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Les drones armés irakiens ont pulvérisé des Patriot, liquidé les GI's...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le tract publié dans les heures suivant l'attaque contre Aïn al-Asad, le 16 avril 2021 par chaine Saberin News (southfront)

Une fois de plus une attaque de drone a pris pour cible des troupes américaines à al-Anbar en Irak; la Résistance semble déterminée à chasser les troupes US d’Irak.

Ce vendredi 16 avril, les sources irakiennes ont fait état d’une attaque de drone contre la base aérienne d’Aïn al-Asad qui, située à l’ouest de l’Irak, qui abrite des troupes américaines.

La base aérienne d’Aïn al-Assad, aurait été frappée par trois drones kamikazes qui ont pris pour cible la caserne des troupes américaines, leur centre d'opérations et un système de défense aérienne, a indiqué Sabreen News signalant également des victimes parmi le personnel américain.

Sabreen News a rapporté la nouvelle en partageant deux affiches : l’une comprend les images des deux hauts commandants de la Résistance Qassem Soleimani et Abou Mahdi al-Mohandes assassinés par les Américains, tandis que l’autre affiche plusieurs drones similaires au drone tactique multirôles monomoteur iranien Ababil-2.

En publiant cette photo sur sa page, le canal Sabreen News a indiqué que «l'ennemi ne devra plus jamais se sentir à l'abri, parce qu'il restera à jamais une cible pour la Résistance».

Bien que la présumée attaque ait été largement couverte par les sources proches de la Résistance, ni les médias officiels affiliés à l’Occident ni les agences de presse n’en ont dit mot.

Alors que le ministère irakien de la Défense et la coalition dirigée par les États-Unis n’ont, quant à eux, pas encore commenté l'attaque présumée, un responsable des unités de mobilisation tribale, qui maintient une forte présence à al-Anbar, a quant à lui nié toute attaque contre la base aérienne d'Aïn al-Asad.

Dans les heures qui viennent, les sources révéleront probablement plus de détails sur l'attaque présumée de drones contre la base aérienne d'Aïn al-Asad, estime South Front.

Mais, la présumée attaque est survenue deux jours seulement après une frappe similaire menée par un drone kamikaze contre une installation militaire américaine à l'intérieur de l'aéroport international d'Erbil.

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Selon un analyste iranien, la soirée du mercredi 14 avril 2021 marque une étape historique dans la lutte contre l'occupation de l'Irak par les Américains au cours de ces dernières années; la Résistance irakienne ayant pour la première fois ciblé avec précision par un drone la base américaine de Harir à Erbil.

Conjointement, une attaque à la roquette a été lancée contre une base militaire turque illégale dans la province de Ninive. Les rapports sont nombreux à signaler des victimes à la suite de l’attaque contre la base US, toutefois l’armée américaine a largement recouru encore une fois à sa pratique de censure concernant cette affaire.

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L’analyste ajoute que les événements qui se succèdent sur le terrain montrent que la Résistance irakienne cherche constamment à améliorer ses armes. L’incapacité du système de défense aérienne de la base américaine de Harir à intercepter les drones des groupes irakiens témoigne d’un côté des avancées technologiques de la l’axe de la Résistance et de l’autre de l’impuissance des Etats-Unis à contrer cette stratégie de combat déséquilibrée.

 Sans oublier, rappelle-t-il, les attaques contre les installations pétrolières du géant saoudien Aramco, en dépit du déploiement des systèmes anti-missiles ultra-sophistiqués de fabrication américaine vendus à l’Arabie saoudite à des sommes colossales.

Des roquettes imprécises de 107 et 122 mm, les forces irakiennes sont passées à l’utilisation de drones sur le champ de bataille avec les États-Unis; la Résistance montrant, selon l’analyste, sa volonté de chasser les troupes américaines de ses territoires.

« Survenue après l’attaque contre le Quartier général du Mossad à Erbil, l’opération contre la base US de Harir révèle en outre la grave inaptitude du Kurdistan irakien à assurer la sécurité des militaires américains et israéliens et toutes les autres forces occidentales », a fait noter l’analyste.

« Les batailles asymétriques avec les talibans ont forcé l’administration Biden à annoncer officiellement le retrait de ses troupes d’Afghanistan que les États-Unis avaient envahi en 2001 pour justement réprimer les talibans », rappelle l’analyste pour conclure que les récents développements chez le voisin oriental de l’Iran poussent de plus en plus à croire que l’augmentation des pertes humaines poussera les Américains à se retirer d’Irak. D’où l’intensification des attaques de guérilla contre l'armée américaine au cours de ces dernières semaines.

Avec la mort de l'un de ses soldats, la Turquie a également reçu un avertissement sévère selon lequel, si elle a toujours une cupidité territoriale pour son voisin du sud, elle doit se préparer à une confrontation militaire avec la Résistance, auquel cas l'armée d'Erdogan risquerait de se trouver bien vulnérable.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV