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La Résistance malienne a fini par mettre au pas la France : Barkhane dégage...
Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
1. Mali: Barkhane "neutralisée"!!
Ce que les médias mainstream tentent de faire avaler au monde entier sous le label d’une soi-disant décision prise par l’Élysée laquelle consisterait à suspendre l’opération Barkhane au Mali, puisque le président français serait fâché et inquiété de « voir l’islam radical » monter où « la junte militaire » dont le second coup d’État a été fomenté de toute pièce par l’Élysée même, relève d’un scénario d’impasse.
En effet, les stratèges africains de l’Élysée sont dépassés par un phénomène totalement nouveau qui vient de prendre vie sous leurs yeux ahuris et qui fait que même la présence d’Israël dans le ciel du Sahel ou celle des bases US au Niger ne peut contrer : c’est la montée en puissance de l’islam au Mali, ce même islam politique, comme dirait Macron et que ce dernier s’est fixé la tâche de combattre sous son territoire. Ce même islam que l’axe US.OTAN a tout fait pour défigurer, d’y donner un visage hideux, criminel, en créant Daech, Aqmi, Boko Haram, Al Nosra qui curieusement ont tué plus de musulmans qu’ils n’ont tué de juifs, chrétiens, laïcs ou autre…. Ces manifestants dans les rues de Bamako qui se formaient contre Barkhane à l’appel des religieux et que les médias mainstream plaçaient sous un numéro d’immatriculation M5 en cherchant à suggérer qu’il s’agissait d’un coup russe, avaient en soi les germes d’une victoire annoncée, celle du peuple malien contre le terrorisme made in Occident qui avait pour mission de provoquer le démembrement du Mali. Depuis août et le renversement d’IBK qui avait quelques tours à Barkhane genre faire revenir l’armée à Kidal, à faire capoter le plan de régionalisation et à empêcher l’embrasement de ses frontières avec le Maghreb… la France a bien compris que la religion au Mali est un acteur politique, un ciment qui empêche que Bamako déteste Gao, que les Dogons tuent les Peuls ou que les Maliens entrent en guerre contre les Nigériens ou les Burkinabés puisque l’ennemi n’est pas le voisin, mais celui qui vient larguer ses bombes sur Bounti à coup de ses Mirage 2000 ou qui envoie ses drones chasser les Maliens et les Nigériens depuis Agadez.
Et bien depuis janvier et la mort des premiers effectifs de la force d’occupation, la France a compris que la lutte pour la libération du Mali est entrée dans une nouvelle phase et que les choses iraient en s’empirant. Et le pire est déjà là : les Maliens ont réussi au bout de huit ans de guerre, de complot, de tentative de division, d’implosion, d’asservissement, huit ans de pillage systématique de leurs ressources à « neutraliser » Barkhane, termes péjoratifs que la France n’a cessé d’utiliser pour les fils du Mali. Gaita ou pas, le peuple malien vient de réaliser l’une des plus belles victoires de l’histoire de l’Afrique. À regarder de plus près, ce sont un peu les Yéménites du Sahel…
2. Sénégal : l’armée prend les choses en main
Au Sénégal, l’axe occidental ne peut toujours pas accepter que ce grand pays stratégique ne marche pas sur ses pas et qu’il ne veuille plus de ses diktats. Notamment en Casamance, cette région sur laquelle l’axe occidental avait tant misé pour pouvoir déstabiliser et démembrer le pays, les choses vont de plus en plus mal pour cet axe.
L’armée sénégalaise, plus forte que jamais, mène de plus en plus d’opérations dans cette région, afin de bien sûr neutraliser les terroristes, et non pas comme le disent les médias mainstream de terroriser la population ou d’avoir des accrochages avec les individus armés.
En effet, les médias mainstream tentent de qualifier ces opérations d’accrochage entre éléments armés et de « théâtre de combats incessants », mais l’armée sénégalaise a bien confirmé qu’au contraire de ce que veulent faire croire les médias mainstream, les opérations ont permis aux populations déplacées de regagner leur zone d’habitation. Elles ont également permis à l’armée de « neutraliser » les bandes armées et de mettre fin à divers trafics illicites.
Le 9 janvier, l’armée sénégalaise a déclaré avoir pris possession des quatre dernières bases des rebelles, dans le « front sud », à la frontière avec la Guinée-Bissau, après une dizaine de jours d’intervention.
Après le drame de Bounti et le massacre des civils dans ce village malien, les révélations sur les maints crimes des forces colonialistes dans divers pays africains, etc. le clan occidental tente de redorer son blason, et ce, en tentant de ternir l’image des armées africaines en les accusant d’exactions, etc..
Le Sénégal, de plus en plus proche de l’axe de l’Est, mais aussi de l’axe de la Résistance, se trouve donc dans la ligne de mire occidentale.
Vu que les médias mainstream continuent de laisser entendre que le conflit n’est pas terminé, cela donne l’impression que Paris cherche une nouvelle stratégie, pour relancer, d’une certaine manière, le conflit en Casamance.
3. La Guinée va utiliser un logiciel russe dans toutes ses écoles
Le gouvernement guinéen a signé un protocole d’intentions prévoyant le transfert de licences du logiciel éducatif de la société russe MoiOfis, a annoncé le PDG du groupe Dmitri Komissarov au Forum économique international de Saint-Pétersbourg, le premier grand congrès en présentiel post-Covid en Russie.
Les écoles guinéennes pourront recevoir au cours des 10 ans 300 000 licences du logiciel « Éducation » suite à la signature d’un protocole d’intentions par le ministre guinéen de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation Bano Barry et un distributeur africain de l’entreprise informatique russe MoiOfis (« Mon Bureau »), a indiqué le 3 juin le directeur général de l’entreprise, Dmitri Komissarov, au Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF 2021).
À part la coopération avec la Guinée, cette entreprise informatique russe développe des liens avec la République du Burundi. Un distributeur de MoiOfis et la société technologique burundaise INGO Tech ont passé le jour même un contrat sur la vente du logiciel russe pour un montant de 2,5 millions d’euros.
En effet, la Guinée et la Russie entretiennent de bonnes relations bilatérales depuis plusieurs années déjà.
La coopération entre la Russie et la Guinée dans les domaines militaire et technique a atteint un niveau stratégique et continue de se développer.
D’ailleurs décembre 2020, les autorités russes ont le soutien total de la Russie à la Guinée engagée dans un vaste programme de développement socio-économique sous le leadership du président Alpha Condé.
Ce rapprochement Guinée-axe de l’Est s’est amplifiée d’autant plus après des explosions mystérieuses dans des casernes militaires à Bata dans ce pays.
Les médias mainstream n’avaient pas hésité de pointer du doigt l’armée guinéenne et de mettre en question la capacité du gouvernement d’Alpha Condé de maîtriser la situation.
Ce nouveau protocole sur le transfert du logiciel éducatif avec la Russie pourrait donc être plus qu’un simple logiciel russe. Surtout quand on sait que la société technologique burundaise INGO Tech qui a signé le même accord avec la Russie, est une société basée au Burundi qui propose plusieurs services intégrant la création et la commercialisation des systèmes et solutions informatiques, système de sécurité et télésurveillance ainsi que le développement des applications web et mobiles.
Vue le développement des choses partout en Afrique, et cette guerre néo-colonialiste qui a changé de visage et est devenue une guerre cybernétique, la Guinée semble avoir pris le bon chemin afin d’ouvrir un front anti-cyber attaque et anti-espion des occidentaux.
Cette campagne africaine visant à stopper toutes tentatives d’espionnage et de téléguidage de déstabilisations via les réseaux sociaux et l’espace Web s’étend même jusqu’au Nigeria, où le gouvernement nigérian a annoncé, vendredi 4 juin, dans un communiqué, avoir suspendu les activités de Twitter dans le pays le plus peuplé d’Afrique, deux jours après la suppression par le réseau social d’un « tweet » du président Muhammadu Buhari. Le ministre de l’Information Lai Mohammed avait répliqué, lors d’un message à la presse, que si Twitter avait ses propres règles, le président avait le droit de commenter la situation au Nigeria. Il avait notamment accusé le réseau social de tolérer les messages du chef d’un groupe séparatiste actif dans le sud-est du Nigeria qui, selon lui, encouragent la violence.
Le ministre avait également fait référence à l’appel lancé l’année dernière par le PDG de Twitter, Jack Dorsey, à donner des bitcoins pour soutenir les manifestations contre les violences policières qui secouaient le pays. « La mission de Twitter au Nigeria après ces deux exemples est très suspecte. Quelles sont ses intentions ? », avait-il lancé aux journalistes.
La force néo-colonialiste est enlisée sur le terrain aussi bien en matière militaire que sécuritaire. Les soldats interventionnistes plient bagage, mais les espions et hackers doivent le faire également.