Alors même qu'une très haute délégation syrienne composée de trois ministre est attendue ce lundi en Jordanie où selon des sources arabes il est question de débattre de la réouverture du point de passage frontalier de Jaber, de la consolidation du commerce bilatérales via le passage de Nassib, voire m^me d'une levée partielle de la loi César en faveur de ce transit de l'électricité jordanienne par territoire syrien interposé vers le Liban pour que le corridor maritime anti sanction Iran-Syrie-Liban qui en est à envoyer un cinquième convoi de camions citernes bourrés de fioul iranien dans le sud du Liban, à ne s'éternise pas, SANA fait état du déploiement de l'armée syrienne dans la banlieue ouest de Deraa, soit tout près du Golan occupé et du Nord de la Jordanie. Or c'est là une situation fort compliquée à gérer à la fois pour Israël et pour les Etats Unis car la où elle est de retour, l'armée syrienne ramène systématiquement avec elle les combattants du Hezbollah, les Hachd et les Fatemiyoun, ce qui veut dire in fine une extension des bases de la Résistance de Quneitra , plus au nord à Deraa, plus au sud, soit le long de la frontière syrienne avec le Golan.
Pour une Amérique qui fait tout ces jours ci pour que le Hezbollah ne réussisse pas son coup des "pétroliers iraniens" et qu'il ne parvienne pas à inclure la Résistance par secteur énergétique libanais interposé dans les jeux gaziers méditerranéens, cela relève effectivement d'un pari trop risqué. surtout que ce pipeline Arabe par où le gaz égyptien devrait arriver en Syrie ou ces lignes de haute tension jordaniennes devraient atteindre la Syrie, ne peuvent tout simplement pas être opérationnels sans que la situation sécuritaire de Deraa ne soit stabilisée au préalable et cette sécurisation passe forcément par l'armée syrienne et la Résistance.
Mais l'enjeu énergétique en Méditerranée avec en perspective des sociétés iraniennes "installées" tout près de Haïfa, dans le bloc 9 offshore à extraire sous le nez et la barde des Sionistes le gaz libanais, est si effrayante que les USA préfèreraient de jouer le jeu et de feindre ne pa voir cette extension inexorable de la présence de la Résistance aux portes d'Israël. Le plan B US consisterait dès lors à mettre davantage sa pression sur la Syrie orientale, à Deir ez-Zor ou Hassaké, là où transite l'autoroute stratégique terrestres Iran- Irak-Syrie- Liban via le point de passage Abou Kamal/Qaem.
Elles les ont transférés dans un lieu inconnu. Evidemment c'est une réaction à cette crainte croissante de voir les forces tribales désormais totalement armées multiplier les attaques anti US et liquider sans façon des officiers et des mercenaires américains en Syrie orientale.
Mais est-ce la solution? Les Etats-Unis sont-ils en mesure de mener définitivement ce jeu, du lâcher du leste à Deraa tout en tentant de se rattraper tant bien que mal à Deir ez Zor, à Hassaké en y intensifiant le vol du pétrole, et en réprimant la population locale? le choc frontal parait inévitable. Et c'est là que la normalisation Syrie/Jordanie à laquelle ils ont poussé pourrait leur être fatal.
Une guerre de drones USA-Israël/Résistance en Syrie orientale sera-t-elle possible à gagner? pas pour la partie qui souffre en termes de radars, de DCA , et qui les batteries de Patriot ou de Dôme de fer ratent à 90% leur interception. Surtout si elle a en face une coriace adversaire, passé maître en furtivité et en précision.
Une vidéo fait le tour en ce moment sur la toile mettant en scène un système de DCA " Haraz 9" made in Iran, donné à la fois pour un système tactique et stratégique de défense anti aérienne à basse altitude. C'est une DCA à double missiles intercepteurs du nom de "Shahab Saqib", de 2.9 mètres de longueur, d'une vitesse de 750 mètre par seconde avec une portée de 8600 mètres contre des cibles ayant une vitesse de 400 mètres par seconde. A ce rythme, drones, hélico voire des avions y passeront surtout qu'il s'agit d'une DCA passive qui au lieu d'émettre des ondes ne fait qu'en recevoir.
Puis il utilise des systèmes électro-optiques qui, basée sur des informations radar de base, fournissent les données nécessaires pour suivre la cible. Un autre avantage, la furtivité totale avant que le missile intercepteur ne soit tiré. Cela signifie une capacité complètement stratégique qui fait de Haraz 9 un système puissant selon les conditions des zones de guerre. A ceci s'ajoute la Résistance à la guerre électronique, caractéristique tactique qui en augmente les chances de succès.. La guerre US/Résistance en Syrie orientale n'aura qu'un seul gagnant la Syrie .