Décidément le choc s'éternise : une semaine après la capitulation d'Israël face à la tempête balistique de Gaza alors même que Raphael, armurier sioniste avait bien assuré l'armée sioniste de la fiabilité de la DCA dite multicouche d'Israël et surtout de celle d'un Dôme de fer que Lockheed Martin et les sionistes avaient travaillé et retravaillé en été 2020 au Texas et ce sur base d'expériences d'échecs successifs de batteries de missiles antimissiles Patriot face à Ansarallah, le bouclier antimissile US version navale, dit Aegis a échoué à intercepter samedi un missile balistique à moyenne portée, a déclaré l'agence américaine de défense antimissile. « L'objectif du test était en effet de démontrer la capacité d'un vaisseau Aegis configuré pour la défense antimissile balistique à détecter, suivre, engager et intercepter une cible de missile balistique à moyenne portée avec une salve de deux missiles standard-6 (SM-6) Missiles Dual II», a indiqué l'agence dans un communiqué sans oser répertorier toutes les qualités que l'US Navy attribuait à cet engin, au plus fort des tensions avec l'Iran dans le golfe Persique.
A l'époque, les navires US se targuait d'avoir ce missile sol-air, missile sol-air à "des fins de lutte anti-aérienne à longue portée (Extended Range Anti-Air Warfare - ER-AAW), pouvant apporter une protection contre les hélicoptères, les avions, les drones ainsi que les missiles anti-navire," un missile, aux "capacités antinavire a avec un record de distance de tir à plus de 400 km "! On racontait aussi que le SM-6 peut être employé selon plusieurs mode différents : Guidage inertiel pendant le vol de croisière jusqu'à la cible, avec acquisition de cette dernière grâce au radar actif, lors de la phase d'attaque terminale, Guidage par radar semi-actif pendant toute la durée du vol du missile, et tir au-delà de l'horizon (BVR : Beyond Visual Range), en utilisant des capacités d'engagement en coopération (Cooperative Engagement Capability), notamment grâce à des radars embarqués sur aéronefs ou sur hélicoptères.
Evidemment le Pentagone dont le chef vient de contacter Israël pour lui rappeler qu'il vaut mieux soigner autant que se faire peut, la trêve avec la Résistance faute de quoi l'Amérique n'a ni l'argent ni la volonté de nourrir les stocks de missiles antimissiles Tamir, dont l'inefficacité a été royalement prouvé en 12 jours de guerre contre Gaza, se contentant d'un « l'interception n'a pas été réalisée ». Mais les déboires balistiques US n'en sont pas restés là en ce mois de mai: un lancement d'essai non armé de Minuteman III,- un missile balistique intercontinental (ICBM) américain à ogive thermonucléaire lancé depuis le sol- a également été interrompu le 5 mai de l’année en cours lorsque l'ordinateur du missile a détecté une panne lors de son compte à rebours final et a arrêté le processus de lancement, a déclaré l'Air Force Global Strike Command dans un communiqué. Il s'agit du premier test infructueux d'un Minuteman III depuis 2018, lorsqu'un missile lancé a développé une «anomalie» pendant le vol. Le problème a créé une «condition de vol dangereuse», de sorte que l'équipage a détruit la fusée avant qu'elle n'atteigne sa destination.
Là encore le répertoire des exploits "potentiels" de l'engin lève un coin de voile sur l'ampleur du revers : c'est le seul ICBM terrestre en service aux États-Unis et il est capable de frapper des cibles dans un rayon d'environ 8 100 miles.
Qui se joue si allègrement des capacités antimissiles US/Israël? Les drones de l'armée iranienne, mardi 25 mai en pleine manœuvre de guerre électronique, ont intercepté et surveillé le sous-marin USS Georgia de la marine US, alors qu'il traversait le détroit d'Hormuz. L'opération d'interception et de surveillance a duré pendant trois heures sans que cette "mastodonte des fonds marins" comme le décrit The Drive avec son escorte et ses radars annexes triphasés et à balayage électronique puisse s'en douter.
Au fait, l'exercice de guerre électronique auquel s'est livrée l'Armée iranienne, toute composante confondue, à savoir l'armée de l'air, l'armée de terre, la DCA et la marine semblent avoir jeté à dessin son dévolu sur le Georgia rien que pour mettre à l’épreuve les capacités radars d'un sous-marin nucléaire de taille de Georgia, lancé en 1984 comme sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE-SSBN), puis converti de 2004 à 2008 en sous-marin nucléaire lanceur de missiles de croisière (SSGN)!
Te ce système Aeigis a effectivement embarqué depuis 2020 sur les navires iraniens dont la frégate de Shahid Siavoshi et est capable de verrouiller la cible et de tirer des missiles avec la frégate en mouvement. Le système de missiles Khordad-3, qui a été produit à 100% en masse par les experts de la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la RII, (CGRI) est le même système qui a abattu le 20 juin 2019 le drone très avancé MQ-4C Triton des terroristes américains dans les eaux territoriales iraniennes, au sud du pays près de la région de Kouh-e Mobarak à une altitude de 50 mille pieds. Ce système est capable d'engager et d'intercepter 4 cibles actives à chaque tour et a été affecté à la lutte contre les avions tactiques et stratégiques, les hélicoptères, les missiles de croisière et les drones et peut également abattre ses cibles dans des conditions de guerre électronique.
Et ce complexe a réussi là où Aeigis a échoué! C'est comme à Gaza où le missile Ayyash-250 ou Qassem a réussi là où le F-35 Adir a échoué.la vérité est que les FDI sont une force de combat médiocre. Pourquoi ? Tout d’abord, ils ont exactement le même problème que les États-Unis (et l’Arabie Saoudite, d’ailleurs) : ils s’appuient sur une technologie coûteuse, approximative et bourrées de failles car jamais mise à l'épreuve des faits, une technologie bonne à vendre mais pas bonne à servir à combattre. C'est le principe du bluff, plus il est grand plus il fait peur sauf que la Résistance, elle, a bien compris le manège et l'a retourné contre les bluffeurs.