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Golfe Persique et ses ports ... " devenus un enfer pour Israël"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un navire israélien explose à Dubaï le 7 juillet (Archives)

Tout au long de septembre 2020, date à laquelle les Etats Unis d’Amérique ont annoncé officiellement la normalisation des relations Israël/Golfiens avec en toile de fond cet accord dit d'Abraham qui visaient à implanter l'entité sioniste dans le golfe Persique, quitte à  lui offrir l'espace nécessaire à espionner l'Iran, à déstabiliser le trafic énergétique inter Résistance à faire en sorte que étau balistique qui de Gaza au Liban en passant par la Syrie, étouffe l'entité, perd de sa force de dissuasion et de son efficacité, les israéliens n'ont cessé d'évoquer "l'endiguement de la menace iranienne" pour Sionistes et Golfiens comme principal cause de la normalisation.

Les Golfiens, eux, à commencer par Abou Dhbi et Manama, n'ont pas non plus refusé ce discours, eux qui commerce annuellement à la hauteur des milliards de dollars avec l'Iran en contournant d'ailleurs les sanctions US. Or ce samedi 14 août et pour la première fois depuis le début de ce concert d'Abraham, un couac s'est fait entendre, suscitant de nombreuses questions. Lequel?  Lors d’une interview exclusive accordée à i24NEWS le chef de la mission diplomatique israélienne aux Émirats arabes- unis, Eïtan Naeh, a déclaré qu’Israël et les Émirats arabes unis "partageaient un certain nombre d'intérêts communs qui vont au-delà de la simple menace iranienne" ou ce qui revient au même, ce n'est pas seulement l'Iran qui a motivé la normalisation, ou encore la normalisation ne s'est pas fait forcément contre l'Iran..

Est-ce le début d'une marche arrière? Plus d'un analyste tablerait sur cette possibilité qui se fait de plus en plus visible, rien qu'à voir le refus apeuré de l'axe US/GB/Israël à "riposter" à ce qu'il a qualifié d'abord de "frappe mortelle  iranienne"  contre le cargo-navire-espion Mercer Street le 29 juillet, avant de tourner la langue et de pointer un doigt accusateur vers Ansarallah et de l'en accuser, reconnaissant à travers lui, non plus une milice comme en 2015, mais une puissance militiaire de premier ordre, capable de paralyser non seulement le fluex de pétrole saoudien dans les ports et ce, à coup de drone ou d'essaim de drone, mais encore de chasser les navires de guerre et les cargos ennemis les mieux escortés qui soit, en l’occurrence par l'armada US/OTAN en milieux marins.

Au fait, une revue militaire comme The Drive, tout en décrivant la frappe contre Mercer Street, n'a fait que faire valoir les capacités de l'assaillant : Une opértaion planifiée "non pas sur un jour mais sur deux", et impliquant non pas "un seul drone mais plusieurs" et ce, de façon à ce quoi deux agents à bord, un capitaine et un agent de sécurité soient liquidés, par des appareils à sens unique ayant fait un trajet sans faute de 2000 km entre le Yémen et la mer d'OmanOr à cette attaque dont le modus operandi, l'arme et l'auteur semblent rester encore totalement ou partiellement inconnu, l'axe US/GB/Israel n'a pas osé répondre : les menaces ont été mais les actes ont manqué. Pourquoi? 

En effet, près d'un an de normalisation Israël/Golfiens s'est montré particulièrement peu rentable en termes de rapport qualité-prix: Certes le régime israélien s'est taillé une place de choix au sein du CentCom avec tout ce que cette ouverture lui offre en termes d'opérabilité anti-Résistance, mais il a perdu une bataille décisive au domicile, celle de Gaza qui a prouvé au monde entier que les missiles de la Résistance sont bien plus forts que ses F-35 et ceci, même Ben Zayed le reconnait désormais. la bataille  Epée de Qods, marqué par son volet naval énergétique lequel volet a vu les sites offshore israélien fermer leur porte sous les coups des missiles, ont même poussé l'entité à remettre en cause le pipeline Emirat-Eilat, quitte à se brouiller avec Abou Dhabi. 

Et ce n'était pas tout : en effet cette guerre des pétroliers qu'Israël a commencé, croyant au miracle de la normalisation, s'est non seulement soldé par une extension de la guerre du Levant au golfe Persique avec en toile de fond des pétroliers et des cargos visés, mais encore par une chasse jusqu'aboutiste du commerce naval israélien. Et on pense évidemment à la méga explosion au port de Jebel Ali du 7 juillet à Dubaï. 

 

Un document secret de la police de Dubaï révèle que l’incident du port de Jebel Ali, le mois dernier, s’est produit à la suite de l’explosion d’une bombe dans l’une des cargaisons garées dans le port, tuant 3 Israéliens et en blessant d’autres. La chaîne libanaise Al-Mayadeen a obtenu un document secret délivré par la police de Dubaï, concernant l’explosion dans la zone protégée du centre principal du port de Jebel Ali, le 7 juillet, classé comme « très important ». Le document faisait référence à « la présence d’une équipe d’ingénieurs israéliens composée de six personnes au moment de l’explosion dans le port », qui a été provoquée par « l’explosion d’une bombe dans l’une des cargaisons garées dans le port ». Le document a confirmé que « trois Israéliens ont été tués et deux grièvement blessés » à la suite de l’explosion. Douze travailleurs portuaires et 4 marins ont été transférés à l’hôpital royal de Dubaï, selon le rapport de la police. 

Lire plus: Réunion: le courant passe entre les marines iranienne et françaiseSelon l’enquête menée par la police, il ressort clairement de l’intensité de l’explosion, de sa localisation et de l’étendue de sa destruction que les explosifs étaient en général d’un type inconnu ! Les premières investigations ont révélé que le type d’explosif était inconnu et d’un type spécial, ce qui a pu provoquer une explosion terrifiante. Un peu à la manière du ciblage de Mercer Street, l'inconnu a été l'élément central. Evidemment il y a eu des arrestation mais la leçon tirée par cette "attaque" aura été ceci pour Israël: le rapport qualité-prix n'est pas au rendez-vous dans le cadre des accords d'Abraham.  Aux dernières nouvelles et après qu'Israël fut abandonné dan sl'affaire Mercer Street par le duo US/GB, c'est la France qui est appelé au secours.  La marine française a déployé des avions de patrouille maritime modernisés dans le détroit d'Hormuz, dans le golfe Persique.

Selon l'AERO Time, dans le cadre de l'initiative européenne de sensibilisation maritime dans le détroit d'Hormuz (EMASoH), la Marine française a déployé un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) modernisé au standard 6, le dernier en date. L'avion qui opérera depuis les Émirats arabes unis, fait partie de la flottille 23F de l'Aéronavale française, basée à Lann-Bihoué, dans l'ouest de la France. Reste qu ele soir de l'attaque contre Mercer Street, les navires français n'étaient pas loin et ils n'ont rien vu venir non plus. la réponse à SOS d'Israël n'est donc pas allé au delà de l'envoie d'un patrouilleur... 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV