Convois logistiques, bases militaires, siège de la CIA, les médias mainstream y maintiennent un black out total mais les Yankees commencent à s'essouffler en Irak.
Le 4 août, un groupe de la Résistance irakienne, Saryat Qasim al-Jabbarin a attaqué un convoi transportant des fournitures logistiques et du matériel pour la coalition dirigée par les États-Unis dans la province sud irakienne de Dhi Qar.
Les membres du groupe ont ciblé le convoi avec un engin explosif improvisé mais l’explosion aura été l'une des plus violents jamais enregistrées depuis le début de la campagne anti US alors qu'il passait sur une route près de la ville de Nasiriyah, chef-lieu de Dhi Qar. Selon des témoins le convois transportait des armes sensibles en provenance du Koweït. Toujours est-il qu'au cours des dernières semaines, Saryat Qasim al-Jabbarin a intensifié ses attaques contre les convois de ravitaillement de la coalition US. Le 29 juillet, le groupe attaque quatre convois de ravitaillement à Dhi Qar, la province méridionale d'al-Diwaniyah et la province centrale de Babylone. Le 30 juillet, un cinquième convoi est pris pour cible à Babylone.
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Mais ce n'était pas tout: Plus de huit heures après l'attaque contre le convoi de ravitaillement de la coalition dirigée par les États-Unis, un véhicule blindé de la société de sécurité de l'Euphrate, qui garde les convois de ravitaillement et fournit d'autres services à la coalition, a été visé par un engin piégé magnétique dans le district de Karada au centre de la capitale irakienne, Bagdad. Un double coup militaire et de Renseignement ? Évidemment.
Au fait le Pentagone commence à s’interroger sur la réelle possibilité de maintenir ses troupes en Irak.
Le gouvernement du Premier ministre, Mostafa al-Kazemi, tient à assurer toutes les parties concernées que ce qui a été convenu à Washington est un retrait complet des forces américaines des terres irakiennes, selon des sources proches de la délégation irakienne, dirigée par le conseiller à la sécurité nationale Qassem al-Araji.
Une source accompagnant Al-Araji a expliqué, dans une interview au quotidien libanais, Al-Akhbar, qu’après le retrait, il n’y restera que les entraîneurs et conseillers auxquels l'Irak a demandé l'aide, ainsi qu'une série de services logistiques dont l'existence s’avère indispensable. Il a ajouté que le retrait aura lieu conformément à l'accord de 2008 qui a parrainé le premier retrait des Américains en 2011, avant leur retour en 2014, sans aucune modification.
« L'accord inclut le retrait complet de 2 500 troupes d'Irak, y compris ceux stationnés à l'aéroport de Bagdad, ainsi que le démantèlement de deux bases, Aïn al-Asad dans l'ouest de Bagdad et al-Harir à Erbil », a-t-il indiqué.
Selon le journal libanais, les Américains veulent transférer la base d'Aïn al-Asad en Jordanie, car ils y voient un meilleur emplacement pour la sécurité d'Israël, notamment dans le domaine de l'interception de missiles. La base de Harir sera également transférée, au Koweït.
Un déplacement des bases US d'Irak vers la Jordanie ou le Koweït est une solution dans l'immédiat, la Resistance exigeant la disparition des USA du paysage irakien. Évidemment les US comptent sur forces secrètes et la possibilité qu'ils sèment le trouble en Irak comme en Afghanistan et prier ensuite pour que les GI's reviennent. Ce scénario a l'afghane est-il possible en Irak? Pas vraiment tant qu'il y a une Résistance irakienne qui déniche les bases les plus secrètes de la CIA et du Mossad et qu'elle les pulvérise sous les coups de ses drones et missiles.