Cette extension tout azimut de deux méga base russes en Syrie, Hmeimim et Tartous avec en toile de fond les capacités de déploiement des bombardiers stratégiques Tu-22 à Lattaquié et des travaux d'exploitation gazière à Tartous, ne devraient pas être pris pour le seul motif des branle-bas de combats dans le Nord de la Jordanie : loin s'en faux. Certes au bout de 11 ans de guerre contre la Syrie et ses alliés, les Yankee ont compris qu'en Syrie et face aux Russes, il ne serai jamais possible d'avoir de belles capacités de projection mais de là à rendre la rivalité géostratégique USA.Russie dans la région comme étant le seul coupable, c'est un pas qu'aucun analyste ne franchirait.
En février à peine quelques heures après que les termes d'un fort étrange contrat militaire USA/Jordanie face auquel les accords militaires Tel-Aviv-Amman, en vigueur depuis 1980, date de la normalisation ne pèsent pas, eurent fait une vive polémique au Parlement jordanien avec en toile de fond certains des députés qui dénonçaient la mise aux enchères de "l'Etat et de son armée à travers un accord inhabituelle louant en échange de 800 millions de dollars de rente annuelle à la cours, le ciel, la terre, les eaux jordaniennes aux Yankee, pour qu'ils puissent s'offrir un vaste champs d'action dans une zone limitrophes à l'Irak et à la Syrie mais aussi pourquoi pas au Liban, et en est de la Méditerranée, les médias ont fait état d'une tentative de coup d'état contre Abdellah II, mais une tentative puisqu'il s'agissait plutôt de faire peur au roi à son prince héritier pour qu'ils calment la fronde parlementaire et signent l'accord. Un coup de Biden puis la disparition de Netanyahu sous les coups de 4000 missiles de la Résistance ont fait paradoxalement la suite, Abdellah II ayant été intronisé "Pion-roi" de l'Amérique de Biden au Moyen Orient. A quoi rime ce projet?
Cet entretien soigneusement canalisé d'Abdullah II de Jordanie, qu'il vient d'accorder à CNN au bout d'une semaine de grâce auprès d'une Amérique qui après...
A vrai dire en Irak l'US Army s'est réduite au rang de simple "passeur de terroristes": des milliers d'opérations d'infiltration depuis la Syrie voisine ont échoué et les agents daechstes qu'ils pompent à bord des hélico en Irak ne sont capable que de faire sauter les marchés, de mettre le feu aux hôpitaux voire de faire descendre des pylônes électriques..; C'est réducteur pour une Amérique qui entre 2003 et 2007 a largué pas moins de 20000 bombes sur la Mésopotamie pour dire qu'elle gagne la terre depuis le ciel.
C'est un silence qui devrait bien faire peur aux Yankee : depuis quelques heures et alors même que Sadr City, à l'est de Bagdad comptait ses morts après un...
Qatar : En juin de cette année, l'armée américaine a fermé la base militaire d'as-Sayliyah et un centre d'approvisionnement en munitions appelé Falcon au Qatar, et transféré les troupes et du matériel en Jordanie. Il est probable que les États-Unis maintiendront leur base aérienne d'al-Udeid au Qatar.
Afghanistan : Le retrait de tous les troupes et équipements américains de ce pays est prévu de même que le transfert d'une partie d'entre eux vers les États-Unis et une autre vers les pays voisins tels que le Tadjikistan, le Pakistan, le Turkménistan et surtout la Jordanie. Selon les informations disponibles, 2 000 soldats américains ont été récemment transférés d'Afghanistan vers la Jordanie.
On s'en doute, l'une des principales raisons du transfert de troupes et d'équipements vers la Jordanie, réside dans la diminution de "la menace des frappes de missile dans la région du golfe Persique par l'Iran et ses forces d'appui". En outre, selon le département d'État américain, la Jordanie est un partenaire vital pour les États-Unis dans le domaine de la "sécurité régionale", ce qui veut dire que c'est à partir de la Jordanie que les USA entendent mener leurs principales opération d'espionnage, leurs principales opération de réseautage des terroristes, ou encore leur principales frappes aériennes ou assassinant ciblés.
L'armée américaine devrait également lancer sa mission de formation des forces de l’air jordanienne dans de nombreuses installations : la base navale à al-Humaimah, la base aérienne King Abdullah II, la base navale d’Aqaba, le centre d’entraînement de militaires jordaniens à al-Quwayrah, la base King Abdullah pour l’entraînement des forces spéciales jordaniennes, la base aérienne Prince Hassan, la base aérienne Prince Faisal et 15 bases frontalières avec l’Irak et la Syrie. Ceci, croient les stratèges du Pentagone aura comme un premier effet un renforcement net de la base US à al-Tanf où les "rats américains" sont pris au piège par les forces de la Résistance et où ces derniers ont perdu l'une de leur s dernières cartes à savoir l'appui aux frappes aériennes israéliennes contre la Syrie, depuis que la Russie a décidé de faire baver le culotté Israël avec ses Buk et autres pièce de la DCA.
Ce plan se veut une riposte à l'anneau balistique anti Israël qui depuis le Liban à Gaza en passant par la Syrie et la mer Rouge étouffe l'entité et fait d'elle un "fardeau" au lieu d'un"vecteur d'influence". La bataille de mai et ses 4000 missiles ayant réussi en à peu près quarante salves de tir aurait d'ailleurs prouvé le bien fondé de ce contre-plan si toutefois la partie d'en face n'avait pas une longueur d'avance.
Puisque les unités de drones, aériennes s'apprêtent à lancer des frappes "massives" contre la Résistance irakienne et est syrienne, quitte à couper la prolongation géostratégique Iran-Irak-Syrie-Méditerranée-Liban, qu'elles s’apprêtent à en subir les conséquences et à voir s'enflammer le "paramètre palestinien". Les stratèges du Pentagone n'auraient jamais pensé sans doute à ce que les 14 bases qu'ils allaient occuper, ils l'occuperaient dans un pays dont la population est à 70% d'origine palestinienne. Même la reine est une palestinienne. Pour ces jordaniens qui ont franchi les frontières avec la Cisjordanie pour porter secours en mai aux palestiniens victimes de l'armée sioniste, Américains et Israéliens reviennent au même. Des drones et des missiles anti US anti Israël pourraient dorénavant être tirés non pas seulement d'Al Anbar, de Deir ez Zor ou de Gaza mais aussi de la Jordanie. La perspective d'une Aïn al Asadisation de la base aérienne de Muwaffaq al-Salti n'est pas loin. les plans sur le papier ne répondent pas toujours à la réalité...