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HTS rencontre le MI6; 1ere attaque contre un avion russe

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Des terroristes de HTS rencontrent le chef de MI6 /SouthFront

En Syrie, un groupe de terroristes opérant à Idlib ont tiré un missile en direction d’un avion de reconnaissance russe en pleine mission dans la région. Le missile a raté l'avion, qui a été identifié par certaines sources comme un avion d'alerte précoce et de contrôle aéroporté Beriev A-50 (AEW&C). 

Au moins un A-50 est déployé sur la base aérienne de Hmeimim. L'avion effectue quotidiennement des sorties de reconnaissance au-dessus de la province d’Idlib. 

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Une source auprès de l'armée syrienne, présente sur l'une des lignes de front d’Idlib, a confirmé à SouthFront qu'un missile antiaérien avait été tiré depuis la région. Selon la source, le missile a manqué sa cible qui aurait été « un drone ».

Certains militants de l'opposition ont déclaré que le missile avait été tiré par des terroristes de la cellule d’opération de Fateh al-Mubeen, dirigée par Hayat Tahrir al-Cham (HTS), affilié à al-Qaïda.

Les groupes terroristes opérant à Idlib, y compris HTS, sont connus pour être en possession de plusieurs systèmes portatifs de défense aérienne (MANPAD), c’est-à-dire les missiles sol-air légers lancés par l’épaule.

Des systèmes plus anciens, comme le 9K32 Strela-2 de fabrication soviétique, ont été pillés depuis les stocks militaires syriens au cours des premières années de la guerre. Des systèmes plus avancés, comme les MANPAD FN-6 fabriqués en Chine, ont été fournis par le Qatar et la Turquie.

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L'utilisation par les terroristes de tels systèmes représente une escalade dangereuse et une violation flagrante de l'accord de cessez-le-feu couvrant la province d’Idlib qui a été négocié par la Russie et la Turquie le 5 mars 2020.

Par ailleurs, un ancien commandant de Hayat Tahrir al-Cham (HTS) a confirmé que le chef du groupe Abou Mohammed al-Joulani avait rencontré Jonathan Powell, un représentant des services secrets britanniques MI6.

L'agence de presse russe TASS a révélé la réunion dans un rapport le 31 mai. L'agence a cité une source diplomatique à Moscou.

Un jour plus tard, l'ancien commandant du HTS Saleh al-Hamwi, communément appelé « As al-Seera fi al-Sham », a confirmé le rapport de TASS dans un article sur sa chaîne Telegram.
Le commandant a été parmi les tout premiers fondateurs du Front al-Nosra avec al-Joulani, qui a ensuite rebaptisé le groupe HTS. En 2015, al-Hamwi a été expulsé du groupe par al-Joulani. Néanmoins, il a maintenu le contact avec de nombreux hauts responsables du groupe.

Selon al-Hamwi, la réunion a eu lieu il y a quatre ans. Un commandant de HTS connu sous le nom de Hussam al-Shafi, « Abu A'asha », a organisé la réunion.
« Un média russe confirme et le gouvernement britannique ne commente pas, ce qui est une reconnaissance », a déclaré al-Hamwi sur Telegram.

« J'ai révélé la réunion il y a quatre ans. »

La réunion aurait eu pour but d'établir des contacts avec des groupes terroristes internationaux actifs en Syrie. Au cours de la réunion, Powell a suggéré qu'al-Joulani devrait établir une coopération étroite avec les pays européens et les États-Unis.

Powell a également recommandé qu'al-Joulani accorde une interview à un journaliste américain, ce qui a apparemment conduit à la récente interview du terroriste avec la série Frontline du Public Broadcasting Service.

Les tentatives destinées à blanchir al-Joulani et son groupe prennent de l'ampleur en Occident.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV