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Les "missiles de la Résistance" ont changé la nature de l'alliance Résistance-Pékin...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le F-35 israélien n'a réellement brillé à Gaza la semaine dernière. En termes de furtivité il a échoué, en termes de frappe, il a frappé des tuyaux au lieu des rampes de lancement de misisles (Avia.pro)

Ces 95.1% des voix avec quoi les 20 millions de Syriens ont choisi de plébisciter  Bachar  Assad pour un quatrième septennat à la tête d’un État syrien vainqueur de l’une des guerres les plus complexes, les plus longues, les plus géo-stratégiquement significative du 21ème siècle, a déjà valu au président syrien, un regain d’agissements de certains pays de l’Europe dans le sens d’un dégel des liens avec Damas au nombre desquels figurent la Grèce, « siège » aérien de l’axe US/Israël en Méditerranée orientale mais aussi l’Italie, qu’on sait être l’entrepôt d’armements conventionnels et non conventionnels US en Europe du sud, ainsi que le QG favori de l’OTAN : depuis mars 2021, date à laquelle l’Amérique a annoncé la tenue du méga exercice militaire "Defender Europe 21" avec en toile de fond la mobilisation de 28 000 militaires US et alliés, de 1 200 blindés et autres équipements lourds, qu’elle vient de répartir entre 13 aéroports et 4 ports européens, dont ceux de l’Italie et de la Grèce, ne serait-ce que pour faire comprendre à la Russie que l’Europe n’est qu’un des États-Unis et que tout commerce avec y compris celui du gaz, pourrait à tout instant être rompu, les yeux étaient effectivement rivés sur l’issue de la présidentielle syrienne.

Ce n’est pas sans raison si Bachar Jafari, longtemps ambassadeur syrien à l’ONU affirmait ce lundi au micro des médias iraniens que « l’alliance Syrie-Résistance » a radicalement changé la donne géopolitique de la région, et qu’elle a servi de « boussole » aux puissances du monde, qu’elles soient pour et qui s’opposent foncièrement à la Pax Americana.

En effet, les 11 jours qu’a duré la tonitruante, la surprenante bataille balistique de Gaza, à l’issue de quoi Israël, appuyé directement par les unités aéronavales US/OTAN en Méditerranée, a fini par capituler, bataille dont le prélude avait pourtant  été annoncé dès le 21 avril quand un missile tactique syrien, M-600, parti du Golan s’est abattu près du réacteur nucléaire israélien de Dimona, en perçant allégrement le ciel de la Jordanie, celui d’Israël, ont prouvé que désormais c’est le facteur «  Résistance » qui tranche. 

La Russie, partenaire de longue date de celle-ci a très rapidement compris, elle, qui dès le 23 mai, a fait déployer ses bombardiers stratégiques nucléaires Tu-22M3 à Hmeimim, rien que pour faire comprendre au camp US/OTAN qu’elle a le soutien de la Résistance, sa confiance et surtout son appui, et vice versa.

Certains analystes ont cru même comprendre à travers cette coïncidence, le message suivant : « Cette « coalition » aérienne asymétrique que l’axe de la Résistance a fait naitre grâce à des milliers de missiles tactiques entreposés à travers toute la région, pourra compter sur l’appui des Su-57, des T-22, T-160, si nécessaire »

Aussi cette énième simulation de guerre antirusse en Méditerranée laquelle s’appelle « Gallics Strike » et qui implique dès ce juin, et  côte à côte les groupes aéronavals français, « Charles de Gaule » et britannique « Queen Elizabeth » ne l’impressionne pas du tout, au contraire, pourrait même servir à la Russie et à l’axe de la Résistance d’occasion pour à mieux neutraliser les coups ennemis. Mais l’Epée de Qods de Gaza a créé d’autres surprises, comme celle qu’a fait la Chine au monde d’entier, en descendant dans l’arène politique, en traitant Israël de « massacreur », de « tête de pont de l’impérialisme US au Moyen-Orient » et en conseillant aux Américains d’aller chercher les corps des musulmans massacrés non pas à Xinjiang mais à Gaza.

Plus d’un observateur y a vu un net changement de cap dont les portées ne tarderaient à se manifester., ern termes politiques économiqued mais aussi militaires. Or cette tendance se confirme : hier et pour la seconde fois en l’espace de quatre jours, le Chine a félicité la réélection d’Assad par la voix même du président Xi et le message s’est voulu très curieusement plus qu’un simple texte. Xi y évoque l’engament de la Chine non seulement à aider la Syrie à se remettre économiquement sur les rails, mais encore à la « défendre », mot encore jamais entendu de Pékin. L’armée chinoise compte-t-elle avoir une présence plus visible dans la région, au même titre que l’armée russe ? Possible.

Un État syrien largement capable de fabriquer des « Fateh-110 iraniens », et ce, au grand mépris de quelques 2000 frappes aériennes israéliennes, se ferait une joie d’achever la « supériorité aérienne » atlantiste grâce aux batteries de missiles antimissile HQ-9 chinois, pendant des S-300 russe. Car la Chine a été bien sensible à la performance de ces 4700 missiles de la Résistance qui ont été jusqu’à neutraliser les F-35 Adir. Certaines sources font d’ailleurs état des négociations en cours et de la possible livraison de systèmes de défense antiaérienne chinois à la Syrie. Ce serait une belle occasion pour la Résistance de diversifier son arsenal, surtout que le HQ-9 dispose d’une variante navale, HHQ-9 et d’une variante anti-rayonnement (FT) et que par le temps qui court, le prochain round de bataille US-Israël/Résistance a toutes les chances de se dérouler en mer Méditerranée.

Ce sont sans doute ces trop rapides et inattendues évolutions qui ont poussé US/OTAN à s’agiter : tandis qu’une partie des pays de l’OTAN (Italie, Grèce) tentent une ouverture en direction de Damas, l’autre partie alimente la guerre : le 31 mai, l’agence de presse russe TASS a rapporté que le représentant de l’agence britannique de renseignement MI6 avait rencontré le chef du Front al-Nosra (Hayat Tahrir al-Cham), affilié à al-Qaïda. Selon les rapports, la réunion aurait eu lieu près du poste frontière de Bab al-Hawa, à la frontière syro-turque. Jonathan Powell aurait suggéré l'établissement d'une coopération entre Abou Mohammad al-Julani et les pays européens et les États-Unis.

La réunion visait l'établissement de contacts avec des groupes terroristes internationaux actifs en Syrie. Un accord aurait été conclu sur le maintien d'une communication permanente avec les terroristes internationaux désignés comme tels par le Conseil de sécurité des Nations Unies. Et Pendant ce temps, les parties sont en train de discuter de la possibilité de retirer Hayat Tahrir al-Cham de la liste des organisations terroristes. Mais de quoi est-il le signe ce retour à la case départ 2011 ?

 L’Empire agonisant, confus, a du mal à bondir avec sa plus grande base militaire au Moyen Orient, alias « Israël » qui est en totale lambeaux au terme de seulement 11 jours de frappes balistiques …alors qu’il se trouve nez à nez avec une Russie et désormais une Chine qui ont fini enfin par choisir leur camp. Car qu’on le veuille ou pas, la défaite US en Syrie a divisé le monde en camps des Pro et des Anti Résistance avec en amont, les « Anti » qui s’enfoncent là où ils s’engagent et les « Pro » qui prennent de l’élan là où ils investissent…Il y a peu la Russie a annoncé offrir la protection aux pétroliers iraniens livrant du pétrole à la Syrie, contre et envers des sanctions US/OTAN. Certains ont cru entrevoir l'émergence d'une colaition maritime en Méditerranée en contrepartie de celle des USA. La présence de la Chine au sein de cette colaition n'est plus désormais trop à écarter... Les missiles de la Résistance semblent avoir décidé d'un tournant chinois. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV