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Zoom Afrique du 16 mai 2021

Burkina Faso: l'armée prête à contrer toutes menaces

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Deux exercices militaires d’envergure en une semaine... Contre qui le Burkina lance-t-il un avertissement militaire ?

Actualité en Afrique :

-Ghana : la 1re phase du quai multifonctionnel sur le terminal atlantique à Takoradi sera livrée d’ici novembre ;

-Kenya : le port de Lamu, construit par la Chine, va accueillir son premier navire la semaine prochaine ;

-Commercial Bank-Cameroun : l’État va céder 98 % des actions par appel à concurrence ;

-Mozambique/Afrique du Sud : Sasol cède 30 % de ses intérêts dans le pipeline de Rompco pour 361 millions de dollars ;

-L’Afrique réagit aux événements en cours entre Israël et le Hamas

Analyses de la rédaction :

Burkina Faso : l’armée prête à contrer toutes menaces
Les Forces armées nationales du Burkina Faso ont entamé ce vendredi matin à Ouagadougou un exercice militaire, selon un communiqué de l’état-major général des armées. 

« Les populations de Ouagadougou et particulièrement celles riveraines de Gounghin sont informées qu’un exercice militaire aura lieu ce vendredi 14 mai 2021 entre 09 heures et 15 heures dans les environs de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) », indique le communiqué. 

La semaine dernière, un exercice similaire avait également été annoncé par l’armée. 

Quel est le message de ces manœuvres militaires ?

Dans un climat de coup d’État à répétition, dont le dernier s’agit du Tchad, le Burkina Faso, prend les devants et décide donc d’organiser des manœuvres militaires aussi bien pour renforcer sa position que pour démontrer sa puissance militaire dans la région.

Durant ces dernières semaines, les médias mainstream ne cessent de donner comme à leur habitude une image ternie de l’armée burkinabée, en l’accusant d’exactions contre les civils, ou encore en qualifiant l’armée « d’être en désarroi face à la montée en puissance des terroristes ».

De plus, l’armée burkinabée semble être en état d’alerte depuis ce nouveau fals Flag occidental concernant l’enlèvement et l’assassinat de deux Espagnols et un Irlandais dans les régions de l’est du Burkina.

On le sait très bien, le Burkina Faso est une cible importante pour la puissance néo-colonialiste qui cherche à tout prix à démembrer le pays. D’ailleurs, de plus en plus d’attaques terroristes sont perpétrées contre les régions de l’est du Burkina et les régions frontalières.

Mais le Burkina Faso a déjà prouvé que seul son peuple décidera de son sort et c’est d’ailleurs en rejoignant les rangs de l’armée que ce peuple a montré sa volonté de soutenir cette force nationale.

Au sein de la population, le sentiment anti-français est tout aussi grandissant que dans les autres pays du Sahel. Reste plus que les populations s’unissent pour mettre dehors la France de leur territoire.

Le Sénégal soutient le peuple palestinien 

Le président sénégalais, Macky Sall a encore une fois affirmé et réaffirmé sa position anti-occidentale et pro axe de l’Est.

Le président sénégalais Macky Sall a appelé jeudi Israël et les Palestiniens à la « désescalade ».

Dans un message télévisé adressé aux musulmans et aux chrétiens à l’occasion de la célébration concomitante de la fin du Ramadan et de l’Ascension, le président sénégalais a lancé « un appel pour une désescalade, afin que la paix revienne et que les discussions saines et sereines puissent être engagées entre ces deux communautés dans le respect du droit international ».

Le Sénégal a depuis des mois commencé son détachement des néo colons et se trouve, depuis, dans le collimateur occidental.

Dans un communiqué reçu à l’APS, la Campagne sénégalaise pour la défense d’Al-Qods et de la Palestine « estime à sa juste valeur » la réaction de Macky Sall « dont le pays assure la présidence du Comité des Nations unies pour la défense des droits inaliénables du peuple palestinien » depuis 1975. 

Selon l’organisation, »’la position du Sénégal est salutaire et à prendre en compte dans le combat que mènent la Ummah islamique et les hommes et femmes épris de paix et de justice dans le monde pour l’indépendance totale de la Palestine »’.

Elle invite la communauté internationale à »’mettre fin aux agissements illégaux (…) qui peuvent mettre en péril la paix et la stabilité au Proche Orient et dans le monde entier »’.
 

La Campagne appelle le Sénégal, qui préside le Comité des Nations unies pour la défense des droits inaliénables du peuple palestinien, à « ’convoquer »’ l’ambassadeur israélien à Dakar pour « ’lui exprimer la colère et la consternation des musulmans et des chrétiens (…) face à cette agression »’.

Elle invite également la CPI à diligenter une enquête sur des crimes de guerre perpétrés par les Israéliens dans les territoires palestiniens.
 Le Sénégal se rapproche de plus en plus de l’axe de la Résistance et cette dernière démarche en est une preuve écrasante.

De plus en plus de pays africains ont compris qu’il n’est pas nécessaire de subir la continuité de la période de l’esclavage et de la colonisation, qui aujourd’hui, a simplement changé de visage et est devenue légale aux yeux des États qui se sont autoproclamés « défenseurs des droits de l’homme dans le monde » !

RCA : les complots déjoués, les terrains déminés

En Centrafrique, les choses ne se limitent pas à une arrestation de mercenaires français ou encore à des opérations de neutralisation des rebelles. Il s’agit d’une vaste campagne visant à défranciser la RCA.

 Les réseaux de trafic d’armes qui visent à faire de la RCA, un nouveau Mali ou un nouveau Sahel sont démantelés.

En République centrafricaine, l’ancien ministre du Tourisme, des Arts et de la Culture, Dieudonné Ndomaté, a été arrêté à Bouca, dans le nord du pays, en début de semaine, puis reconduit dans la capitale, Bangui, pour sa participation présumée à la rébellion.

Le procureur général près la Cour d’appel de Bangui, Eric-Didier Tambo, précise : « Au commencement du processus électoral, il a quitté Bangui le 16 pour Batangafo, sous prétexte qu’il repartait là-bas pour battre campagne et être candidat aux élections législatives. Malheureusement, il est parti avec les véhicules de l’État, les a remis à la rébellion… et il a combattu avec la rébellion jusqu’à ce qu’elle ait été défaite. Maintenant, il était obligé de se rendre. Donc, son épouse est partie le rechercher et c’est en route, à partir de Bouca, qu’il a été arrêté par les officiers de la police judiciaire de Bouca. »

L’armée et l’état, main dans la main, avancent dans cette campagne de neutralisation des réseaux de déstabilisation.

Grâce à ces arrestations, Bangui affirme sa position et démontre encore une fois que son indépendance lui importe.

Quoi qu’il en soit, l’arrestation de ce mercenaire français montre la vigilance de la Centrafrique qui ne peut pas baisser sa garde face à la France qui montre encore une fois qu’elle est prête à toutes sortes d’exactions pour déstabiliser les pays d’Afrique. La Françafrique, c’est fini. Les populations africaines n’en veulent plus et il serait grand temps que la France s’y fasse !

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SOURCE: FRENCH PRESS TV