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Zoom Afrique du 25 mai 2021

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Le colonel Assimi Goita et le président de Transition Bah N'Daw.

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Second coup d’État en moins d’un an dans un Mali où l’État résiste tout comme la population aux complots de Barkhane et Cie... exactement un remake du premier coup d’État à cette différence près que les médias tentent de mettre l’accent sur la dichotomie civil/militaire et de salir encore plus l’armée en s’attaquant en apparence à une junte militaire qui depuis août 2020 n’a fait que ce qu’elle a appris dans les académies militaires USA/France.

Actualité en Afrique :

  • Togo : dédoublement de la route Lomé-Aneho, reliant le Bénin au Ghana
  • Côte d’Ivoire : le chinois COMPLANT débute le chantier de construction du port sec de Ferkessédougou
  • Éthiopie : Washington sanctionne Addis Abeba
  • Sénégal : rassemblement anti-LGBT

 

Analyses de la rédaction :

1. Côte d’Ivoire : une déstabilisation en interne en vue ?

Alors que le retour de l’ancien président panafricaniste Laurent Gbagbo se fait toujours attendre, et les attaques terroristes prédit par le commanditaire, la DGSE, c’est maintenant des tentatives de déstabilisation, mais en interne à la Côte d’Ivoire qui ont lieu.

Dernièrement, RFI a fait part qu’une activiste des réseaux sociaux a été condamnée à cinq ans de prison ferme pour avoir diffusé un clip dans laquelle elle appelait à s’attaquer à des ressortissants nigériens. Des représailles suite à une vidéo présentée à tort comme représentant des Ivoiriens molestés au Niger.

Son visage se retrouve partout sur les réseaux sociaux et dans la presse ivoirienne. Nawa Fofana, 44 ans, avait été arrêtée jeudi 20 mai suite à des appels à la violence et au meurtre, explique la Direction générale de la police nationale.

La cyberactiviste a été incriminée par une vidéo, dans laquelle on l’entend interpeller des passants et les pousser à s’attaquer à la communauté haoussa. Cette vidéo faisait visiblement écho à une autre, faussement présentée par les médias mainstream comme montrant des Ivoiriens maltraités par des Nigériens dans le pays sahélien. Une fake news qui aurait provoqué les violences de mercredi dernier dans plusieurs communes d’Abidjan et quelques villes du pays. Bilan : un mort et de nombreux blessés.

Le lendemain de son arrestation, Nawa Fofana a été présentée au juge en comparution immédiate. Pour avoir relayé ces fausses informations, elle a été condamnée à cinq ans de prison ferme et une amende deux millions de francs CFA, la peine la plus lourde de l’article 62 de la loi sur la lutte contre la cybercriminalité.

La Côte-d’Ivoire tout comme les pays de la côte pourraient être continuellement la proie à des cyberattaques de ce genre. Les tentatives de déstabilisation, que ce soit avec des révolutions de couleurs, des attaques terroristes ou encore des rébellions et des séparatistes qui s’activent ou encore des éliminations de dirigeants, tous les moyens sont bons pour provoquer des déstabilisations en masse dans l’Afrique de l’Ouest. Les États africains tiennent bon et ce n’est qu’en fortifiant les alliances entre eux que les plans de déstabilisations se heurteront à un mur.

2. Mali : un second coup d’État de Barkhane ? 

Second coup d’État en moins d’un an dans un Mali où l’État résiste tout comme la population aux complots de Barkhane et Cie... exactement un remake du premier coup d’État à cette différence près que les médias tentent de mettre l’accent sur la dichotomie civil/militaire et de salir encore plus l’armée en s’attaquant en apparence à une junte militaire qui depuis août 2020 n’a fait que ce qu’elle a appris dans les académies militaires USA/France.

Bref, ce que Barkhane lui a appris. Pourquoi ce second coup ... RFI dit que la défense a changé évidemment pour insinuer que le régime politique en place n’est plus tenable en présence d’une armée qui a tendance de faire des putschs pour un oui ou pour un non... L’objectif caché : faire asseoir un changement de système politique, une régionalisation, une fédéralisation, un démembrement...

Puis ce coup montre que le premier coup n’a pas été un succès. En fait, le coup d’État de 2020 que la France voulait être le point de départ d’une nouvelle guerre civile. Mais les Maliens, les ingénieux Maliens en ont profité pour décomposer les réseaux liés entre autres à la DSGE et de re apprivoiser certains qaïdistes, de les réintégrer à la population. Il fallait donc un second coup. Mais vu son modus operandi, on peut conclure que Barkhane est dans une impasse totale.

Les derniers évènements au Mali ont montré pas mal de signes montrant entre autres que le Mali se débat corps et âmes afin d’empêcher les plans de l’axe USA/France de se mettre en place. Le démembrement du pays, la division au sein de la population, des ethnies, des religions, etc.

Mais ce qui est assez étonnant dans les médias concernant les évènements d’hier, lorsqu’on lit à propos de ce dernier « coup de force », c’est que le Premier ministre Moctar Ouane a tout de même eu le temps de téléphoner à un média pour expliquer rapidement la situation.

Peu après l’annonce du remaniement ministériel, des hommes armés se sont rendus au domicile du Premier ministre Moctar Ouane. Il a eu le temps de déclarer, au téléphone, la présence de militaires chez lui : « Des militaires actuellement chez moi. Ils sont en train de me conduire chez le président de la transition Bah N’Daw », avec lequel il partage un mur mitoyen.

Selon RFI, le président Bah N’Daw, le Premier ministre Moctar Ouane, leur tout fraîchement nommé ministre de la Défense le général Souleymane Doucouré et d’autres « collaborateurs » ont été conduits par les armes hier au camp militaire de Kati.

Du côté de la communauté internationale, la « tentative de coup de force » est condamnée dans un communiqué commun de la mission de l’ONU au Mali (Minusma), la Communauté des États ouest-africains (Cédéao), l’Union africaine, la France, les États-Unis, le Royaume-Uni l’Allemagne et l’Union européenne. C’est la première prise de position depuis le début de l’affaire.

De son côté, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi dans un tweet « au calme » au Mali et à la « libération inconditionnelle » de ses dirigeants civils, arrêtés dans la journée par les militaires. « Je suis profondément préoccupé par les informations sur l’arrestation des dirigeants civils chargés de la transition au Mali », a-t-il ajouté dans son message.

Toujours selon RFI, les deux dirigeants sont accusés par le vice-président de la transition d’avoir enfreint la charte de la transition, laquelle va se poursuivre comme prévu annonce Assimi Goïta.

Avec le coup d’État du 18 août, la France s’est accaparée du gouvernement et des institutions maliennes, elle a également renforcé sa présence au Sahel tout en faisant rentrer l’Union européenne, et elle a mis en place le projet d’extension de son emprise grâce au terrorisme dans les pays de la côte du golfe de Guinée.

Avec la présence de Barkhane ou des groupes terroristes au Mali comme au Sahel, les populations sont en danger. Barkhane n’hésite pas à attaquer les populations, l’ONU continue de participer à l’expansion et au développement des groupes terroristes, doublé du projet tant attendu de la France à savoir le démembrement du Grand Mali, il est clair que ces plans ont jusqu’à présent échoué et que la France et ses alliés cherchent à changer de stratégie. Le dernier Sommet en a été un petit aperçu.

Mais, l’Occident n’a pas réussi à obtenir une emprise sur les populations. Bien au contraire, le sentiment anti-France et même anti-État occidental n’a fait que grandir. La montée de la Résistance au sein de la population malienne et même sahélienne n’a fait que s’accroître. Et on a bien pu constater également que l’une des stratégies de la France, ça serait de changer de masque et donc de stratégie pour continuer de se mettre en place pour garder son emprise dans les pays de l’ouest. Une emprise qui est en net recul !

3. Sommet de Paris : ou l’arnaque d’Emmanuel Macron

Décryptage du sommet sur le financement des économies africaines et l’arnaque d’Emmanuel Macron, par Nathalie Yamb, surnommé la Dame de Sotchi, une combattante pour l’Afrique.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV