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Les navires de guerre chinois en ordre de bataille

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Chine met en garde les USA. (Illustration)

Le commandement de la zone d’opération Est de l’Armée populaire de libération a déclaré que l’armée chinoise est en état d’alerte élevée, qualifiant le mouvement d’un navire de guerre américain dans le détroit de Taïwan d’« intrusion ».

Vendredi, les forces militaires chinoises ont suivi et surveillé les mouvements du destroyer USS Bari dans le détroit de Taïwan, a déclaré le porte-parole de la Zone d’opération Est de l’armée chinoise dans un communiqué publié aujourd’hui, samedi 18 septembre.

« Les États-Unis ont mené à plusieurs reprises de telles actions provocatrices », a ajouté le responsable militaire chinois.

Afin de renforcer ses capacités d’opérations conjointes, l’armée chinoise a effectué des patrouilles et des exercices par le déploiement des navires de guerre, des avions d’alerte précoce et des bombardiers dans la région sud-ouest de l’île de Taïwan, a-t-il poursuivi.

L’armée chinoise protège résolument la souveraineté et la sécurité du pays, ainsi que la paix et la stabilité de la région, a-t-il averti en indiquant que des exercices similaires sont régulièrement menés sur la base de la nécessité de maintenir la sécurité du détroit de Taïwan et la souveraineté chinoise.

Sur fond des provocations, le général John Hayton, chef d’état-major adjoint interarmées des États-Unis indique que la Chine est la menace la plus dangereuse pour l’Amérique.

« Notre stratégie militaire doit évoluer rapidement pour contrer les menaces de la Chine », a déclaré Hayton.

Les relations entre la Chine et l’administration Biden sont tendues en raison de différends sur des dossiers tels que Taïwan, Hong Kong et le commerce mondial.

En soutien aux séparatistes taïwanais, l’US Navy a traversé à plusieurs reprises le détroit de Taïwan sous prétexte de défendre la liberté de navigation dans les eaux internationales. À l’heure qu’il est, seuls quinze pays dans le monde ont formellement des relations diplomatiques avec Taïwan, mais de nombreux États y possèdent des représentations sous forme de « bureau commercial ».

En dépit de l’engagement formel de Washington envers Pékin, les présidents américains des partis républicain et démocrate ont pris ces dernières années des mesures contre la politique de la « Chine unique » telles que la vente d’armes et l’établissement de relations diplomatiques avec Taïwan.

Lors du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai organisé par le Tadjikistan, le président chinois, Xi Jinping, a souligné que chaque pays doit être pleinement soutenu dans la recherche de voies de développement et de modèles de gouvernance adaptés à ses conditions locales.

Xi, qui a assisté virtuellement à la réunion, a déclaré que les forces étrangères ne devraient en aucun cas être autorisées à s’ingérer dans les affaires intérieures des pays.

Xi Jinping a souligné que les pays membres de l’OCS devraient continuer à travailler ensemble pour faciliter le développement et se renforcer mutuellement, ajoutant que l’OCS a joué un rôle important, à la fois en théorie et en pratique, dans la création d’un nouveau type de relations internationales et sociétales avec un avenir commun pour l’humanité.

Plus loin dans son discours, Xi a souligné que le sort et l’avenir de l’Afghanistan devraient être entre les mains de tous les groupes ethniques du pays.

Le 21e Sommet de l’OCS a débuté, jeudi 16 septembre, à Douchanbé, capitale tadjike, avec la participation des dirigeants de 12 pays membres et observateurs, dont Seyyed Ebrahim Raïssi, président de la République islamique d’Iran.

Outre le président tadjik, le sommet régional réunit les dirigeants du Kirghizistan, du Kazakhstan, de la Biélorussie, du Pakistan, du Turkménistan et de l’Ouzbékistan, ainsi que les présidents de la Russie, de la Chine, de l’Inde et de la Mongolie.

Dans un discours aux dirigeants et responsables participant au sommet, le président iranien a expliqué les points de vue et les opinions de la République islamique d’Iran sur les questions régionales et internationales.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV