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E-Press du 22 mai 2021

Au cours de sa visite surprise en Syrie pour rencontrer Bachar Al Assad, le président russe Vladimir Poutine s’est rendu au Patriarcat d’Antioche, mardi 7 janvier, jour du Noël orthodoxe. ©AFP

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Selon Shoïgu, tous les tests d’armes russes ne se sont pas déroulés sans inconvénient : « Qu’est-ce que la Syrie nous a donné ? Je vais vous dire tout de suite que nous y avons rencontré un très grand nombre de mauvaises surprises… Les armes qui ont été mises en service ont passé des tests d’État. Nous venons de retirer du service près d’une demi-douzaine d’entre elles et avons interrompu leur production », a déclaré le ministre russe.

 

Au sommaire :

1- Le drone « Gaza » frappera Israël

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a souligné que « notre stratégie et politique opérationnelle consiste à développer sur le territoire une défense aérienne couvrant la haute altitude », sans manquer de préciser que « nous devions acquérir la capacité de la guerre à distance, ce à quoi nous sommes parvenus grâce à Dieu ».

S’exprimant en marge de la cérémonie de présentation des acquis du CGRI dans le domaine des drones et de la défense aérienne, le général de brigade Hossein Salami a tenu à faire allusion aux capacités et aux caractéristiques des acquis en matière de défense, et a déclaré que la fabrication du drone « Gaza » était une prouesse stratégique. 

« La nouvelle Palestine balistique vaincra cet Israël brisé, tremblant, désarmé », a-t-il lancé. « Le drone Gaza, développé par la Force aérospatiale du CGRI et qui nous propulse dans un nouveau degré de force dans le combat aérien, remplacera les avions avec pilote. Il est capable de voler à une altitude de plus de 35 000 pieds au-dessus du sol et de viser des cibles aériennes à de grandes profondeurs à une vitesse d’environ 350 km/h. Il a une durée de vol de 20 heures », a souligné le général de brigade Salami.

Le drone avancé Gaza est capable de transporter 13 bombes simultanément et peut effectuer des opérations contre des cibles terrestres. « En outre, il est en mesure de participer à des vols de reconnaissance et à des collectes d’informations électroniques. Il sera opérationnel l’année prochaine et viendra compléter les capacités de combat aérien du CGRI », a-t-il ajouté.

En allusion au dévoilement du système de défense « 9 Day », il a indiqué : « Afin de pouvoir faire face à des cibles à basse altitude et à grande vitesse, dont des missiles de croisière, des drones, des hélicoptères et des avions légers qui volent à des altitudes proches du sol, nous avions besoin d’un système de défense fiable équipé de missiles de défense aérienne. Et aujourd’hui, ces missiles sont en phase de production ; ils sont capables de frapper des cibles à basse altitude avec un rayon d’environ 20 km de longueur et 10 km d’altitude à n’importe quelle vitesse. »

Le général de la Force Qods du CGRI affirme que la lutte contre Israël entre dans une nouvelle phase : « En outre, pour avoir accès à des systèmes de recherche radar à des fins aériennes et de compléter notre carte radar globale, nous avions besoin d’un nouveau radar en bande VHF avec une puissance opérationnelle élevée, agile, capable d’effectuer des mouvements rapides. Grâce à Dieu, cet acquis important est également en phase de production. »

L’Iran a la main haute dans le domaine de renseignement et la capacité à faire face aux menaces, a-t-il dit avant d’ajouter : « Aujourd’hui, nos capacités dans divers domaines ont développé notre rayon de dissuasion, notre autorité et notre pouvoir à assurer la sécurité du pays et à protéger la nation ainsi qu’à faire face aux menaces potentielles. »

Évoquant le jour anniversaire de la conquête de Khorramchahr en tant que symbole de la résistance de la nation iranienne qui coïncide la résistance du peuple palestinien contre le régime usurpateur sioniste, le général de brigade Salami a indiqué : « La coïncidence de ces événements avec le dévoilement des acquis du CGRI en matière de défense nous a conduits à nommer le nouveau drone » Gaza », et, cela en signe d’hommage éternel à ceux qui se trouvent à Gaza, qui se dressent contre l’agression des sionistes et qui défendent bravement leur dignité. »

2- Comment Israël a perdu ?

La propagande de guerre israélienne n’évoque jamais la nature des munitions utilisées dans le bombardement aérien de la bande assiégé de Gaza. Officiellement, il s’agit de bombardements ciblés.

Dans les faits, les Israéliens jettent les bombes les plus grosses de leur inventaire et ne cessent de harceler Washington pour accélérer les livraisons d’armes ayant une plus grande capacité de destruction. Une source anonyme au Pentagone affirme que la frénésie israélienne en matière d’acquisition de système d’armes US relève d’un état d’esprit très difficile à cerner, même pour des professionnels.

« Ils veulent tout, y compris les prototypes et fort souvent ils passent outre les procédures pour les avoir sans avoir à payer le moindre cent », selon un responsable d’un programme de suivi des marchés orientés sur la défense basé dans la capitale fédérale US.

En dépit des bombes aériennes lourdes déversées par l’aviation israélienne sur des bâtiments gouvernementaux et des zones densément urbanisées à Gaza, la résistance palestinienne est non seulement debout, mais continue de narguer les Israéliens en soulignant que c’est un peu grâce à la récupération des munitions israéliennes non explosées qu’elle parvient à continuer à confectionner des roquettes artisanales.

