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Frappes "massives" d'Israël contre Abou Kamal/Al Mayadin a tourné court... Ultime coup raté US/Israël avant le "shift power"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La DCA syrienne fait son apparition à l'est de la Syrie.(Al Alam)

Jusqu’en 2018, date de sa libération des mains de Daech-USA par l’armée syrienne et la Résistance irakienne, le point de passage stratégique d’Abou Kamal a été la principale voie de transit des terroristes daechistes qui fuyaient à bord des hélicos US la Syrie pour Al Anbar où appuyer les GI’s. Que dans la nuit de mardi à mercredi 12 janvier, les F-16 israéliens, si terriblement limités sur le front sud syrien par une frontière syro-sud libanais totalement barricadés à la faveur des batteries de missiles anti missiles made in Iran, Khordad-3 entre autres, en viennent, à l’instigation US, à frapper les positions de l’armée syrienne et de ses alliés de la Résistance à Abou Kamal et al-Mayadin, hauts lieux de la Résistance et ce, au risque de se faire ratatiner dans le ciel jordano-irakien, cela veut dire que l’axe USA-Israël se trouvent dans de beaux draps.

 Ces trois derniers jours, soit à l’approche du "shit power" sanglant qui est sur le point de se dérouler à Washington, cet axe s’est livré à une série de mesures folles que les médias occidentaux ont faussement décrit comme étant des tentatives de Trump destinée compromettre tout deal possible Biden/Iran mais qui à regarder de près ne sont que de lamentable fuites en avant visant à débloquer un état désormais irréversible : le siège total d’Israël, un Israël abandonné par une Amérique aux abois. En Irak les principales artères de communication du Pentagone par où transitaient il y a pas si longtemps encore et  depuis la Syrie, le Koweït et la Jordanie armes et terroristes à destination d’Al-Anbar (ouest Irak) pour affaiblir la Résistance irakienne, et tenter de « déverrouiller » le point de passage Abou Kamal/Qaem à des fins d’infiltrations terroristes, sont de facto coupées, les convois militaires US n’ayant plus aucune chance de traverser Nasseriyah, Diwaniyah, … sans « incident ».

A Deir ez-Zor, où les USA ont tenté cette semaine de fortifier leur base et installations de contrebande de pétrole à al Omar, les attaques anti US ont connu telle une montée en flèche que le CentCom a décidé d’épuiser dans ses réserves en Daech à Hassake et à injecter une bonne dose de terroristes à al-Tanf et à al Omar, façon de se protéger des attaques croissantes. Il y a deux jours le Centcom a même commis la faute de liquider le chef de la principale tribu d’al Omar, croyant pouvoir inverser la tendance. Mais c’est sans espoir : l’est syrien est désormais un front totalement ouvert contre Israël et ce ne serait pas les raids aériens de pacotille qui y changerait quoi que ce soit.

Mardi soir à 1.10 H locale, alors que les F-16 israéliens avaient pour mission de « démanteler depuis l’air » les camps  de l’armée syrienne et de la « Force Qods »  à Abou Kamal et à Al Mayadin, ils se trouvaient face à un premier écueil de taille, les capacités de DCA syrienne qu’Israël a tenté depuis décembre 2020 de détruire via ses raids visant Damas, Homs voire Masyaf sans réussir. Les F 16 ne savaient pas ainsi si oui ou non ils auraient à subir des missiles anti missile. Ils ont donc évité de tirer depuis le ciel d’Al Tanf que le CentCom dit protéger via sa flotte aérienne. Et pourtant et selon une toute dernière information, les « radars déployés »  en Syrie orientale se sont verrouillés sur les appareils israéliens, et le raid aurait littéralement raté son objectif. Désormais Tel-Aviv tout comme les USA en ont le cœur net, il y a une Défense aérienne dans l’est de la Syrie.

La vitrine du MI6, OSDH parle de plus de « plusieurs raids s’étendant de Deir ez Zor à Abou Kamal » mais n’ose pas dire qu’ils ont visé les régions désertiques de Badiaa, faute d’avoir pu localisé de « vraies cibles ». Evidemment il y a eu une tentative désespérée de contrer les opérations de ratissage anti Daech accélérées de l’armée syrienne et de ses alliés à Homs, d’intimider la Résistance irakienne qui a littéralement mis KO l’axe US/Israël sur la frontière Irak/Syrie, une timide démonstration de force anti-russe puisque le ciel de l’est et du centre syrien est le théâtre des raids consécutifs de l’armée russe. Mais tout ceci ne pèse rien quand on sait qu’à l’est syrien, l’axe US/Israël a cherché après ses tentatives de 2019 et 2020 à faire le grand coup mais qu'il a échoué, Al Alam vient de l’annoncer « la  frappe menée contre la frontière syro- irakienne n’a fait aucune victime iranienne, syrienne, ou irakienne ». Signe que la partie anti US/anti Israël est loin de se faire surprendre surtout quand il s'agit d'Abou Kamal, ce cœur stratégique qui célébrait pas plus tard que la semaine dernière le premier anniversaire de l'assassinat à l'aéroport e Bagdad du commandant en chef de l'axe de la Résistance, le général Soleimnai. D'ailleurs, à Abou Kamal, ex capitale de Daech que les frappes israéliennes espèrent ressusciter, la Résistance s'attendait à un agissement pareil de l'axe des perdants. Et l'état d'alerte pour les Résistants, cela n'a rien de comparable avec l'état d'alerte sur le front Nord sioniste ou à Ain al-Asad ce 8 janvier 2020 où les soldats US couraient comme des fous d'un abri à l'autre, alors même que les missiles iraniens frappaient à intervalle de 15 minutes leurs bunkers. Etre en état d'alerte pour la Résistance, cela veut dire être à même d'asséner le meilleur coup au meilleur moment. 

Ce coup a été donné ce 12 janvier : selon une toute dernière information, les F-16 israéliens se seraient fait verrouiller hier soir dans le ciel jordanien par le système radar Kasta-2 de la DCA syrienne, avant d'intercepter trois des six missiles tirés. Bref, ce raid que l'axe US/Israël a voulu être un Apocalypse anti-missiles tactique, anti-missile de précision ou encore anti-cité balistique souterraine, s'est avéré n'être pas plus qu'un feu d'artifice "bien dangereux". Après tout, les "cités cachées souterraines" qui préserveraient « des dizaines voire des centaines de missiles tactiques et de précision » lesquels serviraient évidemment à frapper Israël, sont bien protégées et ce ne seront pas les F-16 qui pourraient les détruire. Les F-16 israéliens ne feraient que leur fournir le prétexte à s'activer.

Et d’ailleurs l’OSDH ne l’a pas commenté mais le raid a été très clairement appelé pour ce qui a été par SANA à savoir une « agression israélienne », ce qui veut dire que l’Etat syrien et ses alliés de la Résistance se réservent le droit de la riposte comme l’a affirmé cette nuit l’ambassadeur syrien à l’ONU, Bachar Jafari. L'ultime provocation visant à déclencher une riposte de la Résistance à une semaine du départ de Trump-Pompeo et alors même que le régime le plus pro sioniste de toute histoire des Etats-Unis vient de blacklister le Commandant en chef des Hachd, Ansarallah et accusé l’Iran de lien avec Al Qaïda est symptomatique : le siège de l'entité sioniste est complète.  Petit détail, drones et avions US n’ont osé pris directement part à l’attaque, ayant visiblement peur d’avoir à en subir les conséquences en Irak. Une information qui vient juste de tomber, fait état de la décision du CentCom d’ériger une nouvelle base en Jordanie. Certains diraient que ce serait là où les Etats Unis redéploiement les GI's mis à la porte de l’Irak. Si Israël, il l'a fait, c'est qu'il est désormais entré dans une logique de "Kamikaze"... 

A preuve: au moment où l’entité préparait à lancer son raid, ses patrouilleurs traquaient "vaillamment" un berger libanais par crainte qu’il ne soit un « commando du Hezbollah ». Ils ont fini par l’enlever à Kfar Chouba, ce pauvre "Hassan Zahra" que le porte-parole de l’armée israélienne soupçonne d'être un agent du Hezbollah. C’est dire que frapper Abou Kamal n’était pas facile à avoir été décidée par une armée sioniste qui d’ailleurs a violé ces trois derniers jours et à des dizaines de reprises le ciel du Liban par crainte d’avoir à subir des missiles du Hezbollah, une fois qu’Abou Kamal sera bombardé. Mais cette frappe, ce n’est pas à Israël d’en fixer le moment. En attendant,  Qassem Hashem membre du Parlement libanais, cité par le site d’information Al-Ahed News, a eu le mot juste: « L'enlèvement d’un berger libanais dans la plaine de Bastara, alors même qu’il s’agit d’une zone civile libérée, c’est le signe de l'extrême désœuvrement d'Israël. C'est une entité en piège qui ne fait que fuir en avant. C'est attitude qui lui serait fatale". 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV