Le ministère syrien des Affaires étrangères a envoyé des lettres au secrétaire général de l'ONU et au président du Conseil de sécurité condamnant l'attaque d’hier matin du régime sioniste contre Deir ez-Zor.
« L'agression sioniste à Deir ez-Zor a coïncidé avec les actions terroristes, criminelles et répressives des FDS, milices kurdes affiliées aux Etats-Unis, contre le peuple syrien à Hassaké, Deir ez-Zor et Raqqa», a rapporté l'agence de presse officielle syrienne SANA.
Damas a souligné que ces attaques étaient soutenues par le gouvernement américain et la soi-disant coalition anti-Daech, ce qui démontre une coordination claire et publique pour la mise en œuvre des projets américains et de certains mercenaires.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a poursuivi que la coïncidence des raids sionistes avec les actions criminelles des groupes terroristes dans différentes parties de la Syrie indiquaient une sorte de coordination entre toutes les parties hostiles à la Syrie, qui ont occupé une partie du pays et violé sa souveraineté et sa stabilité politique.
Damas a également souligné que les sionistes et les pays hostiles à la Syrie ont travaillé dur pour mener à bien leurs plans afin de soutenir le terrorisme takfiriste et la réalisation des projets séparatistes.
La diplomatie syrienne a déclaré qu’avec l’aide de ses pays amis et alliés, la Syrie était déterminée à reprendre ses terres, à les libérer du terrorisme et à reconstruire les zones détruites.
Damas a également souligné que le peuple syrien ne permettrait pas à ses ennemis d'atteindre leurs objectifs et qu'aujourd'hui, il était plus déterminé que jamais à reprendre le Golan occupé et à gagner contre le terrorisme.
Ce jeudi 14 janvier, le ministère syrien des Affaires étrangères a fermement condamné les récentes accusations du gouvernement américain contre la République islamique d'Iran. Une source officielle au ministère syrien des Affaires étrangères a déclaré que les accusations des États-Unis à propos du soutien de l'Iran au groupe terroriste al-Qaïda étaient fausses et conformes à la politique de propagande mensongère lancée contre Téhéran.
SANA, citant la source, rapporte que cette démarche américaine n’était qu’une tentative désespérée pour se justifier et imputer leur responsabilité à autrui.
« Tout le monde sait qu'al-Qaïda et d'autres groupes terroristes sont créés par les États-Unis. Ils servent d'outils pour intimider les nations et perturber la stabilité et la sécurité des autres pays afin de les dominer », indique la source avant d'ajouter : « La Syrie condamne fermement ces fausses allégations faites par le régime américain ; un régime qui se comporte comme un bandit. La Syrie soutient pleinement la République islamique d'Iran face à ces allégations américaines et déclare sa solidarité avec ce pays voisin. »
A cet égard, le ministère syrien des Affaires étrangères a appelé tous les pays sous pression américaine à se coordonner pour contrer l'arrogance américaine.
Dans une déclaration sans fondement, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a qualifié l'Iran de base d'al-Qaïda et a prétendu qu'un grand nombre de membres d'al-Qaïda avaient trouvé refuge en Iran après les attentats du 11 septembre.
En réaction, Saïd Khatibzadeh, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a déclaré : « Répéter les accusations et montrer de faux documents sous le titre de divulgation d'informations confidentielles par le secrétaire d'État américain Pompeo au cours de la dernière semaine de l'administration rebelle de Donald Trump est un signe d'impuissance et de l'échec de leur politique de pression maximale sur l'Iran. »
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« S'appuyer sur ce genre d’astuces et proférer de telles accusations ne peuvent en aucun cas justifier la mauvaise conduite du régime terroriste américain et redorer son blason », a-t-il poursuivi.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a conclu : « Pompeo avait précédemment cherché à établir un faux lien entre l'Iran et al-Qaïda pendant son mandat de directeur de la CIA, en échange de pétrodollars, afin de diminuer les pressions exercées sur les alliés des États-Unis, accusées de soutenir al-Qaïda et les attentat du 11 septembre. Mais jusqu'à la fin de l'administration Trump, il n'a pas réussi à rendre son récit autodidacte crédible auprès de l'opinion publique américaine et mondiale. »
