Que s’est-il passé ce 24 mai à Ain al-Asad, base militaire US à al-Anbar pour que LIyod Austin, chef du pentagone qui après 5 mois à la tête du Pentagone commence à comprendre peu à peu que cet Irak 2021 est bien différent que l’Irak de l’époque de Colin Powell, se mette à contacter les médias et à leur faire dire, comme toujours par des « experts anonymes interposés » que l’US Army cherchait à avoir le bilan sein de Biden pour « frapper la Résistance irakienne » ? Après tout, en janvier 2021 quand F-15 et drones américains se sont mis à frapper Abou Kamal-Qaem en réponse au tir de « roquette » visant Ain al-Asad, le gourou Austin n’avait pas à rendre public ses conversations, ses plans décidés de concert avec Biden. The Daily Caller qui a rapporté l’information le vendredi 28 mai nous en donne une très laconique indication quand il dit : « Lundi, 24 mai une frappe aux roquettes a visé les positions des troupes US à Ain al-Asad...
En allusion à la capacité polyvalente de cet avion au combat, à la reconnaissance, à la surveillance et à la guerre électronique, le commandant de l'unité aérienne sans pilote de l'armée dans l'ouest du pays a déclaré que le drone Mohajer-6 est utilisé pour assurer la sécurité aux frontières de l’ouest du pays.
Les Mohajer-6, est également capable de transporter une charge utile de quatre missiles.
Une frappe qui demanderait une « riposte ». Une première révélation est que ce tir de « roquettes » que la chaîne de la Résistance irakienne, Sabereen News, a commenté comme étant « particulièrement violente », a du avoir provoqué des pertes. Sinon Austin n’ira jamais annoncer de façon si ostentatoire une opération anti Résistance irakienne à venir dans un Irak où aucune « heure » ne passe sans qu’il n’y ait une « action anti américaine » à signaler au QG des troupes US ». Evidemment à cela s’ajoute cette arrestation hollywoodienne du commandante en chef des Hachd al-Chaabi pour la province stratégique d’al-Anbar, Ghassem Saleh, l’homme par qui viennent touts les déboires US à tenter de faire infiltrer les terroristes daechistes depuis la Syrie vers l’Irak par la voie terrestre.
Ce haut commandant alias « chasseur de Daech » a si royalement démantelé les réseaux de trafic des agents takfiristes US détenus dans la prison d’al-Hol à Hassaké que la reprise de ce trafic ou une tentative de reprise de ce trafic a forcé le chef de CentCom McKenzie à venir en personne en Syrie et en Irak juste avant que cette attaque au missile contre Ain al-Asad n’ait lieu. Le commandant Saleh se trouverait pour l’heure à l’abri puisque les Américains n’ont pas eu osé aller jusqu’au bout après que des bataillons entières des Hachd al-Chaabi ont débarqué dans la zone verte avant d’encercler les sites américains.
Le 24 mai, Sabereen News avait évoqué en effet une attaque « en bonne et due forme » de la Résistance, ayant impliqué des « roquettes nouvelles», engins qui « auraient frappé des positions sensibles de l’US Army à l’ouest de l’Irak » soit à al-Anbar. Des brides d’information ont permis de conclure qu’il s’agissait effectivement des « roquettes de 240 mm » bien plus dévastatrices que les engins de 122 mm, Arash-4 que la Résistance irakienne utilisait jusqu’ici contre l’occupation. Ce regain d’intensité d’attaque a fait suite à une annonce publique de la Résistance irakienne, tombée juste après la capitulation d’Israël face à Gaza comme quoi les « attaques anti US » gagneront en ampleur.
Au fait Falaq-1 utilisé pour la première fois en deux ans contre Ain al-Asad a une portée de 10 km et une ogive de 50 kg. Et si le Pentagone contient du fait que ces roquettes embarquables à bord des 4/4 pourraient se faire parler d’elles de plus en plus, et bien, le compte y est et Austin a toutes les raisons du monde de vouloir convaincre Biden de la nécessité d’une frappe anti Résistance irakienne d’ici peu. Sauf que le Falaq-1 de l’histoire semble avoir agi en synergie avec les drones irakiens pour pouvoir pénétrer la base la mieux protégée de l’US Army à al-Anbar !
Le 20 mai, Israël a annoncé avoir reçu en plein Beit Shean un drone de fabrication iranienne de type « Ababil-3 » qui auraient fait un trajet de 700 kilomètres depuis l’ouest de l’Irak (al-Anbar) avant de pénétrer Israël via le ciel syrien puis jordanien. Et bien pour le chasser, l’entité sioniste totalement débordée par les vagues de missiles de Gaza avait fait voler un F-16. Eh bien si la Résistance irakienne se mettait désormais à escorter ses « roquettes de 243 mm » par des drones, comment ferait-il Austin pour expliquer les pertes aux Américains ?
Mais le problème c’est que les USA refusent de reconnaître qu’ils sont en guerre ouverte avec toute la Résistance. La guerre multifront dont un avant goût a été infligé à Israël et à ses alliés US-OTAN via Gaza, l’Irak est prompte à en devenir le champ favorite. Une chose est sûre : les frappes potentielles contre Abou Kamal-Qaem ne passerait plus comme toujours et risque de réserver de grosses surprises au camp d’en face. Ce serait « Gaza 10-21 mai bis ». Ce samedi matin, les médias iraniens ont rapporté que les drones avaient été livrés à l'unité aérienne sans pilote de l'armée dans l'ouest du pays, après avoir parcouru avec succès une distance de 480 km.
Lire aussi : Labayk-1/drones : la Résistance irakienne complexifie ses attaques anti-Us
En allusion à la capacité polyvalente de cet avion au combat, à la reconnaissance, à la surveillance et à la guerre électronique, le commandant de l'unité aérienne sans pilote de l'armée dans l'ouest du pays a déclaré que le drone Mohajer-6 est utilisé pour assurer la sécurité aux frontières de l’ouest du pays.
Le colonel Marzbanpour a annoncé la capacité de ce drone à voler à toute heure du jour et de la nuit et dans toutes les conditions météorologiques, et a affirmé: « Cet avion sans pilote a été construit avec une portée opérationnelle de 1200 km et un plafond de vol de 18000 pieds grâce aux efforts des experts iraniens.
Les Mohajer-6, est également capable de transporter une charge utile de quatre missiles, genre bombes intelligentes Qaem, de différents capteurs électro-optiques et de différentes ogives, peut localiser, intercepter et détruire toute cible. On dit que Mohajer-6 est le premier drone de la famille Mohajer qui est armé d'un système d'arme guidée et est plus gros que les autres types de la famille Mohajer. Eh bien ce sont ce genre de drones qui viennent de s’installer tout près des frontières irakiennes. Mais ce samedi, on a aussi parlé de Bassir, projectile explosif de 155 mm tiré par l'artillerie et guidé par laser, conçu pour détruire les chars ennemis, les véhicules et autres cibles mobiles ou immobiles avec une grande précision. Cette arme a une fonction similaire au Kransnopol russe ou au Copperhead américain M712. On ne sait pas si la Résistance irakienne en possède déjà et qu’elle compte en faire un usage utile lors de ses attaques contre les convois US. Tout ce qu’on sait c’est qu’i s’agit d’un engin qui agit en synchronie totale avec les drones.
Le 24 mai, il se pourrait donc que les roquettes aient bénéficié d’un coup de main de drones irakiens avant de s’abattre sur les positions US. C’est subtile et bien plus mortel que quand drone ou roquette agit seul. Austin l’aurait sans doute dit à Biden.