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Navire de guerre iranien attaqué pour cause d'une redoutable découverte "navale" US/Israël pendant la bataille de mai à Gaza ...

Le navire Kharg coulé? (Capture d'écran)

Y a-t-il un rapport entre une entité sioniste exsangue avec sur les bras une facture de plus d’un milliard de dollars, en 11 jours d’une bataille « balistique » qui n’a pas dit encore son dernier mot et qui vient tout juste de se débarrasser d’un Netanyahu en qui elle voyait le « fatale fusible » d’une guerre « Finale » contre l’Iran d’où elle n’avait aucune chance de sortir « vivante » et ce coup de file « étrange » donné mercredi soir par l’arrogant LIyod Austin à Ben Salmane, ministre de la Défense saoudien, retranché quelque part à bord de son Yacht à Maldives, par crainte d’avoir à rendre compte de la méga défaite de son armée royale à Jizan face aux combattants d’Ansarallah? Oui si on tient compte du naufrage parfaitement inattendu du deuxième plus grand navire logistique du Moyen-Orient, iranien en l’occurrence en pleine mer d’Oman, à la suite d’une supposée « explosion » puis un méga incendie qui l’ont fait couler.

Mercredi soir, lors de son contact téléphonique avec MBS axé sur le Yémen, LIyod Austin a tenu à apporter son soutien à la « sécurité du royaume » et à souligner que le « Pentagone aidera le royaume pour défendre son territoire et sa population » contre « les attaques étrangères ».

D’aucuns y ont vu effectivement un « appui» à un ministre de la Défense saoudien à qui les internautes saoudiens reprochent ces jours-ci son absence du front yéménite, alors même que « l’Arabie vient de perdre 40 bases et postes militaires en 2 jours de combat à Jizan » et que « 150 kilomètres carrés de son territoires sont conquis par les Houthis » et ce, sur fond de « débandade des centaines d’officiers et soldats saoudiens, laissant armes et munitions à l’ennemi et se sauvant tant bien que mal ». Mais d’autres sont allés plus loin, croyant pouvoir établir un lien de cause à effet entre le naufrage de Kharg et cet appel téléphonique qui avait bien l’air d’un « Mission accomplished ».

En effet, le gros de ses missions de soutien logistique, le navire ravitailleur et porte-hélicoptères Kharg d’une capacité de déplacement de plus 33 000 tonnes à pleine charge pour une longueur de 207 mètres, il l’avait fait dans le golfe d’Aden, en mer Rouge là où on le sait sans façon, l’Iran aide son grand allié Ansarallah.

Dans la nuit de mardi à mercredi 2 juin, alors même que quelques 400 membres d’équipage et stagiaires se trouvaient à bord, une explosion aurait eu lieu au niveau des systèmes moteurs avant que l’incendie ne se déclare et ne se propage très rapidement, provoquant l’évacuation héliportée du personnel, une lutte acharnée contre flamme de 20 heures, puis le naufrage du bâtiment soumis en quatre décennies de service au génie de rétro-ingénierie iranienne qui l’avait doté de générateurs de 500 KW avec une capacité de production de 6.000 kw d’énergie électrique.

Tout ceci, l’enquête militaire en cours en tiendrait compte au même titre qu’elle s’intéresserait sans doute aux propos « consolateurs » adressés par le chef du Pentagone à Ben Salmane. Surtout que ces propos ont suivi de peu la publication d’un communiqué de ce même chef du Pentagone à l’adresse d’Israël, où l’intéressé « promet de fournir armes et munition de plus en plus sophistiqué à Tel-Aviv » pour que la « catastrophique défaite de mai » ne se répète plus et que « Téhéran et ses alliés soient contrés ».

Kharg a-t-il été attaqué par les USA et si oui, l’a-t-il été en signe de soutien à Riyad et à Israël ?

Southfront, site libanais écrit :

« …Selon les données officielles, le navire iranien à propulsion vapeur, et ayant un poste pour des hélico anti-navire SH3-D  se trouvait au moment de l’incident en phase d’entraînement. L’incident a laissé une brèche trou sur le côté. Les autorités iraniennes ne commentent pas officiellement les informations mais les médias arabes estiment qu’il a été attaqué par un drone ou missile de croisière surtout que "Kharg" avait à son actif, une mémorable mission en 2008 qui l’avait conduit à Lattaquié au large de la Syrie, mission qui lui a permis de traverser le canal de Suez à la hauteur de Haïfa et ce, sans tenir compte des avertissements de la marine israélienne... Qu’il ait attaqué pour le compte d’Israël et de Riyad, ce ne serait pas étonnant surtout qu’en avril, le Wall Street Journal a rapporté une série de raid visant les pétroliers iraniens en mer Rouge et en partance pour la Syrie, et que ces attaques attribuées à Tel-Aviv ont fini par viser le navire logistique et de renseignement du CGRI Saviz dans le cadre d’une mission de commandos israéliens de la Shayetet 13. Evidemment le CGRI a répondu du tac au tac en prenant pour cible deux méga navires israéliens Hyperion Ray et Hélios Ray dans le golfe persique et en mer d’Oman allant même jsuqu’à cibler un porte-conteneur Lori en océan Indien. Mais jamais le clash n’avait débouché sur un naufrage de navire militaire. C’est là un palier qui vient d’être franchi et qui risque de se traduire dans les jours à venir par un regain net des tensions ».

Mais qu’y a-t-il eu de si « grave » et de si « catastrophique » pour que le camp US-Israël s’affole et ramène à un degré nettement supérieur la bataille navale ?

Plus d’un indice permet de dire qu’au contraire, des apparences US-Israël sont là encore en posture nettement défensive : le 18 mai, alors même que l’entité sioniste subissait des salves croisées de missiles et de roquettes à saturation, de façon étrangement chronométrée et que sa capitale tremblait sous les coups de Qassem, d’Ayyash 259, de Sejjil et de A-120, la chaîne 12 a rapporté en urgence une « étrange attaque au drone sous-marin » du Hamas contre le site gazier offshore israélien, précédé des « salves successives de missiles de croisière » ayant visé « l’anneau de corvettes Sa’ar israéliens » qui avaient pour mission de contrer à coup de leur Barak-1 tout « projectile hostile ». En effet cette attaque au drone sous-marin qui reste plus de 15 jours après l’entrée en vigueur de la trêve Israël/Gaza, l’un des épisodes les plus mystérieux de cette guerre a littéralement affolé US-Israël. Car, on en convient, il y a là un « danger » largement plus grand que les missiles anti-navire de la Résistance, ou que ses commandos marins...

En été 2020, The National Interest rapportait, presque incrédule ceci :

« L’Iran vient de faire son entrée dans le club fermé des producteurs de UUV avec un assez petit sous-marin sans pilote de taille décente… Il s’appelle Ya Mahdi… L’un des signes montrant qu’on a affaire aux opérations sans pilote est l’absence d’une ouverture visible à travers laquelle le personnel pourrait entrer dans la coque. La petite taille du sous-marin est aussi le signe qu’il aurait été conçu pour servir de submersible sans pilote… le double tuyau à l’arrière de l’UUV est probablement un tuyau d’échappement, indiquant fortement un système de propulsion diesel-électrique… Il semblerait que L’Iran a spécifié la capacité d'adapter la plate-forme en fonction de la mission, avec la capacité de surveillance, de combat immergé, de surface et électronique. Le navire serait même alimenté par un système de batterie hybride diesel/lithium-ion, qui l’alimente lorsqu'il est immergé et recharge les batteries avec des générateurs diesel lorsqu'il est en surface. »

Khrag a-t-il été visé de façon à être coulé puisque l’axe US-Israël craint un remake de l’attaque à drone sans pilote sous-marin contre Tamar ? Probable, surtout que mercredi a été largement médiatisée une info comme quoi une première cargaison pétrolière des Emirats a été déchargée à Eilat à destination de l'Europe, comme l'a prévu l'accord de normalisation avec les Sionistes. Mais le scénario "Kharg coulé = fin des attaques au drone sous-marin contre Israël" a déjà du plomb dans l'aile. Pourquoi? Car il ne tient pas compte de la "technologie militaire de la Résistance" qui a prouvé à plus d’une reprise qu’elle s’adapte très rapidement à la situation.

Mercredi, juste avant que les médias iraniens n’annoncent la fin tragique du navire générateur Kharg, une expo a ouvert ses portes au ministère iranien de la Défense : le chef d’état-major iranien, le général Baqeri y inaugurait une chaîne de production de « batteries ultra lourdes »  destinées à alimenter unités sous-marines iraniennes entre autres… en attendant que "Kharg" soit vengé…

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SOURCE: FRENCH PRESS TV