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Mega concession US à la Syrie et au Hezbollah ? 

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces de l'armée israélienne stationnées près de la frontière entre Israël et le Liban dans les hauteurs du Golan. ©AFP

L'administration Biden revient sur la reconnaissance américaine du plateau du Golan en tant que « territoire israélien ».

« L'administration Biden revient sur la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté israélienne sur la région contestée du plateau du Golan le long de la frontière nord d'Israël, un coup dur pour Tel-Aviv et l'une des décisions de politique étrangère emblématiques de l'administration Trump », a écrit The Washington Free Beacon.

« L'administration Trump a déclaré que le territoire - saisi par Israël à la Syrie en 1967 et plus tard annexé - faisait entièrement partie du régime sioniste en 2019. Le secrétaire d'État américain de l'époque, Mike Pompeo, s'est rendu dans la région en 2020 et a réaffirmé que L'Amérique a officiellement abandonné une politique de plusieurs décennies consistant à considérer la zone occupée », ajoute l’article du Washington Free Beacon.  Le Golan a été occupé en 1967 par Israël et appartient à la Syrie.

Selon l’article, le secrétaire d'État US Antony Blinken a d'abord soulevé des questions concernant la prise de position de l'administration Biden sur l’annexion de Golan en février, lorsqu'il n'a pas dit si son département d'État continuait de se conformer à la décision de l'ancienne administration. À l'époque, Blinken disait seulement que le plateau du Golan "reste d'une importance réelle pour la sécurité d'Israël", mais que son statut formel reste flou.

Un responsable du département d'État a confié au Washington Free Beacon que le Golan n'appartenait à personne et que le contrôle pourrait changer en fonction de la dynamique en constante évolution de la région.

« Le secrétaire a clairement indiqué que, d'un point de vue pratique, le Golan est très important pour la sécurité d'Israël », a déclaré un responsable du département d'État au Free Beacon. « Tant que [Bachar al-Assad] est au pouvoir en Syrie, tant que l'Iran est présent en Syrie, les milices soutenues par l'Iran, le régime d'Assad lui-même, tous constituent une menace importante pour la sécurité d'Israël, et en tant que question pratique, le contrôle du Golan reste d'une importance majeure pour la sécurité d'Israël », a-t-il prétendu.

« Nous avons encore un long chemin à parcourir avant que les États-Unis ne reconnaissent pleinement le contrôle israélien sur la région comme une question politique, et dans l'état actuel des choses, la politique américaine en la matière n'est pas très claire » a écrit The Washington Free Beacon.

Pompeo, qui a joué un rôle central dans la formulation et la promotion de la décision de l'administration Trump sur les hauteurs du Golan, a déclaré au Free Beacon que l'administration actuelle mettait en péril la sécurité d'Israël à un moment où des forces soutenues par l'Iran continuent de préparer des attaques contre les villes du nord d’Israël.

Cette décision US si elle est annoncée ferait écho à la grande défaite israélienne du mois de mai Israël craignant toujours le Hezbollah et ses bases plantées au Golan.

« Nous savons que le Hezbollah essaie de renforcer sa puissance avec le soutien de l'Iran et s’efforce d'accéder à des armes dont la seule fonction est de cibler le front intérieur israélien », a prétendu Reuven Rivlin, chef du régime sioniste. Il a affirmé qu'Israël ne permettrait pas à l'Iran de s'établir au Liban et de construire une base au Liban ou en Syrie.

De son côté, le ministre des Affaires militaires du régime sioniste Benny Gantz a déclaré que lors de futures guerres et opérations militaires, l'armée serait prête et serait capable d'atteindre toute cible voulue, et que l'armée sioniste avait la capacité d'atteindre n'importe quel point géographique.

« Si nécessaire, nous le ferons, ce n'est pas facile, mais compte tenu de notre connaissance des capacités des forces terrestres, il faut dire qu'elles sont prêtes à faire leur devoir », a-t-il ajouté.

Gantz a ensuite prétendu que le régime sioniste cherchait la paix dans la région, mais qu’il était capable d'être actif sur tous les fronts. Citant le nom du Liban, il a déclaré que Tel-Aviv suivait de près les développements au Liban et était prêt à contrer toute activité à grande échelle sur les frontières nord.

Les allégations des responsables israéliens à propos des affrontements simultanés sur plusieurs fronts et confrontations avec l'Iran surviennent moins de deux mois après la guerre de 11 jours à Gaza, une guerre qui s'est soldée par des tirs de missiles sans précédent sur des villes et des colonies sionistes, après quoi des experts sionistes ont mis en garde contre la guerre sur plusieurs fronts.

Lors d'une interview à la radio de l'armée israélienne, le général de réserve israélien Ishaq Brick avait déclaré : « Si nous ne pouvons pas arrêter les tirs de missiles pendant 11 jours, alors que ferons-nous dans une guerre qui se déroulera sur plusieurs fronts avec la présence du Hezbollah ? »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV