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La 21e frappe au drone contre les F-15 et la base King Khaled à Khamis Mushait

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La base "british" à Assir n'est plus l'ombre d'elle-même pour cause Qassef-K2. ©Al-Ahed

C’est la base où les officiers britanniques envoient des avions bombarder tous les jours Maarib. mais c’est aussi la base criblée par les drones Qassef d’Ansarallah. Que se passe-t-il à Khamis Mushait ? Le régime saoudien ne cesse de recevoir des coups durs de la part de la Résistance yéménite. D’une part, elle a échoué sur les fronts de guerre à Maarib, de l’autre, ses cibles vitales ont été visées par les missiles et les drones appartenant à la Résistance yéménite. Le dernier coup en date est la frappe au drone contre la base aérienne de King Khalid, samedi premier mai. 

Le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree, a déclaré dimanche matin dans un communiqué que la base aérienne du roi Khaled à Khamis Mushait avait été frappée par le drone Qassef K2. « Lors de l’opération militaire contre la base aérienne du roi Khaled, des coups durs ont été portés à la base aérienne saoudienne, et cette opération est une réponse légale à de multiples agressions de la coalition contre le Yémen et au blocus économique de ce pays », a déclaré le général de brigade, Saree à la télévision Al-Masirah.

 La base aérienne King Khaled qui se trouve à seulement 100 kilomètres de la frontière saoudienne avec le Yémen, a fait l’objet de plus de 20 frappes aériennes, dont la dernière en date remonte à ce dimanche. Mais pourquoi cette base est-elle régulièrement frappée ? 

" Loin de se borner à une démonstration de force, les attaques d’Ansarallah menées quasi quotidiennement par des drones de Qasef-K2 contre Khamis Mushait témoignent de la volonté de Sanaa de désactiver la plate-forme des chasseurs saoudiens pour éliminer l’obstacle qui les empêche de libérer le peuple du Yémen. Un examen rétrospectif des attaques d’Ansarallah montre que ce dernier s’est totalement abstenu d’utiliser des missiles balistiques pour frapper la base de King Khalid en raison du déploiement des systèmes antimissiles américains sur la base aérienne ; les combattants yéménites ont donc privilégié le déploiement des drones capables de toucher la cible avec une grande précision bien que la coalition saoudienne prétende que les opérations ont été contrecarrées.

Construite par les Américains en 1960 dans les régions montagneuses au sud de la région d’Asir, la base King Khalid a été pour la première fois la cible d’une attaque à la roquette revendiquée par Ansarallah le 15 juillet 2015, rappelle le journal en ajoutant que l’Arabie saoudite n’a pas tardé à annoncer que le missile balistique Scud utilisé, selon Ansarallah, lors de la frappe a été intercepté et neutralisé.

Lire : Maarib tombé, la Résistance cherche-t-elle à changer le destin énergétique du Moyen-Orient ?

Disposant de plusieurs pistes pour les chasseurs F-15 et Sukhoi, la base aérienne King Khalid abritait au cours des premières années de la guerre contre le Yémen, des officiers américains qui fournissaient une assistance logistique et de renseignement à la coalition saoudienne, tout en augmentant le nombre d’avions de chasse, indique le journal en soulignant l’ordre du président américain Joe Biden de mettre fin à ce déploiement.

Dissimulant la nature de ses cibles dans ses récentes déclarations, Ansarallah se réfère désormais uniquement à la prise pour cible des bases sensibles de l’Arabie saoudite, ce qui mène à croire que la Résistance yéménite a réussi à détruire des avions de combat ou des plates-formes radar et des dépôts d’armes.

Une source bien informée au sein des forces du gouvernement démissionnaire yéménite affirme que l’armée de l’air saoudienne a été pleinement impliquée dans les batailles de Maarib et mène 18 attaques par jour dans des zones géographiques moins vastes telles que Sarwah et Madaghal.

Le gouvernement de salut national yéménite fait état de plus de 256 frappes aériennes contre les positions d’Ansarallah à Saada, al-Bayda et Hajjah depuis le 1er avril, ce qui représente une diminution par rapport aux mois précédents. Se chiffrant à 2 300, le nombre de frappes aériennes autour de Maarib a augmenté au cours de l’année écoulée, en particulier depuis janvier dernier.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV