Washington ne tolérant pas l’expansion de la Chine, la CIA met en garde le Premier ministre israélien contre la présence des Chinois dans les territoires occupés.
William Burns, chef de la Central Intelligence Agency (CIA), a mis en garde Naftali Bennett, Premier ministre israélien, contre le danger des entreprises chinoises qui investissent dans les territoires occupés, notamment dans la technologie.
Bennett a, quant à lui, assuré Burns qui était en visite dans les territoires occupés la semaine dernière, que Tel-Aviv comprenait les préoccupations de Washington par rapport à la Chine.
Sous couvert d’anonymat, un haut responsable sioniste a déclaré que Tel-Aviv avait entamé ces derniers mois, des pourparlers avec l’administration Biden : ce dernier ayant soulevé des questions sur des projets spécifiques, tels que la participation de la Chine à la construction du métro de Tel-Aviv.
« Nous avons dit aux Américains que nous accueillons favorablement la coopération avec les sociétés de génie civil américaines dans les grands projets israéliens, mais ils refusent de participer aux appels d’offres », a-t-il indiqué.
À cet égard, George Soros, un investisseur américain bien connu des acteurs du marché financier et économique, a publié une note dans le Wall Street Journal dans laquelle il met en garde contre les menaces de la Chine de Xi Jingping sur l’économie de l’Occident.
Selon Soros, Xi est très nationaliste et veut que la Chine devienne la puissance incontestée du monde. Il accuse également le Parti communiste chinois d’avoir une vision léniniste, dans le sens où il utiliserait sa puissance politique et militaire pour réaliser ses aspirations.
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Mais les complots de la Maison-Blanche contre la Chine ne s’arrêtent pas là. Sur fond du retrait des troupes US d’Afghanistan, les experts sont loin d’exclure la possibilité d’établir une base militaire américaine en Asie centrale, marquant le début d’un complot d’envergure contre la Chine.
Conformément à la stratégie euroatlantique (Europe-Atlantique), les activités américaines en Asie centrale sont un jeu qui a été activement promu pour freiner l’expansion mondiale de Pékin au cours des deux ou trois dernières années, a estimé Andrey Serenko, expert auprès du centre russe d’études l’Afghanistan contemporain.
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La première étape de la mise en œuvre de la stratégie occidentale en Asie centrale consiste à transformer la présence militaro-politique américaine en Afghanistan, ce qui permettrait à Washington non seulement de sortir du piège de l’Afghanistan, mais aussi de créer de nouveaux défis graves pour la Chine.
De nombreux partis et élites ne manqueront pas de réagir à la présence américaine dans la région d’Asie centrale. Les États-Unis semblent vouloir diriger leur énergie, leur puissance et leurs aspirations pour contrer leurs rivaux en Eurasie.
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De toute évidence, Washington s’en prend ouvertement à Pékin, répandant systématiquement son piège politique le long des frontières occidentales de la Chine et des pays voisins en Afghanistan, au Pakistan et en Asie centrale.
Attendons de voir ce que la Chine fera dans ce nouveau jeu avec les États-Unis.