Le ministre russe de la Défense a critiqué les États-Unis, l’Ukraine et l’OTAN pour avoir semé la tension près des frontières de la Russie et dans la mer Noire.
Mardi 20 avril, Sergueï Choïgou a déclaré que les États-Unis et l’OTAN étaient impliqués dans les actes de provocation dans la mer Noire.
« D’autre part, l’Ukraine cherche à déstabiliser la région du Donbass », a-t-il souligné.
Lire aussi: Sanctions anti-russes des USA : Moscou promet des représailles à Washington
Plus tôt dans la journée, le ministre ukrainien des Affaires étrangères n’a pas exclu une attaque russe contre l’Ukraine.
Dmytro Kuleba a prévu que le nombre de forces russes déployées à la frontière avec l’Ukraine dépasserait les 120 000.
« Kiev ne veut pas d’une guerre ou d’une escalade de tension avec la Russie, mais il ne peut pas négliger cette nouvelle phase d’agression russe contre l’Ukraine », a-t-il martelé.
Tout en reconnaissant les tensions accrues qui pèsent sur la frontière entre les deux pays, le chef de la diplomatie ukrainienne a réaffirmé que l’armée avait reçu l’ordre d’inaction.
La semaine dernière, Kiev a accusé la Russie d’avoir amassé ses militaires près des frontières de l’Ukraine et de soutenir les séparatistes qui violent systématiquement le cessez-le-feu à l’est de l’Ukraine.
Lire aussi: La Russie contre le trio USA/Turquie/Israël
L’Ukraine a récemment reçu un lot d’aides militaires dont la valeur dépasse des centaines de millions de dollars, des États-Unis. À présent, Kiev fait déployer tous ses véhicules blindés, ses drones et ses missiles antichars sur la frontière avec la Russie.
Ce mardi, le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, s’est attardé sur la situation de l’ambassadeur de la Russie en poste à Washington ainsi que sur celle de son homologue à Moscou.
Lire aussi : Ukraine : coup gagnant de Poutine ?
Lors d’un point de presse quotidien au Kremlin, Peskov a fait allusion à l’escalade des tensions entre l’Occident et la Russie.
« Ce n’est pas la Russie qui a initié ce jeu de tension avec l’Occident et elle n’est certainement pas prête à sacrifier ses intérêts même si la porte du dialogue reste toujours ouverte ».
Il a ensuite appelé les pays occidentaux à opter pour la retenue et à renoncer à leur manie anti-russe.