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Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
1. La RCA remet la France à sa place
La présence russe, mais surtout l’approche anti-occidentale de la Centrafrique dérange de plus en plus un axe US-OTAN qui voit tous ses plans déjoués l’un après l’autre.
Déçu, l’axe néo-colonialiste tente de cracher son venin jusqu’au bout et c’est à travers une « enquête menée par RFI et publiée par CNN » que cet axe tente de nuire à la présence russe en RCA.
Mais la Centrafrique ne reste pas les bras croisés :
En réponse à l’enquête de la rédaction américaine CNN, le directeur de cabinet du président de la République centrafricaine s’est fendu d’un communiqué de cinq pages, justifié, précise-t-il, par « la gravité de ces allégations diffamatoires, fantaisistes et fallacieuses ». Il existerait selon Obed Namsio « un complot contre les autorités centrafricaines ». Avec pour objectif, la volonté de « soutenir l’instauration d’un chaos » dans le pays et avec « l’intention de nuire aux intérêts de la République centrafricaine ».
Le directeur de cabinet poursuit ensuite sur la ligne de communication officielle : il n’y a pas de mercenaires en Centrafrique, la présence des éléments russes a été autorisée par le comité de sanction des Nations unies, ils interviennent dans le cadre d’un accord de coopération militaire bilatéral.
Le communiqué précise que la présidence « refuse de se retrouver dans une guerre par procuration entre les grandes puissances ». Il rappelle enfin qu’une enquête spéciale du gouvernement a été mise en place pour faire la lumière sur les allégations de violations des droits de l’homme imputées aux Faca et forces alliées russes. Des allégations qu’il qualifie de « précoces ». Une enquête dont on attend les conclusions.
La RCA montre clairement qu’elle ne laisse aucune ingérence de la part de qui que ce soit, surtout sous prétexte d’une présence russe dans son pays.
La population et le gouvernement centrafricains sont bien décidés à sécuriser et à mettre dehors les fauteurs de trouble et ceux qui nuisent à la paix et au développement du pays, qu’ils se trouvent dans le pays ou hors du continent.
2. Nigeria : de quoi a-t-elle peur l’US Air Force ?
Le Air Combat Command de l’US Air Force vient de rendre son rapport quant au crash d’un MQ-9A Reaper en Afrique le 24 juin 2020 à 9h33 heure locale. Le lieu de l’accident n’a pas été précisé. Selon le rapport d’enquête, le drone venait de voler plus de 14 heures sans incident, dans le cadre d’une mission. Lors du retour, l’appareil se serait retrouvé à court de carburant, et la décision aurait été prise du « crasher » de telle manière que l’adversaire (très probablement le groupe « Boko Haram ») ne puisse pas récupérer les composants du drone.
Mais pourquoi un an après le crash, l’US Air Force décide de publier un tel rapport et de justifier les raisons de ce crash, pour assurer que personne n’était derrière cet incident et qu’il s’agissait seulement d’un manque de carburant ?
De quoi a peur l’US Air Force ?
L’information devient encore plus intéressante quand on sait que l’un des rares pays africains où le « Reaper » est déployé est le Nigéria
En effet en mars dernier, le Nigeria a exprimé son intention de se doter des avions de chasse JF-17N chinoise.
Il semblerait que les USA ont peur du fait que l’armée chinoise ait retrouvé le chemin de l’arsenal nigérian.
L’armée de l’air nigérian fait peur à l’Occident et elle se trouve depuis un certain temps dans la ligne de mire de l’axe US-OTAN.
Il y a un mois, le chef de l’armée nigériane a perdu la vie alors qu’il effectuait une visite officielle dans l’État de Kaduna, au nord-ouest du Nigeria. Le militaire âgé de 54 ans avait été nommé à la tête de l’armée le 26 janvier dernier par le président nigérian Muhammadu Buhari.
Cette force armée nigériane est un élément essentiel à l’endiguement des terroristes proaméricains.
La mort suspecte du chef de l’armée, le changement du chef de Boko Haram, le rapprochement du Nigeria vers l’axe de l’Est… tout ceci pourrait expliquer que les Américains ont peur de voir leurs ingérences aériennes dans le ciel du Nigeria confronté à une riposte d’Abuja.
3. Côte d’Ivoire: retour de Gbagbo, analyse
L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo a quitté le 17 juin Bruxelles et est rentré dans son pays en fin de journée après dix ans d’absence.
Plus d’explications avec Luc Michel, géopoliticien.
