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Le scénario franco-turc condamné à l'échec

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un véhicule militaire US explose en Irak. (Photo d'archives)

Les Américains semblent chercher à rattraper leur scandaleuse défaite en Afghanistan en refusant de se retirer de l'Irak.  Évidemment ils n'osent plus l'avouer publiquement pour tout ce qu'ils endurent depuis bientôt deux ans. Rien que depuis janvier, leurs convois logistiques ont été la cible de plus 130 attaques à la bombe improvisées à un rythme crescendo avec ces trois derniers jours quelque 12 attaques en 48 heures. 

Toutes les artères d'approvisionnement depuis la Syrie et le Koweït voisin y passent : Salaheddine, Babel, Nasiriyah, Bassora, Bagdad, Al Anbar... depuis des semaines déjà, tout transit d'armes inter-irakien est impossible.

Evidemment il ne s'agit pas de faire saigner ces convois puisque ce sont les entrepreneurs irakiens qui s'en occupent, mais quant aux pertes logistiques et en armement c'est une vraie catastrophe. Dans le ciel, jadis littéralement placé sous l'emprise de l'US Air Force, c'est la même reculade. Selon The Drive il n'y a plus aucun avion de combat opérationnel US en Irak dont le ciel n'est qu'un lieu de passage. C'est que les drones Ababil-3 et les  Arash-4 de la Résistance en ont fait voir de toutes les couleurs aux Américains.

Harir, Ain al Asad, Balad, Zone verte et Victory sont occupés par les soldats US qui tremblent à l'idée d'avoir à faire face aux drones qui s'abattent sans tromper là où il faut précisément. Et là l'US Air Force ne peut strictement rien pour les Yankees car au moindre agissement aérien US il y aura des salves de roquettes 122 mm ou même de Fateh-110 à encaisser et vu l'expérience d'Ain al-Asad et les incurables cas de "commotion cérébrale " rien ne peut garantir la survie des soldats US.

Alors comment le Pentagone compte se maintenir dans un Irak qui pourrait lui exploser mortellement et à tout instant au visage ?

De façon masquée ou mieux dite par alliés interposés : il y a eu cette semaine d'abord l'apparition de la France macroniste avec un président insistant sur le fait qu'il ne quitterait pas l'Irak même si l'Amérique le faisait. Avec LaFarge et les opérations télécoms et évidemment Total implantés à Erbil Paris veut désormais "reconstruire" l'aéroport de Mossoul. Pas pour les beaux yeux des chrétiens d'Orient perfidement lâchés dès 2014 en pâture aux terroristes de Daech jusqu'à ce que les Hachd les sauvent, mais justement pour espionner le ciel de Mossoul au profit de l'axe CIA-Mossad mortellement traqué et visé depuis avril. 

Mais puisqu'en dépit des apparences la France macroniste n'opère jamais seul et sans le Sultan il y a eu aussi cette semaine la réapparition de la Turquie qui bombarde sous prétexte d'un PKK depuis longtemps invisible et sans relâche le Nord irakien, en occupe plus de 20 km en profondeur quitte à pénétrer jusqu'à 200 km son ciel...cette Turquie-là veut vendre Bayraktar et dispositif de guerre électronique à une armée irakienne dont elle tue par intermittence les effectifs!( Hachd). C'est le même coup qu'en Libye où les missiles US frappaient al Watiyah et en faisaient porter le gloire à Erdogan puisque les drones turcs se font fabriquer en Turquie, mais avec un moteur australien ou canadien. Mais ce coup marchera-t-il? Bien évidemment que non puisque l'occupant reste un occupant qu'il soit américain,français ou turc...

 

Il s'agit de la 133e attaque menée par des groupes de Résistance irakiens contre des convois logistiques américains depuis le début de 2021.

Sur ces 133 attaques, 34 ont été lancées contre les convois et les positions des Américains dans la province de Babylone.

La Résistance se prépare à passer à la vitesse supérieure.  La prise desbases US est en vue

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SOURCE: FRENCH PRESS TV