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Après al-Omar en Syrie, l'US Army saigne à al-Anbar

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La base aérienne américaine d'Aïn al-Asad en Irak. (Archives)

Le massage est clair : à peine quelques heures après le deuxième frappe aux missiles contre la base US à al-Omar en Syrie orientale, attaque à coup de 9 roquettes-missiles, la plus grande base US à al-Anbar à l’ouest de l'Irak a été violemment ciblée… La guerre anti-US de la Résistance a définitivement franchi les frontières pour se dérouler à la fois en Syrie et en Irak… L'US Air Force pourra-t-elle inverser la donne?  

Des sources bien informées ont fait état d'une attaque à la roquette aujourd’hui, lundi 5 juillet, contre la base aérienne d'Aïn al-Asad dans la province d’al-Anbar, dans l'ouest de l’Irak.  Huit roquettes de 107 mm ont été tirées sur la base d’Aïn al-Asad depuis une localité entre Hit et Kabisseh ; 4 roquettes ont directement touché la base militaire américaine”, a précisé Sabreen News. Certaines sources médiatiques ont également rapporté que des avions américains ont survolé la province d'al-Anbar pour trouver les auteurs des tirs de roquettes, publiant des images montrant des panaches de fumée s'élevant de l'intérieur de la base aérienne américaine.

Une source de sécurité irakienne a confirmé l'attaque à la roquette contre la base d'Aïn al-Asad menée, selon elle, par des assaillants inconnus. Lors d’une interview avec le site d’actualité Al-Maalomah, la source a affirmé que les forces américaines avaient fermé leur base et interdit la circulation des troupes. La même source indique que les avions de chasse et des drones américains survolent la base par peur que les dégâts causés soient connus du public.


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Confirmant la frappes dans un message sur Twitter, le colonel Wayne Maruto, porte-parole de la soi-disant coalition internationale contre Daech, a précisé dans son rapport initial que vers 14h45, heure locale, la base aérienne d’Aïn al-Asad avait été prise pour cible de trois roquettes ajoutant que personne n'avait été blessé et que les dégâts étaient en cours d’évaluation.

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La base aérienne d'Aïn al-Asad est située à 160 km à l'ouest de Bagdad, dans la province d’al-Anbar, plus précisément dans la ville de Hit, et à 8 km d'un village appelé Khan al-Baghdadi. La base couvre une superficie de 10 kilomètres, soit à peu près la taille de la zone verte de Bagdad. Elle comprend la plus grande base militaire américaine en Irak dont une partie abrite les forces irakiennes.

C’est souvent depuis cette base que sont menées les actions suspectes contre la souveraineté nationale de l’Irak; plusieurs rapports ont fait état des réunions entre les forces américaines et certains chefs tribaux, cheikhs et personnalités politiques dans la base d’Aïn al-Asad.

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Le 8 janvier 2020, le CGRI a tiré des dizaines de missiles balistiques sur la base d’Aïn al-Asad en réponse à l'attaque terroriste américaine contre l'aéroport de Bagdad qui s’est soldée par le martyre de l’ancien commandant en chef de la Force Qods du CGRI, le général Qassem Soleimani.

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Étant au centre des opérations militaires américaines sur les territoires occupés, la base aérienne d'Aïn al-Asad est plus dangereuse que toutes les autres pour l’Irak. Les sources irakiennes bien informées ont averti il ​​y a quelques mois que les forces d’occupation américaines complotaient contre les Unités de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi) en prenant pour cible leurs positions à la frontière irako-syrienne.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV