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Al-Omar, méga base US, évacuée par le Pentagone... Israël sous le choc...

Carte de la région d'al-Tanf.

Alors même que les sources libanaises viennent de faire état de l’accostage à Baniyas ce mercredi 1er septembre du premier pétrolier iranien, chargé de fioul pour le Liban et ce, sans que l’entité sioniste ni son parrain américain qui - histoire de ne pas perdre la face - tenaient justement ce mercredi, une première manœuvre navale conjointe en mer Rouge, bien loin de cette Méditerranée orientale, là où, il faut agir en toute logique, si on veut barrer la route au corridor maritime anti sanction US que la Résistance vient d’ouvrir grand, entre le golfe Persique et Beyrouth, un autre corridor inter Résistance, celui-ci, de nature terrestre, était le théâtre d’un sauve-qui-peut des troupes US qui, actualité afghane et son irréversible impact sur l’image militaire américaine obligent, n’a guère été médiatisé.

Et pourtant il le fallait de toute urgence car il y va d’un pan entier de la stratégie militaire US au Levant qui tombe ! Dans la nuit de 1er au 2 septembre, quelques 600 militaires US et leurs supplétifs franco-britanniques de l’OTAN se sont précipitamment retirés de trois des treize bases illégales que les USA occupent en Syrie orientale et qu’on sait être essentiellement réparties entre Hassaké, Qamichli et Deir ez-Zor : la première base, al-Omar, la fameuse où unités blindés et Patriot US veillaient jusqu’ici à ce que le pétrole syrien soit dûment trafiqué et détourné à l’aide des employés de l’Aramco et des agents israéliens avant d’être embarqué à bord des camions citernes à destination du Kurdistan puis de la Turquie d’Erdogan qui par un ingénieux procédé de contrebande le fait parvenir à Ashkelon en Israël. Deux autres bases que sont Tall Baydar et Qasrok, se trouvant, elles à Hassaké, cette province qui en dépit de 6 ans d’occupation US-SDF avec son cortège de bombardement au phosphore blanc, pillage, rapt et tuerie, reste intimement anti-US et prompte à devenir à tout instant un cimetière pour les troupes d’occupation. 

À regarder de près, la carte est syrienne c’est un trajet  traversant pour une bonne moitié l’autoroute stratégique de M4 et se dirigeant depuis le point de passage frontalier irako-syrien, al-Waleed, vers les plus gros champs pétro-gaziers de la Syrie, à Deir ez-Zor qui vient d’être dégagée par les Yankees, bien que cette nuit les agences aient fait état de l’arrivée d’un énième convoi logistique US sur la rive est avec 50 véhicules, les quels ne tarderaient sans doute pas à charger le pétrole syrien que l’axe US-Israël vend à raison de 38 dollars le baril, pour une revenue annuel de 30 millions de dollars et ce, en se foutant bien de la Loi César qui ne fait que priver les alliés golfiens de Washington de leur marge de manœuvre en Syrie!

Mais quelle mouche a piqué le chef du Pentagone dont la tête est déjà mise à prix par 90 généraux US qui en réclament sa la démission suite au débâcle afghane, pour qu’il agisse de la sorte en Syrie est, et retire en catimini ses forces de trois des points les plus névralgiques? Certes il y a des attaques aux missiles et aux drones de la Résistance qui depuis la première semaine de juillet sont entrés dans une nouvelle phase. Mardi 31 août, pour n’en parler que l’une de ces dernières attaques anti US, trois roquettes de 122 mm  se sont abattus sur Connoco, cette station de gaz fortifiée qu’occupent les Yankees depuis 2016. Pas de pertes mais de lourds dégâts et surtout cette montée d’adrénaline qui pousse les soldats US-OTAN à courir dans tous les sens, à embarquer à bord des hélico et à patrouiller comme des fous et pendant des heures le ciel de l’est syrien. Surtout que trois jours plus tôt, un convoi logistique US avait été, lui aussi, ciblé sur ce même axe et là, l’US Army avait saigné : cinq morts que le Pentagone a donné, comme à son habitude, comme étant tous des effectifs de SDF.

A ceci s’ajoutent évidemment tous ces rapports officieux sur le renforcement de l’arsenal balistique sus-terrain de la Résistance en Syrie orientale parallèlement à la quasi paralysie des troupes US en Irak voisin où depuis janvier quelque 133 attaques anti convois américains sur la quasi totalité des axes d’approvisionnement du sud, du centre et du nord ont été enregistrées. L’OSDH, vitrine médiatique de l'opposition syrienne dont les rapports souvent falsifiés ne contiennent que certains éléments fiables, en donne une petite idée : « Alors que les troupes US sont privées de facto de toute possibilité d’action terrestre en Irak où ils se retranchent dans leurs bases de campement, là encore en attente d’attaques aux roquettes et aux drones... les sources bien informées rapportent l’arrivée en provenance d’Irak des cargaisons de missiles « tactiques iraniens » à al-Mayadin. Il s’agirait d’une cargaison de « motoculteur de moyenne portée « Burkan-H2 »… ces missiles peuvent toucher des cibles à une distance comprise entre 900 km et 1400 km, ce qui place le territoire israélien dans le cercle de feu. »

