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Aéroport de Kaboul bientôt aux mains des takfiristes?  

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des soldats turcs et des policiers afghans arrivent sur les lieux d'un attentat suicide contre un véhicule diplomatique turc à Kaboul, le 26 février 2015. ©AFP

« Téhéran regarde d’un œil sceptique l’intervention de la Turquie en Afghanistan », a-t-on appris de l’édition arabe du quotidien Independent

Dans un article intitulé « la présence de la Turquie en Afghanistan et la préoccupation des pays voisins », The Independent se penche sur l’intervention directe de la Turquie dans le dossier afghan. 

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Pour les milieux politiques en Iran, la Turquie s’est laissé transformer en un passage pour les terroristes voulant se rendre en Irak et en Syrie, notamment après son intervention en Syrie, en Libye et en Irak depuis une décennie.

En plus, la Turquie a exploité les terroristes et les extrémistes opérant en Syrie pour épauler Bakou dans les conflits opposant l’Arménie à la République d’Azerbaïdjan. Il se peut donc que la prise de contrôle de l’aéroport de Kaboul par la Turquie entraîne le transfert de groupes d’extrémistes vers l’Afghanistan afin d’y renforcer l’influence de la Turquie. 

En s’installant en Afghanistan, la Turquie pourrait offrir aux extrémistes une nouvelle base en vue d’y renforcer son influence d’une part et de les garder à distance de ses frontières de l’autre. 

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Ces objectifs d’Ankara ne plaisent pas à d’autres parties actives en Afghanistan et en Asie centrale. L’Iran, l’Inde, la Chine et la Russie voient en la présence de la Turquie et ses extrémistes une source de menace pour leur sécurité, car les agissements des groupes d’extrémistes en Afghanistan et aux frontières de la Chine, de l’Inde et du sud de la Russie menacent les intérêts économiques et sécuritaires de ces pays, d’autant plus que Recep Tayyip Erdogan pourrait les exploiter pour renforcer sa position économique sue l’échiquier mondial. 

Côté russe, Moscou soutient en quelque sorte le retour des talibans au pouvoir en Afghanistan, car ces derniers pourraient empêcher la résurgence de Daech ; ce qui constitue une vraie source de préoccupation pour Moscou. 

Pour leur part, les Iraniens craignent que les évolutions ne se produisent de manière à aboutir à une confrontation entre Téhéran et les Talibans, ce qui ne sera pas dans l’intérêt de la République islamique d’Iran dans les conditions actuelles du monde.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV