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A Deir ez-Zor la Résistance s’apprête à une méga chasse... Apache, Cobra, F-16 y passeraient

Crash d'un hélico US en Afghanistan (Archives)

Le piège se referme entièrement sur le Pentagone : Après un premier méga choc crée par cinq frappes aux roquettes « tactiques » de 107 et de 122 mm ailés, frappes lancées depuis al-Mayadin, haut lieu de la Résistance, dans le sud-est de Deir ez-Zor en direction du Nord où les Américains ont érigé une véritable citadelle de pillage, incluant le site pétrolier d’al-Omar et gazier de Connoco, frappes qui ont lieu avec une cadence à couper le souffle, puisque produites presque tous les deux jours entre le 28 juin et le 14 juillet sur fond de panique généralisée dans les rangs des officiers de force spéciales US qui depuis 2015 se la coulaient excessivement douce en Syrie orientale à la faveur des FDS et des Daechistes qui leur servaient de bouclier humain, les Etats-Unis d’Amérique qui feignent en ce moment même d’être à même de mener des guerres croisées ant Résistance, anti Chine, anti Russie, dans les quatre coins du monde, a fini par riposter. Et comment ?

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Ont-ils envoyé leur flotte « golfienne » de centaines de F-16, F-15, F-18, voire F-22 et F-35 Adir israéliens à bombarder comme le 26 juin le point de passage syro-irakienne Abou Kamal-Qaem pour y raser à coup de GBU pesant plus d’une tonne, tout ce qu’il s’y trouve de stocks sous terrains de roquettes tactiques, de missiles ou de drones de la Résistance ? Ont-ils poussé l’armada méditerranéenne de l’OTAN à tirer comme du temps de Trump quelques salves de Tomahawk contre al-Mayadin ? Ou ont-ils exigé d’Israël qui depuis la bataille balistique de mai se fait si petit qu’on ne le voit presque plus de lancer un nouvel épisode de leur fameuse campagne de guerre dans la guerre contre la Syrie avec en toile de fond la manifestation des F-16 dans le ciel d’al-Tanf pour frapper « l’Iran et ses mandataires » à Deir ez-Zor ? Eh bien la réponse à toutes ces questions est un grand Non.

La première puissance du monde à qui depuis l’arrivée de Biden ne fait que bomber le torse, a riposté en lançant des attaques aveugles contre villages et les localités situés tout autour d’al-Omar et de Connoco. Terrorisée à l’idée d’avoir à vivre désormais ce qu’elle vit à Ain al-Asad, à Erbil, à Balad et dans la zone verte de Bagdad, l’armée américaine s’est d’abord attaquée au village d’« -al-Mariyaa », situé dans la région d’al-Hassan, à l’ouest de Deir ez-Zor, tout en y établissant un couvre-feu et y lançant des fouilles folles.

Puis elle en est venue aux mains aux populations sans défense d’« al-Bassira », à al-Jazi, là encore non loin d’al-Omar et de Connoco sans pour autant risquer un débarquement au sol, les forces spécialistes US-Franc-British se trouvant toujours à bord des hélicos, alors même que les FDS menaient des opérations de recherche et de liquidation de civils. Le but ? Localiser des entrepôts de « missiles et de roquettes et de drones » que les Yankee croient avoir été dissimulés dans des villages environnant leurs bases, puisque même dotée de centaines de radars et de satellites, l’US Army est aveugle, elle ne peut ni intercepter drones missiles de la Résistance ni  en retrouver l’emplacement.

D’où d’ailleurs ce méga coup de bluff que fuit l’annonce du déploiement des Patriot à Deir ez-Zor juste après la cinquième attaque de la Résistance contre al-Omar car à vrai dire, ces batteries de Patriot plus des « C-Ram » plus des « Avenger » se trouvent depuis trois ans sur les lieux et que les GI’s savent parfaitement qu’ils ne peuvent compter sur.

Mais la scandaleuse riposte US à la quintuple frappe de la Résistance, qui déjà dans son premier volet pré cité prouve une nette réduction du camp d’action aérienne US en Syrie orientale, a pris une autre forme, constituant là encore un autre aveu d’impuissance : A l’instigation des USA, les FDS ont fait sauter le principal oléoduc transitant la province et contrôlé par l’armée, façon de faire comprendre à la Résistance que si le pétrole syrien, l’Amérique ne le vole pas, il est hors de question qu’elle le restitue à l’Etat syrien.

Mais les stratèges du Pentagone croient-ils réellement ces mesures à même de contrer la dynamique de guerre anti US qui a débordé depuis fin juin les frontières irakiennes pour venir frapper en plein cœur l’US Army sur les lieux de ses pillages et crimes ?

Vendredi, SouthFront a fait d’un débarquement éclair des unités du Hezbollah libanais à al-Mayadin qui y viennent visiblement en place ou à l’appui des combattants de la Résistance irakienne. Et ce serait faux de croire que le Hezbollah se déplace pour rien : Citant le MIG britannique qui suit avec inquiétude les évolutions sur le terrain, le site libanais écrit : « Le Hezbollah a déployé des combattants à la périphérie de la ville d'al-Mayadin à Deir ez-Zor en Syrie. Les combattants du Hezbollah se seraient positionnés à al-Shabli, jusqu’ici sous contrôle des combattants irakiens de « Liwa Abu al-Fadhal al-Abbas », à l’origine des frappes tonitruantes de ces derniers jours contre les américains ».

Qu’a apporté le Hezbollah avec lui ?  

« Selon SOHR, le Hezbollah aurait déployé des lance-roquettes et un certain nombre de canons antiaériens de 23 mm près de sa nouvelle base. Les raisons de la remise de la base militaire au Hezbollah restent inconnues », a déclaré le groupe de surveillance basé à Londres dans son rapport qui s’étonne de ce déploiement soudain. Le Hezbollah maintient en effet une très faible présence dans la campagne méridionale de Deir ez-Zor, où les forces syriennes et irakiennes soutenues, veillent à la sécurité de la frontière syro-irakienne. Au fait, al-Mayadin est situé à quelques kilomètres des bases de la coalition dirigée par les États-Unis sur la rive est de l'Euphrate. Et tout ceci n’augure rien de bon pour les Américains. »

Et SouthFront ne croit pas si bien dire : Au train où vont les événements, l’axe de la Résistance mise sur des surprises "aérienne" à faire aux hélicos et aux avions de combat de la coalition. Car qui dit que le Hezbollah qui pas plus tard que ce vendredi a battu un nouveau drone israélien dans le sud du Liban et qui s’est fait nettement distingué au mois de mai par sa contribution plus qu’effective aux opérations de "jimming" anti DCA israéliennes, a pris ses quartier à al-Mayadin uniquement pour tirer des salves de roquettes Arash-4 sur l’Amérique. Même Danna Stroul, sous-secrétaire du Pentagone qui dénonçant vendredi sur la chaîne américaine arabophone al-Hura l’Iran de « pire menace contre les USA au Moyen-Orient » n’a pas osé de qualifier cette fois le Hezbollah de « mandataire de l’Iran » mais a avoué que la résistance libanaise est « très puissante » et que « c’est une force émergente » avec qui l’Amérique devra compter.

Missile anti-hélicoptère Qaëm/Mashreghnews

Eh bien qu’elle le fasse : les lance-roquettes du Hezbollah à al-Mayadin, pourraient bien cacher des batteries de missiles anti hélicoptère Raad-2 qui utilisent des missiles Taer ayant une portée de 50 kilomètres. Ce système qui se compose de deux ensembles de lanceurs à quatre tubes et qui est capables de doubler la portée utile contre les hélicoptères ennemis a la capacité de tirer quatre missiles sur les hélico US qui semblent trop sûrs d’eux ces jours-ci, quand ils survolent les zones civiles de l’est syrien.

Raad-2 est aussi équipé de radar électro-optique Sepehr-14 dont la portée est de 50 kilomètres. "Sepehr-14" est capable de verrouiller sur sa cible que ce soit un Apache ou un Cobra qu’on sait être muni de Hellfire et de Hidera-70. Il s’agit d’un dispositif non pas de « tir et oubli », méthode des couillons mais de combat et de confrontation sol-air, comme sait si bien le faire la Résistance libanaise. Puis c’est un système apte à s’engager sur plusieurs cibles ayant une vitesse de tir qui s’ajoute à la vitesse du missile Taer.

Mais Taer pourrait n’être que la seule surprise du Hezbollah pour les troupes US qui, confus, continent à s’ébattre pour rester un peu plus longtemps en Syrie orientale : Il devrait y avoir aussi le missile Qaem, semi-lourd; il a la capacité de détruire des cibles mobiles à faible vitesse et à basse altitude, en particulier les hélicoptères équipés de niveaux de blindage robustes. La méthode de guidage de ce missile, au lieu de commander la ligne de mire et de transmettre des commandes à travers le fil connecté à l'extrémité du missile est basé sur le guidage laser.

Tout ceci rend le maintien de troupe, particulièrement difficile aux Yankee surtout que les Russes, longtemps patients face aux agissements pétrolier US à Deir ez-Zor et à Hassaké et à Qamishli, semblent vouloir accomplir de commun accord avec la Résistance leur bataille anti pillage pétrolier avec ses frappes à Iskander qui viennent d’avoir lieu contre les réseaux de contrebande entretenu par le Sultan Erdogan à Idlib. : " Il s'agit d'Iskander-M OTRK que la Russie utilise activement  pour lancer des frappes précises contre les terroristes locaux. Sur les images vidéo présentées, vous pouvez voir le déploiement opérationnel et la préparation au combat de l'Iskander-M OTRK. Selon certaines informations, la vidéo a été tournée dans la province syrienne de Lattaquié, tandis que l'attaque a été menée contre des terroristes à Idlib.", dit Avia.pro, site militaire russe. 

Vidéo: frappe à Iskandar russe contre Idlib, 16 juillet/Avia.pro

Un petit détail important : L'armée russe stationnée en Syrie a reçu le droit légal d'abattre tout avion militaire américain et d'attaquer le personnel militaire américain si nécessaire, même si ses forces et ses bases ne sont pas attaquées : « Une telle information a été annoncée par l'édition "Militaire bulgare" qui note que la présence de l'armée américaine en Syrie n'est acceptée par aucune des parties en présence (Syrie et Résistance) et qu'en fait, la présence US ne s’explique plus dans la mesure où Daech n’existe presque plus »… Sacré Poutine qui sait comment agir en synchronie avec ses partenaires et rendre le coup doublement mortel!

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SOURCE: FRENCH PRESS TV