Il se passe de très curieuses choses dans le ciel de l'Irak : une toute dernière information fait état d'un démenti catégorique d'un proche du PM concernant des F-16 irakiens, ces appareils achetés en pétrodollars aux USA, mais qui ne décollent plus trop de leurs bases bien que les opérations anti-Daech se poursuivent à la fois à al-Anbar, à Salaheddin et à Diyala, puis cette autre information qui parle, elle aussi, de la toute probable apparition des drones « chinois » dans le ciel du pays. Est-ce une inversion de donne aérienne, commencée depuis le mois d'avril qui tend là à se confirmer ?
En effet, le conseiller du Premier ministre Al Kazemi qualifie noir sur blanc et sur la TV d'État d’« infondés » les rapports faisant état des F-16 irakiens hors service, allant même jusqu'à affirmer que les appareils prenaient régulièrement part aux opérations anti-Daech se livrant même à d"élogieux propos à l'adresse de l'OTAN qui à le croire, « entretient de bonnes relations stratégiques avec l'Irak et qui mènerait aux côtés des forces irakiennes des frappes préventives anti Daech », peu d'Irakiens le prendraient à la lettre : les F-16 que les États-Unis ont livrés à l'Irak n'ont jamais réellement servi la cause anti terroristes puisque même avant le départ de la société Lockheed Martin de l'aéroport de Balad, situé au nord de Bagdad et où sont stationnés les fameux F-16, ces appareils made in US ne fonctionnaient pas bien, soit par manque d'entretien nécessaire, soit par refus de la partie américaine de remplir sa part de contrat.
Or depuis le mois d'avril, les drones « irakiens » ont bien changé les règles du jeu : ils ont pour mission de prouver aux forces d'occupation US que l'Irak ne veut plus d'elles d'autant plus qu'il n'est pas l'Irak de 2003. Ces drones ont déjà pris d'assaut à sept reprises les quatre bases militaires US en territoire irakien et pas des moindres : la première nuée de drones irakiens, superbe alternative à ces F-16 dont les USA n'ont jamais réellement voulu doter le pays, s'est abattue sur le complexe aérien d'envergure US à Erbil, Harir. D'autres opérations impliquant toujours des drones ont suivi, visant à trois reprises Aïn al-Asad, à une reprise, Balad et à trois reprises Victory, cette méga base de campement situé à l'aéroport de Bagdad et qui desservait dans le temps quelque 14 000 Yankees. Selon des informations diffusées par les sites proches de la Résistance irakienne, site que le FBI vient de bloquer par crainte que des informations qu'ils véhiculent ne finissent par totalement bousiller le peu de crédit qui risque à l'US Army et à ses supposées capacités « draconiennes », ces attaques aux drones, n'ont pas seulement visé les sites les plus secrets de la CIA, les centres d'opérations spéciales US à Aïn al Asad et à Harir ou encore les hangars des MQ-9, mais encore des pistes d’atterrissage voire des avions US et OTAN. La riposte est dure : l'arnaque des F-16 infligée aux Irakiens, ces derniers la font payer cher aux Américains.
Mais ce n'est pas tout : le méga nettoyage aérien a un pendant, l'apparition des « éléments hostiles » aux USA dans le ciel irakien : à l'annonce du retrait des Patriot, les agences russes ont confirmé la reprise des pourparlers des autorités irakiennes avec la partie russe à qui Bagdad demanderait des S-400. remarquons qu'avec les batteries de la DCA russe déjà installées à Qamichli au nord de la Syrie, les S-400 irakiens feront un très bon ménage. Mais au chapitre du nettoyage, on n'est pas au bout de ses surprises puisque Khaled al-Mahna, porte-parole du ministère irakien de l’Intérieur, a déclaré, dans une interview avec l’agence de presse officielle INA, que la police d’énergie, qui avec ses unités mobiles et fixes, était chargée de protéger les réseaux de transport d’électricité, que les USA font sauter par Daech interposé d'abord pour harceler la population en cette période de chaleur extrême en Irak et ensuite puisque cette électricité, c'est l'Iran qui la fournit à l'Irak, va bientôt se doter de drones chinois ! « Nous sommes engagés dans des discussions avec la partie chinoise dans le cadre de notre décision de protéger les réseaux de transport d’électricité par les drones. »
Il a précisé qu’un accord serait bientôt signé pour acheter des drones qui pourraient aider les forces irakiennes à assurer la sécurité des frontières du pays et celle des réseaux de transport d’électricité et des oléoducs. C'est radical comme changement : un ciel irakien nettoyé par les drones de fabrication iranienne de la présence de Patriot et d'autres objets volants US et qui s'ouvre à S-400 et aux drones chinois. Quant à l'OTAN et à ses « coopérations stratégiques », sa dernière démonstration de force remonte au mois de mars quand un Tornado british a tiré un Scalp-EG contre les cellules de Daech à Kirkuk et l'engin n'a pas fonctionné. Et Opex360 a écrit : « Rien ne semble mettre en cause l’avion porteur du missile, pas plus d’ailleurs que son pilote. Alors la cause serait plutôt à rechercher du côté de l’arme elle-même, note un expert cité par le site militaire français Opex360 qui ajoute : “Quoiqu’il en soit cet échec pose de nombreuses questions sur la fiabilité de cette coûteuse munition de précision.... Il semblerait que l’engin aurait été intercepté par des radars acclimatés au petit turboréacteur TRI-60-30 qui équipe le Scalp-EG.” .....Et de qui viendrait le coup ?