Des experts et des observateurs politiques évoquent des informations et des preuves qui confirment le rôle du régime israélien dans la crise du barrage de la Renaissance, avertissant que ce projet vise à retirer l’Égypte de la carte.
Les experts affirment que l’Éthiopie a promis d’exporter l’eau excédentaire du barrage de la Renaissance vers Israël, elle a donc stocké l’eau dans de grandes piscines.
Ils soulignent que la solution militaire à la crise du barrage de la Renaissance reste sur la table parce que la réduction de la part d’eau de l’Égypte menace son existence et l’Égypte a averti l’Éthiopie qu’elle ne peut pas développer son économie au détriment des intérêts de l’Égypte.
Selon les experts, l’Égypte utilisera tous les moyens diplomatiques et politiques avant d’envisager l’option militaire.
Les experts en droit international affirment également que l’Éthiopie, avec la coopération d’Israël et des États-Unis, planifie depuis de nombreuses années l’élimination de l’Égypte de la carte.
Ces experts soulignent que tous les membres permanents du Conseil de sécurité à savoir les États-Unis, qui semblent avoir des liens étroits avec l’Égypte, se sont alliés contre l’Égypte.
Mais le barrage de la Renaissance n’est qu’un des leviers de pression sur l’Égypte. Il y a aussi les liens Résistance-Le Caire qui inquiètent profondément Israël.
Selon l’agence de presse iranienne Fars, des sources égyptiennes bien informées ont rapporté que Tel-Aviv avait fait pression sur le médiateur égyptien dans les affaires d’échange de prisonniers, le processus de reconstruction de la bande de Gaza et l’accord de cessez-le-feu à long terme pour arracher des concessions à la Résistance palestinienne.
Selon ces sources, la délégation sécuritaire israélienne, qui est arrivée récemment au Caire, a proféré ces allégations et a déclaré que l’Égypte disposait de nombreuses cartes pour faire pression sur le Hamas pour le forcer à faire avancer l’accord et à faire des concessions.
Des sources égyptiennes ont déclaré que Le Caire avait récemment tenté d’arrêter la pression lors de plusieurs contacts avec Tel-Aviv, et que certains responsables du renseignement égyptiens avaient déclaré lors des pourparlers avec la Turquie sur la normalisation des relations avec Ankara qu’ils étaient prêts à intervenir dans l’affaire d’échange de prisonniers, ce qu’Ankara a catégoriquement nié.
Le rapport ajoute qu’après des contacts mutuels entre Le Caire et Tel-Aviv et avec la coordination du Hamas, les trois parties sont parvenues à un accord sur un nouveau mécanisme pour acheminer l’aide financière du Qatar à la bande de Gaza.
Le transfert d’argent est garanti par les banques palestiniennes basées dans la bande de Gaza, et le comité qatari reçoit l’argent des banques et le transfère à Post Bank pour distribuer l’argent à la population, à condition que les autorités de Tel-Aviv examinent les noms de ceux qui utilisent cet argent.