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E-Press du 19 juin 2021

Un avion de chasse F-16 Fighting Falcon de l'armée de l'air royale marocaine .©AFP

Au sommaire :

1- Iran : Raïssi remporte les présidentielles

Selon les résultats préliminaires fournis par le ministère de l’Intérieur, Seyyed Ebrahim Raïssi a remporté l’élection présidentielle iranienne de 2021 avec une large avance sur les autres candidats. 

Le vice-ministre iranien de l’Intérieur, Jamal Orf, a déclaré qu’après le décompte d’environ 90 % des 28,6 millions bulletins de vote, Raïssi a obtenu plus de 17,8 millions de voix. Il est donc élu futur président de la RII, suivis de Mohsen Rezaei (3,3 millions), Nasser Hemmati (2,4 millions) et Amir-Hossein Ghazizadeh-Hashemi avec près d’un million des voix.

M. Orf a déclaré que le dépouillement des votes est toujours en cours et que son ministère fournirait des mises à jour préliminaires.

Source : PressTV anglais

2- Nucléaire : l’Iran se durcit !

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a déclaré que les États-Unis doivent lever toutes les sanctions, ajoutant que le Plan d’action global commun ne sera jamais renégocié.

Lors de sa réunion vendredi avec le chef de la politique étrangère de l’UE Josep Borrell à Antalya, en Turquie, il a souligné la nécessité de lever toutes les sanctions contre l’Iran, rejetant fermement la possibilité d’une renégociation du PGAC.

Il a exprimé l’espoir que les pourparlers de Vienne en cours entre l’Iran et les autres signataires de l’accord nucléaire (Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) porteront leurs fruits.

M. Zarif est arrivé jeudi dans le port turc pour assister au Forum diplomatique d’Antalya (ADF).

Plus tôt cette semaine, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, a déclaré que certaines questions techniques, juridiques et politiques restaient encore à résoudre dans les pourparlers de Vienne entre Téhéran et le G4+1 (Chine, Russie, Grande-Bretagne et France plus Allemagne), et que Washington devrait fournir à l’Iran l’assurance qu’il ne répéterait pas le manque de respect de Trump.

3- Raïssi, « réaliste » et « pragmatique » ?

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères et négociateur en chef Seyed Abbas Araqchi a qualifié la stratégie de politique étrangère du candidat favori aux présidentielles, Ebrahim Raïssi, de « réaliste » et de « pragmatique ».

Les positions de Raïssi pendant la campagne présidentielle s’inscrivent dans le cadre de la coopération avec la communauté internationale et relève d’une interaction économique constructive.

« Les positions de M. Raïssi en politique étrangère, telles qu’elles ont été exprimées pendant la campagne électorale, dénotent une politique réaliste et pragmatique fondée sur la coopération avec la communauté internationale et une interaction économique constructive. Ses positions sur l’accord nucléaire et les négociations en cours témoignent du même réalisme et pragmatisme. Je suis certain que s’il est élu, il n’y aura pas de perturbation dans le processus des négociations », a déclaré Araqchi à la chaîne de télévision Al-Jazeera.

Source : Al-Jazeera.

4- Raid nucléaire russe contre l’Europe ?!

Jean-Yves le Drian assure sans plaisanter envisager une frappe nucléaire russe sur l’Europe

Alors que la Russie nie depuis toujours son intention d’avoir recours à ses armes nucléaires pour frapper d’autres pays, Le Drian craint un tel scénario, soulignant l’importance de conclure des accords.

Craignant une agression de la Russie, le ministre français des Affaires étrangères a déploré l’absence d’accords sur l’armement nucléaire ce vendredi 18 juin sur BFM TV/RMC.

« Aujourd’hui, il n’y a plus rien et donc c’est un danger que personne ne perçoit, mais il n’y a plus rien. Demain matin la Russie peut dire : “Moi je vais faire des euromissiles comme avant” et pourrait frapper inévitablement sur tout le territoire européen ».

Néanmoins, il a noté l’importance de la rencontre entre Joe Biden et Vladimir Poutine qui ont décidé d’« engager un dialogue stratégique pour avoir plus de stabilité, plus de sécurité entre les deux pays, plus de lisibilité, moins d’imprévision ». Jean Yves Le Drian espère que ce principe acté sera déroulé pour « arriver peut-être demain à ce qu’il y ait des règles qui soient reconnues par tous ».

En outre, le ministre des Affaires étrangères estime que l’Europe doit être présente sur l’agenda des objectifs sur la maîtrise des armements. Selon lui, cette décision a été prise au sommet de l’OTAN qui « serait partie prenante dans la préparation de cet agenda ».

« Ce qu’il ne faudrait pas c’est que la reprise du dialogue qui va avoir lieu, c’est plutôt une bonne chose... On voit passer au-dessus de nous les accords sans demander notre mot alors que nous sommes directement concernés parce que nous sommes potentiellement un terrain de jeux ».

Cette déclaration intervient alors que la Russie a fait savoir à maintes reprises ne pas avoir l’intention d’utiliser ses armements, dont nucléaires, à l’encontre d’autres pays.

« Nous n’allons pas prendre quelque chose à quelqu’un en le menaçant avec des armes, nous avons nous-mêmes tout », avait informé Vladimir Poutine lors de son discours annuel à l’Assemblée fédérale en 2018.

En juin 2020, le Président russe a adopté la politique d’État du pays dans le domaine de la dissuasion nucléaire qui est de nature défensive.

Selon le décret signé, la Russie considère les armes nucléaires « exclusivement comme un moyen de dissuasion, dont l’utilisation est une mesure extrêmement contraignante ». Les autorités du pays mettent tout en œuvre pour réduire la menace nucléaire et empêcher d’aggraver les relations interétatiques.

« La dissuasion nucléaire vise à faire en sorte que l’adversaire potentiel comprenne l’inévitabilité des représailles en cas d’agression contre la Russie et/ou ses alliés », indique le texte.

Source : Sputnik

5- Les USA vendent le F-16 a l’Ukraine

La société militaire américaine Lockheed Martin a soumis une proposition visant à fournir à l’Ukraine des chasseurs bombardiers.

D’après une source militaire américaine, la livraison comprend un lot de chasseurs F-16 de quatrième génération dans sa nouvelle version Block 70/72.

L’Ukraine envisage de renforcer sa force aérienne : la partie américaine a donc reçu une offre très juteuse pour que l’Ukraine puisse augmenter son potentiel de combat. Selon les médias occidentaux, l’Ukraine envisage de remplacer sa flotte de « vieux avions soviétiques Su-27 » par du neuf.

Dans le même temps, Kiev ne semble pas très disposé à opter pour un partenariat dans ce sens avec Moscou, ils se concentrent donc sur la coopération avec l’OTAN.

En outre, l’Ukraine avait déjà acheté des drones turcs Bayraktar, ce qui prouve que la partie ukrainienne s’intéresse désormais aux chasseurs de l’OTAN.

Auparavant, il avait été indiqué que l’OTAN se préparait à fournir à l’Ukraine des armes, des munitions et autres équipements militaires modernes dans le cadre des exercices navals Sea Breeze.

Source : Avia.pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV