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Les Iraniens ont tourné à leur avantage le retrait de Trump du PGAC

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'usine d'enrichissement de Natanz. (Archives)

Un ancien général israélien a admis que l’Iran avait réussi à transformer la menace du retrait de l’ex-président américain Donald Trump de l’accord nucléaire iranien en opportunité de se libérer des restrictions de l’accord et d’accélérer son processus d’enrichissement d’uranium dans la mesure où il a produit de l’uranium enrichi à des degrés divers.

Moshe Yaalon, ancien chef d’état-major de l’armée israélienne critique le retrait unilatéral de l’ancienne administration américaine de l’accord nucléaire iranien et le qualifie de « grosse erreur ».

« Compte tenu de ce qui s’est passé jusqu’à présent sur la scène politique, le retrait américain de l’accord nucléaire n’était pas une sage décision », a rapporté le journal Yediot Aharonot citant Yaalon.

« En 2018, j’ai également mis en garde contre le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire, mais Trump incité par Netanyahu l’a fait, ce qui a impliqué Israël dans cette grosse erreur », a-t-il poursuivi.

Selon Yaalon, le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire a permis à l’Iran de se libérer des restrictions de l’accord et d’accélérer son processus d’enrichissement d’uranium dans la mesure où il a produit de l’uranium enrichi à des degrés divers.

Répétant les allégations précédentes sans fondement de Tel-Aviv contre l’Iran, l’ancien général israélien a ajouté : « Bien que l’accord nucléaire ait été pire qu’Israël ne l’avait prévu, il aurait été préférable que l'accord nucléaire empêche l'Iran de se désengager des restrictions qui y sont prévues. »

Il a appelé le nouveau Premier ministre israélien, Naftali Bennett, à faire ses efforts pour persuader la nouvelle administration américaine à sauver l’accord nucléaire d’un possible effondrement, en raison des politiques adoptées par l’ex-président américain Donald Trump.

Malgré le retrait unilatéral des États-Unis de l’accord nucléaire de 2015 et tous les leviers de pression américains exercés contre l’Iran, Téhéran a poursuivi ses activités nucléaires à des fins pacifiques.  

Pendant ce temps, Hossein Amir-Abdollahian qui s’était rendu à New York pour assister à la 76e session de l’Assemblée générale des Nations unies a déclaré : « La reprise des négociations de Vienne est à l’ordre du jour de la politique iranienne, mais pour l’Iran, une négociation aboutissant à des résultats concrets et pragmatiques doit assurer les droits et les intérêts de Téhéran. » « Les négociations reprendront une fois que nous avons terminés nos évaluations », a-t-il précisé.

Lors de son séjour à New York, le ministre des Affaires étrangères a rencontré un grand nombre de ministres et dirigeants de divers pays, dont ceux de la troïka européenne ( Allemagne, France, Royaume-Uni). Lors d’un entretien avec un média aux États-Unis, M. Amir-Abdollahian a déclaré que l’Iran examinait le dossier de négociations de Vienne et que le dialogue serait bientôt repris. 

« Nous prendrons notre décision conformément aux actions de Biden et les chances d’un dialogue ne sont pas éternelles », a-t-il ajouté.

« Le 13e gouvernement iranien ne perdrait pas de temps et ne tergiverserait pas sur des promesses creuses », a précisé Hossein Amir-Abdollahian.

 

 

 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV