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Zoom Afrique du 9 août 2021

Ambassade du Cameroun aux États-Unis.

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Certains personnels diplomatiques à l’Ambassade du Cameroun au pays de l’Oncle Sam vont sans doute subir les conséquences de la nouvelle politique d’accréditation des diplomates étrangers par les USA. Qu'en est-il des diplomates occidentaux en Afrique ?

Actualité en Afrique :

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  • Lancement de l’acte 2 du Marché international de l’artisanat du Togo
  • Le Soudan veut acheter 1000 mégawatts d'électricité à l'Ethiopie
     

 

Analyses de la rédaction :

1. Mozambique : l'Occident sur le banc des remplaçants !

Au Mozambique, plus de place pour l’Occident qui est obligé de s’installer dans les tribunes pour voir Maputo et les pays de la sous-région combattre le terrorisme.

Les pays d'Afrique australe ont officiellement lancé lundi une mission militaire régionale visant à aider le Mozambique à lutter contre les terroristes et reprendre le contrôle de sa province septentrionale, riche en gaz.

Le président mozambicain Filipe Nyusi et son homologue botswanais Masisi ont inauguré la mission de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) au Mozambique (Sanim) lors d'une cérémonie à Pemba, capitale de la province de Cabo Delgado, dans le nord du Mozambique.

Soutenues par les troupes régionales, les forces mozambicaines ont annoncé dimanche avoir chassé les terroristes de Mocimboa da Praia, la ville portuaire, devenue depuis un an le bastion des groupes terroristes de Daech.

"Le contrôle de la ville de Mocimboa da Praia et le retour progressif des mouvements entre Palma et Mocimboa da Praia sont le produit de la bravoure et de l'effort concerté des forces dans le but de ramener rapidement la stabilité dans la région", a ajouté le président Nyusi.

En juillet, le Rwanda a envoyé 1.000 soldats pour renforcer l'armée mozambicaine. Une semaine plus tard, les États membres du bloc des 16 nations de la SADC ont commencé à déployer des troupes.

Si aucune précision n'a été apportée de source officielle sur la taille du contingent de la Sanim ou son calendrier de déploiement, on indiquait de source proche des forces armées sud-africaines - colonne vertébrale du contingent -, que la Sanim pourrait compter à terme jusqu'à 3.000 militaires.

Conjointement les forces armées sous régionale, les résultats apportés au Mozambique sont énormes. En si peu de temps, les avancées militaires sont considérables, à l’instar de ce qui s’est passé dans le Moyen-Orient, et particulièrement en Syrie.

Cela a été prouvé depuis plusieurs années, qu’avec les aides militaires occidentales, le terrorisme et l’insécurité sont grandissants. Mais avec des alliances régionales, ou même internationales, mais avec de vrais partenaires qui luttent contre le terrorisme et non avec ceux pour qui le terrorisme est un bénéfice, il est clair que les résultats sont bel et bien là. On a pu également constater l’aide militaire française au Mali et dans le Sahel, et on a pu aussi voir l’aide militaire américaine en Somalie.
Bref, partout où l’Occident passe, le terrorisme se développe, se métastase, et se renforce considérablement. La coopération terroriste/Occident n’est plus dissociable, et ce n’est plus un secret pour personne.

 

2. Burkina Faso : le pays ne reculera plus !

Au moins 12 soldats burkinabè ont été tués et 8 blessés dimanche, lors d'une attaque des membres de groupes terroristes dans le nord-ouest du Burkina Faso, près de la frontière du Mali, a annoncé lundi le ministère de la Communication.

Une escorte "d'éléments de l'armée de terre et du Groupe d'action rapide de surveillance et d'intervention est tombée dans une embuscade", dans la région de la Boucle du Mouhoun (nord-ouest), indique un communiqué du ministre de la Communication, Ousséni Tamboura.

Mais le Burkina Faso ne recule pas !

Une unité spéciale des forces armées burkinabè a "neutralisé" deux "cadres terroristes" dans la province de la Kossi, région de la Boucle du Mouhoun dans le nord-est du Burkina Faso, suite à des échanges de tirs, a annoncé dimanche le ministère en charge de la Communication dans un communiqué transmis aux médias.

"Suite à des échanges de tirs (...), le chef terroriste Sidibé Ousmane alias Mouslim a été abattu ainsi que son formateur spirituel Bandé Amadou", a écrit le ministère de la Communication, précisant que les deux hommes sont des natifs de Diamasso, et qu’ils étaient recherchés par les forces de défense et de sécurité.

La même source souligne que les deux hommes sont les "auteurs de plusieurs actes d'intimidation et de harcèlement des populations dans la zone", notamment dans la Boucle du Mouhoun (nord-est).

Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d'attaques terroristes ayant fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés internes.

La guerre contre le terrorisme continue, l’Occident qui envoie ses mercenaires daechistes à l’assaut du Burkina Faso, car le pays a décidé de régler le problème sécuritaire en interne et sans pseudo-aide de la France.

Ce qui fait que l’objectif est de faire tomber le Burkina et même les autres pays du Sahel, car ils emboîtent le pas au Burkina Faso.

Les populations du Sahel sont de plus en plus décidées à prendre les armes afin d’épauler les armées nationales. Ce qui veut dire qu’un énorme bloc de défense antiterroriste est en train de se mettre en place au Sahel. Mais ces populations ne s’arrêteront pas seulement aux groupes terroristes dans la région, mais elles voudront également s’attaquer à la racine réelle du problème, à savoir l’emprise de l’Occident néocolonialiste sur le continent africain. Un énorme bloc de la résistance africaine est en train de voir le jour, et sème la panique dans le clan occidental.

 

3. Cameroun : les USA continuent les provocations !

Les États-Unis font encore des siennes.

Certains personnels diplomatiques à l’Ambassade du Cameroun au pays de l’Oncle Sam, en place depuis plus d’une décennie, vont sans doute subir les conséquences de la nouvelle politique d’accréditation des diplomates étrangers dévoilée le 2 août 2021 par le Département d’État des États-Unis.

Dans le document publié sur son site, le ministère du gouvernement Joe Biden, en charge des relations internationales, a indiqué que désormais, la durée de l'accréditation des personnes affectées à une mission étrangère bilatérale en tant qu’agent diplomatique, personnel administratif et technique, fonctionnaire consulaire, employé consulaire, personnel de service ou membre du personnel, sera limitée à une durée maximale de 60 mois (cinq ans) à compter de la date à laquelle les fonctions bilatérales sont prises en charge aux États-Unis.

Toutefois, dans chaque mission diplomatique, cette nouvelle règle ne s’applique pas à l’Ambassadeur et à son adjoint.

Ce qui est un comble pour une Amérique qui a, et ce depuis plusieurs décennies maintenant la même équipe diplomatique en Afrique.

L’Afrique devrait également décider que les « hommes d’Afrique » ou même diplomates devraient rester avec une durée indéterminée sur le continent africain.

D’ailleurs, les ambassadeurs occidentaux respectent généralement la durée déterminer pour allant de 3 à 5 ans, par contre, ils font généralement des tournantes entre pays africains, et ce, peu importe l’administration américaine, au pouvoir.

Et surtout, même si les ambassadeurs se permettent des égards.

En rappel, la dernière en date, le haut diplomate français est accusé de gestes et de paroles sexistes, ainsi que de violences sexuelles. Dans un article publié le 19 septembre, se fait l’écho d’une enquête interne du ministère des Affaires étrangères visant Gilles Huberson, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, passé précédemment au Mali de 2013 à 2016.

Et ce n’est que plusieurs années après que Paris a commencé à se pencher sur le dossier. En 2020, le Quai d’Orsay a simplement confirmé que des “vérifications sont toujours en cours”.

Les témoignages déplorent également un sentiment “d’humiliation” et “d’infantilisation”, alors que l’ambassadeur aurait multiplié les usages d’invectives comme “jeune fille” ou “mademoiselle” à des femmes mariées.

Le ministère des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian était-il informé de ces agissements quand Gille Huberson a pris place en Côte d’Ivoire ?

Évidemment que ce genre d'affaires est généralement rapidement étouffé surtout lorsque cela concerne l’Afrique. Mais cela reflète toutefois le niveau des Occidentaux présents sur le continent africain.

Au lieu que ce soient les États-Unis qui prennent ce genre de mesure pour les Africains, il est clair que c’est plutôt à l’Afrique de prendre des mesures concrètes concernant les représentations diplomatiques.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV