Les hauts gradés du Pentagone semblent attirés par le succès de la Résistance et de ses alliés à mettre fin aux espoirs de l’Occident de vouloir renverser le gouvernement de Bachar al-Assad en Syrie, puisqu'ils chercheraient désormais à remplacer leur guerre en cours en Afghanistan par une guerre combinée comme celle en Syrie, indique Global Research en référence aux rapports publiés par la presse occidentale.
The Daily Telegraph a en effet rapporté la semaine dernière que Londres envisageait un déploiement sans fin de forces spéciales d'élite en Afghanistan pour fournir une formation et des conseils aux unités afghanes, rappelle le centre de recherches qui cite également le New York Times qui rapporte dans le même temps que la Maison Blanche approuve que le général Austin S. Miller, haut commandant américain, restera en Afghanistan pendant encore au moins deux semaines, bien que le retrait des troupes américaines soit terminé.
Les États-Unis œuvrent vraisemblablement d’arrache-pied pour remplacer la guerre en cours en Afghanistan par une guerre combinée comme celle en Syrie, d'après Global Research qui ne manque pas de noter que le succès fulgurant de la l’axe de la Résistance à assurer la survie du gouvernement de Bachar al-Assad en Syrie est un modèle pour les commandants du Pentagone. Ainsi, Miller aidera à transformer la mission militaire américaine en une guerre hybride.
En effet, Washington cherche à délocaliser des troupes de première classe, des drones, des bombardiers et des moyens de renseignement dans des installations militaires appropriées en Ouzbékistan et au Tadjikistan pour les déployer au moment opportun dans la guerre contre les talibans.
Comme en Syrie, les milices afghanes pourraient être déployées dans la lutte contre les talibans étant donné que les chefs de guerre afghans ont déjà travaillé avec le Pentagone et la CIA, et que les compagnies sécuritaires du Pentagone sont très influentes dans cette politique. Tout ceci encourage la Maison Blanche à prolonger leurs contrats.
Force est de constater que la nouvelle stratégie américaine consiste à renforcer la capacité des forces afghanes à empêcher les talibans de prendre le contrôle total de la guerre sans que les États-Unis ne prennent le relais ; multiplier les opérations aériennes sans recourir au déploiement terrestre et mener une guerre d’usure pour faire comprendre aux talibans que la négociation est la seule alternative pour la résolution de la guerre.
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A l'imitation de la stratégie de l'Iran et de la Russie, présents à la demande du gouvernement, en Syrie, les Etats-Unis vont expliquer leur présence en Afghanistan par une prétendue invitation du gouvernement de Kaboul. Si cette stratégie se réalise, d'autres pays de l'OTAN devraient s'engager, comme ils l'ont fait en Syrie et en Irak, et se ranger du côté des milices ou des unités militaires afghanes.
Mais, pour des raisons géopolitiques, les États-Unis et l'OTAN sont déterminés à maintenir leur présence en tant que forces étrangères dominantes sur la scène afghane. Washington pense que les pays de la région, tels que la Russie, la Chine, l'Iran ou le Pakistan, peuvent s'opposer fermement à la présence à long terme des États-Unis ou de l'OTAN en Afghanistan, mais ils n'affronteront pas les États-Unis.
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Reste à savoir si la stratégie américaine de la guerre hybride en Afghanistan fonctionnera. Il va falloir attendre plusieurs mois pour avoir une réponse, mais la question reste relativement ambiguë, car, la défaite humiliante des talibans a placé les États-Unis face à de profonds défis dans la région. C'est donc de nature, une stratégie risquée puisque rien ne dit que les talibans ne résisteront pas et que par conséquent, d'autres vies américaines seront mises en danger.