a rencontré son homologue égyptien, Sameh Choukri, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, le 25 septembre 2021. ©STAR

Pour la première fois depuis dix ans, le ministre syrien des Affaires étrangères a rencontré son homologue égyptien en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Est-ce un début pour une étape qui s’appelle « la Syrie stable » ?

Selon la chaîne de télévision Al-Mayadeen, « la rencontre entre le ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Meqdad, et son homologue égyptien, Sameh Choukri, à New York, fait preuve du changement de comportement de certains pays arabes envers Damas. »

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« Cette rencontre a eu lieu après des entretiens de responsables syriens avec des ministres de Jordanie et d’Arabie saoudite ; les rencontres du genre qui étaient prohibées par les États-Unis ne pouvaient pas avoir lieu sans leur feu vert. Est-ce un début pour un nouveau chapitre ? », indique Al-Mayadeen, ajoutant que la volonté de la Syrie avait finalement vaincu les sanctions et les pressions.

« Les récentes rencontres constituent-elles une refonte ou sont-elles juste un nouveau complot destiné à s’approcher de la Syrie en vue de l’éloigner de ses alliés, surtout l’Iran et l’axe de la Résistance ? »

Lors de son interview avec al-Mayadeen, Fayçal Meqdad a déclaré que la rencontre avec Sameh Choukri était un point de départ pour l’essor des relations bilatérales. « La Syrie salue toute sorte de relations avec les pays arabes », a-t-il souligné. 

Le haut diplomate syrien a ensuite critiqué des pays occidentaux qui ont mis sur pied le terrorisme en Syrie. Il a appelé l’Organisation des Nations unies à rester engagée à sa propre Charte. 

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Ahmed al-Kazbari, député du Parlement syrien, a confié à Al-Mayadeen que la Syrie était toujours prête à développer ses relations avec les pays arabes. « Les Arabes n’avaient jamais été les ennemis de la Syrie », a-t-il précisé. 

« Ces rencontres pourraient aboutir à une normalisation entre la Syrie et les pays arabes. Il se peut que la Ligue arabe décide d’accueillir, de nouveau, la Syrie pendant les mois à venir. Le plan des États-Unis a échoué en raison de la résistance de la Syrie et du soutien de ses alliés. »

Dans ce droit fil, Edmon Gharib, professeur des relations internationales dans une université à Washington, a déclaré : « Il est trop tôt pour dire que la politique de Washington envers la Syrie a radicalement changé. Ce que nous y constatons actuellement est une certaine de flexibilité qui n’existait pas auparavant. »

Dans la foulée, Hani Khalaf, ancien représentant de l’Égypte auprès de la Ligue arabe, a déclaré que des évolutions en Syrie, dans la région, voire dans le monde avaient déclenché de tels importants événements. 

« Ces évolutions sont dues à la victoire de Damas vis-à-vis des crises qu’il a survécues. La Syrie a enregistré d’importants succès. »

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L’Occident est convaincu qu’il a subi un échec cuisant dans la guerre en Syrie. Pendant dix ans, il a employé tous ses moyens pour renverser le gouvernement Assad sans avoir le moindre succès. Il cherche donc de nouveaux moyens ; le canal diplomatique que certains alliés arabes ont créé envers Damas pourrait en faire partie, et cela afin d’éloigner la Syrie de l’axe de la Résistance. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV