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Les "drones" de la Résistance ont chassé les F-16 et le Patriot pour le grand bonheur des S-400 et des drones chinois

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les batteries de S-400 (Illustration)

Il se passe de très curieuses choses dans le ciel de l'Irak : une toute dernière information fait état d'un démenti catégorique d'un proche du PM concernant des F-16 irakiens, ces appareils achetés en pétrodollars aux USA, mais qui ne décollent plus trop de leurs bases bien que les opérations anti-Daech se poursuivent à la fois à al-Anbar, à Salaheddin et à Diyala, puis cette autre information qui parle, elle aussi, de la toute probable apparition des drones « chinois » dans le ciel du pays. Est-ce une inversion de donne aérienne, commencée depuis le mois d'avril qui tend là à se confirmer ?

En effet, le conseiller du Premier ministre Al Kazemi qualifie noir sur blanc et sur la TV d'État d’« infondés » les rapports faisant état des F-16 irakiens hors service, allant même jusqu'à affirmer que les appareils prenaient régulièrement part aux opérations anti-Daech se livrant même à d"élogieux propos à l'adresse de l'OTAN qui à le croire, « entretient de bonnes relations stratégiques avec l'Irak et qui mènerait aux côtés des forces irakiennes des frappes préventives anti Daech », peu d'Irakiens le prendraient à la lettre : les F-16 que les États-Unis ont livrés à l'Irak n'ont jamais réellement servi la cause anti terroristes puisque même avant le départ de la société Lockheed Martin de l'aéroport de Balad, situé au nord de Bagdad et où sont stationnés les fameux F-16, ces appareils made in US ne fonctionnaient pas bien, soit par manque d'entretien nécessaire, soit par refus de la partie américaine de remplir sa part de contrat.

Or depuis le mois d'avril, les drones « irakiens » ont bien changé les règles du jeu : ils ont pour mission de prouver aux forces d'occupation US que l'Irak ne veut plus d'elles d'autant plus qu'il n'est pas l'Irak de 2003. Ces drones ont déjà pris d'assaut à sept reprises les quatre bases militaires US en territoire irakien et pas des moindres : la première nuée de drones irakiens, superbe alternative à ces F-16 dont les USA n'ont jamais réellement voulu doter le pays, s'est abattue sur le complexe aérien d'envergure US à Erbil, Harir. D'autres opérations impliquant toujours des drones ont suivi, visant à trois reprises Aïn al-Asad, à une reprise, Balad et à trois reprises Victory, cette méga base de campement situé à l'aéroport de Bagdad et qui desservait dans le temps quelque 14 000 Yankees. Selon des informations diffusées par les sites proches de la Résistance irakienne, site que le FBI vient de bloquer par crainte que des informations qu'ils véhiculent ne finissent par totalement bousiller le peu de crédit qui risque à l'US Army et à ses supposées capacités « draconiennes », ces attaques aux drones, n'ont pas seulement visé les sites les plus secrets de la CIA, les centres d'opérations spéciales US à Aïn al Asad et à Harir ou encore les hangars des MQ-9, mais encore des pistes d’atterrissage voire des avions US et OTAN. La riposte est dure : l'arnaque des F-16 infligée aux Irakiens, ces derniers la font payer cher aux Américains. 

Les avions de chasse US stationnés en Irak ont-ils été eux aussi la cible des drones ? Parfaitement possible dans la mesure où la Résistance irakienne utilise les mêmes méthodes de combat que la Résistance yéménite : au Yémen, Qassef K2 chasse les F-15, en Irak, les drones en font autant avec l'US AIR Force et ce, sans que le Patriot ou Avenger ou encore C-RAM puissent lever le petit doigt, comme l'a reconnu au moins à trois reprises, McKenzie, le chef du CentCom dans ses aveux d'impuissance en cascade, aveux qui se sont soldés par le retrait des huit batteries de Patriot d'Irak, de Koweït, de Jordanie et d'Arabie. Personne ne l'a remarqué, mais il est bien significatif de voir que les Patriot sont en débandade dans les États voisins de l'Irak comme si le cocktail « roquette intelligente, bombe improvisée, drone de précision » tel que l'utilise la Résistance irakienne avant fait place nette non seulement dans le ciel irakien où plus aucune frappe aérienne US n'a été vu au moins depuis un an, mais encore dans les espaces aériens tout autour.

Mais ce n'est pas tout : le méga nettoyage aérien a un pendant, l'apparition des « éléments hostiles » aux USA dans le ciel irakien : à l'annonce du retrait des Patriot, les agences russes ont confirmé la reprise des pourparlers des autorités irakiennes avec la partie russe à qui  Bagdad demanderait des S-400. remarquons qu'avec les batteries de la DCA russe déjà installées à Qamichli au nord de la Syrie, les S-400 irakiens feront un très bon ménage. Mais au chapitre du nettoyage, on n'est pas au bout de ses surprises puisque Khaled al-Mahna, porte-parole du ministère irakien de l’Intérieur, a déclaré, dans une interview avec l’agence de presse officielle INA, que la police d’énergie, qui avec ses unités mobiles et fixes, était chargée de protéger les réseaux de transport d’électricité, que les USA font sauter par Daech interposé d'abord pour harceler la population en cette période de chaleur extrême en Irak et ensuite puisque cette électricité, c'est l'Iran qui la fournit à l'Irak, va bientôt se doter de drones chinois !   « Nous sommes engagés dans des discussions avec la partie chinoise dans le cadre de notre décision de protéger les réseaux de transport d’électricité par les drones. »

Il a précisé qu’un accord serait bientôt signé pour acheter des drones qui pourraient aider les forces irakiennes à assurer la sécurité des frontières du pays et celle des réseaux de transport d’électricité et des oléoducs. C'est radical comme changement : un ciel irakien nettoyé par les drones de fabrication iranienne de la présence de Patriot et d'autres objets volants US et qui s'ouvre à S-400 et aux drones chinois. Quant à l'OTAN et à ses « coopérations stratégiques », sa dernière démonstration de force remonte au mois de mars quand un Tornado british a tiré un Scalp-EG contre les cellules de Daech à Kirkuk et l'engin n'a pas fonctionné. Et Opex360 a écrit : « Rien ne semble mettre en cause l’avion porteur du missile, pas plus d’ailleurs que son pilote. Alors la cause serait plutôt à rechercher du côté de l’arme elle-même, note un expert cité par le site militaire français Opex360 qui ajoute : “Quoiqu’il en soit cet échec pose de nombreuses questions sur la fiabilité de cette coûteuse munition de précision.... Il semblerait que l’engin aurait été intercepté par des radars acclimatés au petit turboréacteur TRI-60-30 qui équipe le Scalp-EG.” .....Et de qui viendrait le coup ? 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV