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E-Press du 28 août 2021

Le président français Emmanuel Macron s'exprime lors d'une déclaration à la presse conjointe avec son homologue irakien à l'issue de leur rencontre, le 28 août 2021, à Bagdad. ©AFP

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Au sommaire :

1- Afghanistan : J. Blinken poussé à la porte

Les députés républicains réclament la destitution de Blinken : « Il a prêté serment et il a échoué », ont-ils justifié.

Le représentant Andy Harris du Maryland et Ralph Norman de Caroline du Sud ont officiellement annoncé des articles de destitution contre le secrétaire d’État, Antony J. Blinken, Harris affirmant dans un communiqué que l’Afghanistan est devenu une « catastrophe sans atténuation ». 

« Nous sommes la nation la plus puissante de la planète, et nous devons faire comprendre aux talibans que nous resterons pour faire sortir notre peuple aussi longtemps que cela prendra. L’échec total du secrétaire Blinken à gérer cette catastrophe évitable le rend inapte à diriger, et j’espère que mes collègues se joindront à moi pour faire pression pour son retrait », a déclaré Harris.

Norman a remis en question l’adhésion de Blinken à la Constitution qu’il a juré de respecter après sa confirmation en janvier. « Il est secrétaire d’État. Le 26 janvier, il a prêté serment de défendre la Constitution et de protéger le peuple américain. Il a échoué à tous égards », a-t-il noté.

Norman a déclaré à Hegseth qu’en examinant simplement la chronologie des événements à partir du moment où Biden a commencé à proposer des dates et des délais de retrait et en les comparant aux mémorandums que l’administration recevait, il est clair que le département d’État a offert des conseils erronés.

Source : Marseille News

2- Irak : Macron voyage-t-il pour oublier ses peines ?

Macron a mis fin à ses évacuations d’Afghanistan et entreprend de reconstruire l’Irak ?

La fin prématurée de l’opération Apagan d’Emmanuel Macron pour sauver la vie d’Afghans, livrés à eux-même dans un enfer absolu créé par les États-Unis et leurs alliés, marque le prélude d'une nouvelle aventure pour la France.

Qu’est-il arrivé à Macron, ce président qui se serait discrètement identifié à Alexandre Le Grand, mais qui n’a jamais osé sortir des sentiers battus ? Encore une de ces fausses campagnes électorales ? A-t-il des amis sur qui compter dans le voisinage de l’Iran ? Sa vie politique tirant à sa fin, il donne l’impression de friser la folie et s’il ne cherche pas à se dépasser, ce sera trop tard pour lui. Serait-il en charge d’une mission « top secret » ? 

Déclenchée le 15 août à la demande du président Macron, après la prise de pouvoir par les talibans en Afghanistan, l’opération Apagan s’est achevée prématurément alors qu'il est actuellement en visite en Irak. Macron tourne en rond ou tente tout simplement, après l’échec catastrophique de l’OTAN dans les pays des Afghans de doubler sa mise sur l’Irak 

La France a mis fin à l’opération Apagan en Afghanistan, ont annoncé le 27 août Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, et Florence Parly, ministre des Armées, dans un communiqué. La France s’était néanmoins engagée à y poursuivre ses efforts pour protéger les personnes à risque après le 31 août.

« Le désengagement rapide des forces américaines en charge de la sécurité de l’aéroport de Kaboul étant confirmé à court terme et les conditions de sécurité n’étant plus remplies sur l’aéroport, nos opérations d’évacuation ont pris fin ce vendredi 27 août », annonçait le communiqué.

« En moins de deux semaines, les militaires français ont mis en sécurité près de 3 000 personnes, dont plus de 2 600 Afghans qui ont été accueillis en France », a écrit Florence Parly sur Twitter. La France a par ailleurs annoncé qu’elle poursuivrait son travail de protection des personnes à risque en Afghanistan après le 31 août.

« Nous poursuivrons nos efforts avec les responsables talibans pour nous assurer qu’ils ne mettront aucune entrave après le 31 août au départ de ceux qui le souhaitent », conclut le communiqué. Un avion transportant 59 personnes évacuées de l’aéroport de Kaboul, la capitale afghane, doit arriver à Paris dans la nuit.

De même, lors d’une conférence intitulée « Coopération et partenariat à Bagdad », le président français a souligné que l’objectif principal de la conférence était de renforcer la souveraineté de l’Irak.

S’exprimant après le discours du Premier ministre irakien Mustafa al-Kadhimi, Macron a déclaré que « le peuple irakien avait souffert de nombreuses guerres, et que le pays se dirige désormais vers la stabilité et le développement. La France reste également déterminée à soutenir l’Irak. Nous sommes ici pour renforcer la souveraineté de l’Irak ». Il a noté que les Irakiens s’étaient courageusement battus contre Daech tout en soulignant que la conférence s’est tenue en soutien à la souveraineté de Bagdad.

La réunion de Bagdad se tiendra pendant deux jours à partir d’aujourd’hui et l’Iran, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar, la Jordanie, la Turquie et l’Égypte ont été invités à y participer. Des représentants de la France, des États-Unis, de la Russie et du Japon seront également présents. La Syrie, cependant, n’a pas été invitée au sommet.

Macron devrait d’abord balayer devant son domicile avant de penser à emporter sa petite pierre à l’édifice irakienne puisque le pays mésopotamien est précurseur en matière d’architecture. En prolongeant son séjour en Irak, pour approfondir sa connaissance de l’histoire mésopotamienne, Macron a beaucoup à gagner : ainsi pourrait-il accroître ses acquis sur les conceptions orientales laïques et par la même occasion, mieux servir son pays et surtout mieux restructurer la société française ?

Si le président français prend la peine de visiter les sites historiques d’Irak pour découvrir le vrai sens de chacune des ziggourats, il découvrira sur place à son grand étonnement que l’oligarchie, qui est si chère à ses yeux, a de profondes racines dans la hiérarchie sociale mésopotamienne symbolisée par excellence par les ziggourats qui s’y trouvent.

De cette façon, Macron évitera de s’incliner davantage devant les milliardaires sionistes assoiffés de sang et de pouvoir, de leur offrir plus jamais le sort de son propre peuple sur un plateau d’argent et cela l’empêchera également de servir à nouveau la psychologie sociale et l’ingénierie machiavélique.

Avec Sputnik

3- Merkel ose bouder Israël

Angela Merkel a reporté indéfiniment sa visite en Palestine occupée prévue du 28 au 30 août en raison de « la situation actuelle en Afghanistan », a annoncé jeudi son porte-parole Steffen Seibert.

La décision a été prise en concertation avec Naftali Bennett, le Premier ministre israélien ayant visiblement pris les devants pour ne pas perdre la face.

« Les deux parties ont convenu de reporter la visite de la chancelière fédérale à une date ultérieure », a déclaré le porte-parole dans un bref communiqué.

Cela aurait pu être une visite d’adieu pour la chancelière avant son départ définitif de l’arène politique après les élections législatives du 26 septembre, après 16 ans à la tête de la première économie européenne.

« L’Allemagne et Israël sont liés par une amitié unique que nous voulons encore renforcer », a déclaré la chancelière le 13 juin après la nomination de Bennett, qui a succédé à Netanyahu, au pouvoir depuis 12 ans.

À l’approche de l’échéance fixée par les États-Unis pour leur retrait d’Afghanistan au 31 août, l’Allemagne est sur le point de mener des opérations d’évacuation avec ses partenaires de l’OTAN. 

Les États-Unis et leurs alliés ont laissé le peuple afghan se débrouiller seul dans des conditions précaires et périlleuses après avoir plongé le pays dans le chaos le plus total.

Plusieurs pays ont déjà annoncé avoir mis fin à leurs vols d'évacuation ou sont sur le point de le faire.

Jeudi, un avion militaire allemand A400M a évacué 154 personnes de l'aéroport de Kaboul, portant le nombre total d'évacués à plus de 5 200 depuis le début de l'opération.

4- Russie : le tentacule de l'OTAN sortira de la mer d'Azov

L'Alliance de l'Atlantique Nord a décidé d'étendre ses tentacules de la mer Noire à la mer d'Azov.

Après avoir cédé le carré de Crimée à la Russie, une coupure dont l'Ukraine gardera un souvenir très douloureux, l'Alliance du Nord a décidé d'utiliser la mer d'Azov comme tremplin pour lancer ses futures attaques sur la Russie. Cela est attesté d'une part par la présence de plus en plus intensifiée des forces de l'OTAN dans cette direction, et d'autre part, par le nombre toujours croissant de manœuvres militaires organisées par la marine ukrainienne, qui reposent principalement sur une assistance bienveillante de l'OTAN.

Deuxième preuve : pour septembre 2021, l'état-major des forces armées ukrainiennes envisage de mener un exercice sous le commandement de l'état-major stratégique (MSCHU) « United Efforts - 2021 », auquel, selon des sources, des forces de l'OTAN seront impliquées.

L'une des raisons pour lesquelles l'OTAN a décidé de se délocaliser en mer d'Azov est que l'Alliance entend par ce stratagème éviter d'affronter la flotte russe sur le seul front de la mer Noire. Car si les choses se passent comme prévu, il est peu probable que la Russie puisse affronter « la Bête » sur un double front très lointain puisque l'un des tentacules géants du monstre marin émergerait de la mer d'Azov et l'autre est censé rester à flot sur la mer Noire.

A fortiori, l'OTAN reste obsédée par cette idée : celle de renforcer sa présence dans cette région afin d'augmenter sa pression sur la Russie, ignorant que la moindre agression contre la partie russe sera immédiatement réprimée, sans compter le fait qu'une armée de plusieurs milliers de soldats de l'OTAN ne représente absolument aucune menace - il faudra de quelques minutes à une demi-heure pour vaincre complètement un si grand nombre de forces.

5- Réseaux sociaux : la Chine fait le ménage

Pékin a rendu public ce vendredi 27 août un projet de réglementation visant à encadrer plus strictement le recours aux algorithmes par les géants du numérique, dans un contexte de reprise en main du secteur par le gouvernement.

Outils très utilisés par les mastodontes du secteur pour assurer leur succès, les algorithmes sont au cœur de l'économie numérique et servent de cerveau à bon nombre d'applications et services sur internet. Ils permettent notamment d'analyser les quantités d'informations récoltées sur un utilisateur et de lui faire des recommandations automatiques en fonction de ses habitudes ou préférences.

Pékin s'inquiète du manque de transparence des géants de la Tech vis-à-vis de cette pratique. Les autorités cherchent ainsi ces dernières semaines à davantage encadrer les algorithmes. En vertu d'une nouvelle réglementation, les entreprises du numérique devront permettre à leurs utilisateurs de désactiver » les algorithmes de recommandation.

Ces derniers ne pourront « pas être utilisés » pour « déterminer des prix basés sur des préférences et des habitudes », précise le texte publié vendredi par l'Administration chinoise du cyberespace (CAC). Cette pratique « déraisonnable » est courante notamment dans le tourisme, où des applications de réservation de billets proposent des tarifs différents pour un même produit ou service en fonction du degré de fidélité d'un utilisateur.

La réglementation interdit par ailleurs le recours aux recommandations d'algorithmes pour les mineurs, afin de prévenir toute « addiction à internet ». Les algorithmes sont abondamment utilisés par les plateformes vidéo de divertissement, comme Douyin (version chinoise de TikTok), une application très consultée par les jeunes Chinois.

Ces nouvelles directives sont soumises à commentaires pendant un mois. L'entrée en vigueur potentielle de la réglementation n'est pas précisée. Les autorités chinoises se montrent ces derniers mois particulièrement intransigeants contre les géants du numérique, pour des pratiques jusque-là tolérées et largement répandues. Plusieurs mastodontes du secteur ont ainsi été épinglés en matière notamment de données personnelles, de concurrence et de droits des utilisateurs.

Pékin a depuis étendu sa campagne de « rectification » à d'autres secteurs dont les très lucratifs cours de soutien privés ou la livraison de repas. La Chine a adopté la semaine dernière une grande loi pour empêcher les collectes abusives de données personnelles en ligne par les géants du numérique. Aucune loi en revanche ne limite la récupération de données par le gouvernement.

Source : businessinsider.fr

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SOURCE: FRENCH PRESS TV