Le gouvernement israélien semble ne plus avoir d’autres solutions que de déverser des bombes et des obus sur la bande de Gaza. Une impasse stratégique totale. C’est un parfait contre-exemple de Sun Tzu, écrit-il dans son livre L’Art de Guerre il y a près de 2500 ans de cela.

Il semble également que la fameuse banque de données israéliennes relatives aux objectifs de ces bombardements n’inclut que des hôpitaux, des orphelinats, des bureaux de presse, des écoles, des agences bancaires, des librairies, les plages et des sièges d’organisations caritatives internationales.

De tels bombardements sur n’importe quelle portion d’un pays occidental auraient provoqué soit sa reddition inconditionnelle ou l’usage de l’option nucléaire.

La résilience de la bande de Gaza, un territoire sous embargo total et assiégé, ne disposant d’aucun abri antiaérien et sans DCA ou aviation, tient plus de la capacité des populations à supporter des pertes élevées en vies humaines, mais croyant dur comme fer à la justesse de leur cause et par-dessus tout à l’inéluctabilité de leur victoire finale.

Source : Strategik.51

3- Nord Stream 2 : Washington sanctionne

Washington impose des sanctions contre des entreprises et navires russes. Deux jours après que Washington a renoncé à certaines sanctions contre Nord Stream 2, le Trésor américain a annoncé instaurer des sanctions contre trois sociétés et 13 navires russes liés au gazoduc.

Les États-Unis ont décidé de sanctionner des entreprises et des navires russes alors que, plus tôt dans la semaine, le département d’État avait présenté un rapport au Congrès où figuraient notamment quatre navires, cinq personnes morales et une personne physique.

Antony Blinken s’est dit alors « certain qu’il était dans l’intérêt national des États-Unis de renoncer à l’application de sanctions à l’encontre de Nord Stream 2 AG, de son PDG Matthias Warnig et des dirigeants mandataires sociaux de Nord Stream 2 AG ».

Le Trésor américain inclut ainsi ce 21 mai trois sociétés russes dans la liste noire : le Service naval de secours en mer, le Service de transport maritime et le Fonds immobilier thermique et énergétique de Samara.

Auparavant, le Trésor avait publié un document autorisant et réglementant les interactions avec le Service naval de secours dans des domaines non liés au Nord Stream 2.

La liste des bâtiments ciblés comprend, entre autres, l’Akademik Tcherski, le Baltiisky Isslédovatel, l’Oumka et le Youri Topchev sur les 13 au total.

Le 20 mai, l’administration américaine a reconnu être incapable d’arrêter le projet de gazoduc Nord Stream 2, qui était déjà prêt à 95 % il y a quelques mois.

Source : Sputnik

4- Russie/Serbie : exercices tactiques conjoints

Des militaires russes et serbes issus des forces d’opérations spéciales ont entamé des exercices conjoints visant à se développer leurs compétences dans la lutte contre le terrorisme. La Russie et la Serbie ont commencé ce 21 mai un entraînement conjoint dans le cadre d’une préparation à des opérations antiterroristes. Selon un communiqué du ministère russe de la Défense publié le jour même, les troupes participant aux exercices ont tiré à balles réelles avec des fusils d’assaut, des armes de sniper et des mitrailleuses de gros calibre montées sur des véhicules blindés. Si le nombre de participants n’a pas été communiqué, les exercices doivent se poursuivre jusqu’au 25 mai. « Des cibles statiques et dynamiques de différents types et des équipements de tir modulaires ont été impliqués pour créer une situation proche d’un environnement de combat », a encore informé le ministère. 

Source : RT France

5- Ce que doit la Russie à la Syrie ?

Le ministre de la Défense de la Fédération de Russie a parlé des essais de nouveaux systèmes d’armes en Syrie.

Lors du marathon des nouvelles connaissances, Sergueï Shoigu a abordé le sujet des tests des dernières armes russes en Syrie. Ainsi, selon les informations divulguées par le chef du département de la défense, l’armée russe sur le territoire de la République arabe a testé des systèmes de guerre électronique uniques et des systèmes de défense. Au total, sur toute la période de présence de l’armée russe en Syrie, plus de 300 types d’armes ont été testées.

Selon Shoigu, tous les tests d’armes russes ne se sont pas déroulés sans inconvénient - certains d’entre eux n’ont jamais été mis à exécution et d’autres ont été complètement interrompus. Néanmoins, au cours des opérations militaires, la plupart des systèmes et complexes ont confirmé leurs performances uniques.

« Qu’est-ce que la Syrie nous a donné ? Je vais vous dire tout de suite que nous y avons rencontré un très grand nombre de mauvaises surprises… Les armes qui ont été mises en service ont passé des tests d’État. Nous venons de retirer du service près d’une demi-douzaine d’entre elles et avons interrompu leur production », a déclaré le ministre russe.

Quant aux tests actifs en Syrie des systèmes de guerre électronique russes - peut-être le moyen le plus efficace de combattre l’ennemi - ils permettent non seulement de frapper divers types de drones, de brouiller les communications et d’abattre des missiles ennemis, mais également d’assurer la sécurité du territoire syrien.

En ce qui concerne les complexes de frappe, il existe un certain nombre d’hypothèses sur ce que Shoigu entend par ce concept de test de véhicules aériens sans pilote, de systèmes de missiles et, très probablement, de chars T-14 Armata, qui peuvent également être attribués au complexe de frappe dont les tests ont déjà été signalés.

Source : Avia.pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV