Le pétrolier iranien, chargé des centaines de réserves de mazout destinées aux Libanais, a jeté l’ancre à côté du port syrien de Baniyas mais Israël n’ose l’attaquer.
« Lundi, le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a annoncé que le pétrolier iranien a accosté au port syrien de Baniyas pour y décharger ses 33 000 tonnes de carburant », indique le site web de la chaîne 12 de la télévision israélienne.
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Et d’ajouter : « Trois autres pétroliers iraniens sont attendus au cours des prochains jours en Syrie d’où le carburant sera transféré au Liban pour relancer l’économie et le secteur énergétique. »
L’auteur de l’article a ensuite implicitement évoqué la crainte d’Israël qui l’empêche d’attaquer le pétrolier iranien.
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« Dans la conjoncture où le pétrole iranien est transféré au Liban, Israël a décidé de suspendre sa guerre navale contre l’Iran et de ne pas réagir à l’envoi de ces cargaisons ».
Sans faire aucune allusion à l’avertissement de Nasrallah qui a souligné que les pétroliers iraniens sont considérés comme une partie du territoire libanais et que toute attaque les visant équivalait à une attaque contre le Liban, l’analyste israélien a déclaré : « Je crois qu’Israël ne fait rien contre le navire, car il pense que toute atteinte portée aux cargaisons de carburant du Liban risque de déclencher une guerre contre l’Iran et le Hezbollah et de présenter Israël, aux yeux de la communauté mondiale, une partie qui entraver un processus d’aide humanitaire. »
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À noter que l’envoi par l’Iran du carburant au Liban a été largement couvert par les médias israéliens.