Et ce cercle de feu, l’Amérique devra-t-elle réellement s’y brûler les doigts, les jambes et les ailes ? Voici la question que semble se poser ces jours si LIyod Austin, et sa garde rapprochée. En effet parallèlement à la montée en puissance balistique de la Résistance est syrienne, l’étau semble se resserrer sur al-Tanf, cette autre base illégale US où des centaines de GI’s sont chargés de veiller aux intérêts « aériens » d’Israël, quitte à ouvrir le ciel syrien aux F-16 sionistes pour qu’ils viennent frapper « inutilement » le territoire syrien. Idem pour cette autre tâche, tout autant militairement stérile que stratégiquement ridicule, à laquelle sont assignés les soldats US à al-Tanf, à savoir exploiter le misère des réfugiés d’al-Rukban, les former au terrorisme et les envoyer dans les déserts de Homs et Badiya tuer sporadiquement des militaires syriens et alliés. Or, la présence US à al-Tanf est depuis quelque temps en danger. Et comment ?

Deraa, cette province stratégique du sud de la Syrie, bordant à la fois le Golan occupé et la Jordanie et peuplée de Druzes est sur le point de tomber sous le contrôle de l’État, et ce, après trois longues années efforts d’Israël pour y maintenir un foyer permanent de terrorisme en exploitant le filon druze. Non pas que la menace d’une intervention militaire de l’armée et du Hezbollah contre Deraa al-Balad soit le seul facteur en jeu. Mais non ! Soueïda, Deraa al-Balald et la Ghouta en ont assez des accointances locales de l’entité sioniste et veulent un retour de la paix. Pour être vétéran de l’invasion de 2003 de l’Irak, Austin sait ce que cela veut dire. Deraa « étatisé », cela veut dire très clairement que c’en sera finit la base d’al-Tanf.

Début août, Assad a d’ailleurs envoyé un avertissement en présidant lui-même l’opération d’interception et d’abattage un RQ-9 US dans le ciel de cette zone. Et c’était un Buk M2E iranien à l’origine de cet exploit qui a entraîné la suspension du mouvement de tous les avions militaires américains dans l'espace aérien syrien. On sait que le mouvement des avions américains s'effectue généralement en coordination avec le commandement militaire russe présent en Syrie. Quant à l'aéroport d'où a décollé cet avion, il s'agit de la base aérienne militaire Martyr « Muwaffaq Salti » dans la région d'Azraq au nord de la Jordanie, qui est le centre de lancement de toutes sortes d'opérations aériennes américaines dans la région.

Austin aurait visiblement compris le message surtout après ce qui vient de se produire ce mardi à Connoco : car la frappe au missile contre la base US à Connoco ce n’est qu’un acte du scénario d’attaque anti US de la Résistance.

Selon Avia.pro juste avant cette frappe, les F-16 israéliens seraient apparu dans le ciel de la Jordanie prêts à lancer un nouveau raid mais ils auraient été interrompus par le vol des avions américains. La raison ? Un « verrouillage radar hostile »… Visiblement outre les missiles qui arrivent par intermittence depuis l’Irak voisin, il y aurait aussi de nouveaux radars et missiles intercepteurs… Très curieusement, les Iraniens en dévoilent en ce moment à vrac : "Alborz", une antenne réseau à commande de phase 3D, a été conçue et fabriquée afin d’intercepter les objets à longue portée qui présente une surface équivalente radar (SER) faible ou qui sont furtifs. Le radar couvre un rayon de 450 kilomètres et il est en mesure d’identifier les cibles volant à une basse altitude.

"Alborz" a la capacité d’intercepter 300 cibles en même temps. Et puis pire encore pour Israël que ce radar, c’est le C2 Borhan… Il s’agit d’un système de centre de commandement et de contrôle d’armements qui fonctionne à une courte portée et à la basse altitude. "Borhan" constitue un dernier niveau de commandement chez la défense de haute précision du réseau de commandement et de contrôle de défense aérienne. 

Après la réception et l’analyse de renseignements venant de toutes les sources, le système Borhan les met à la disposition du centre de commandement pour qu’il puisse prendre la meilleure décision quant à la destruction de l’objet volant. Ayant une bonne capacité de détection et de traitement, Borhan permet l’interception, la destruction et la leurre des cibles dans l’air. Borhan combine les données que fournissent les systèmes électro-optiques avec les données reçues des radars et les envoie à des systèmes de missiles. Même au mode passif, Borhan peut détecter le moindre agissement d’un objet volant et est en mesure de donner l’ordre de contrer un brouillage électronique. 

Curieusement Borhan sonne au même titre que Burkan… Austin est peut-être un israélophile mais pas au point de vouloir faire par lui-même la peau d’un chasseur US dans le ciel de la Syrie…

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SOURCE: FRENCH PRESS TV