TV

Après l'Irak et la Syrie , Ansarallah frappe le sud saoudien et il en est à sa quatrième coup cette semaine

La centrale de Djeddah frappée le 11 avril.(MashreghNews)

Ce "méga feu d'artifice" que la Résistance a déclenché depuis deux jours à l'échelle de tout le Moyen Orient avec des navires sionistes frappés dans le golfe Persique, le Mossad massacré en Irak, l'US Air Force pulvérisé à Erbil, l'US Army charcutée en Syrie, Ansarallah y a porté lui aussi sa pierre dès ce jeudi matin. Et puisqu'il s'agit de prouver à qui a encore des doutes que l'humanité est entrée pleinement dansl'ere post US et que la "légendaire supériorité aérienne navale  et terrestre US" n'a jamais été qu'un mythe, la Résistance yéménite a joué un peu de ses drones.

Presque simultanément à cette nuée de drones irakiens qui s'abattait sur Harir à Erbil et sur la base du Sultan à Mossoul, 11 drones et missiles ont lancé une attaque d'envergure contre des sites sensibles de Jizan, port pétrolier du sud saoudien ayant un aéroport, un site d'Aramco et de belles installations portuaires. Histoire de faire comprendre que ce pacte de défense commune inter Résistance dont on parlé ici sur ce site est désormais pleinement opérationnel et que le moindre agissement US/Israel contre l'une des composantes de l'axe de la Résistance aura des répercussions partout à l'échelle du Moyen Orient.

Il s'agit aussi de montrer les capacités de cette "Grande Guerre multifront" que la Résistance est capable de déclencher avec pour cible de choix Israël. Et dire que ni le Hezbollah ni Gaza n'ont encore pris part à la fête!  En Irak, la Résistance a tenu à dévoiler ses capacités militaires nouvelles, avec le facteur drone, au Yémen a voulu porter au grand jour une autre facette de ce couple "précision-furtivité" dont il joue avec une légendaire dextérité. Saviz ou pas, les "Houthis" s'imposent comme une puissance militaire et politique émergente en mer Rouge et ce, pour le grand malheur de l'axe US/Israël. Tout comme Djeddah visée il y a deux jours, Jizan est un port sur la mer Rouge tout comme Eilat et pour un Ansarallah dont la portée des missiles tend vers 1700 kilomètres, ce port sioniste n'est qu'une bouchée de pain. 

Selon Brig. Gén. Yahya Sari, porte-parole du groupe, sept missiles Badir et Saeer ont visé une installation du géant pétrolier saoudien Aramco. Dans le même temps, quatre drones suicide Samad-3 et Qasef-2K ont frappé un certain nombre de systèmes de défense aérienne MIM-104 Patriot. "Nous promettons au régime saoudien des opérations de plus en plus larges s'il continue son agression et son siège contre notre pays", a déclaré le porte-parole dans un communiqué.

La coalition dirigée par l'Arabie saoudite a affirmé que ses moyens de défense aérienne avaient intercepté cinq missiles et quatre drones au-dessus de Jizan. Aucune preuve à l'appui de ces affirmations n'a été présentée et puis plus personne ne croit Riyad. Surtout que des images de la province ont montré de grandes explosions et des incendies massifs. Une vidéo montre même un coup direct par un missile qui s'abat droit sur un des sites sensibles de Jizan.

C'est une image inouie qui remet pour la enième fois en cause les supposées performances de Patriot. Mais il y a plus. Le 12 avril, 15 drones Samad-3 et 2 misssiles yéménites ont bravé les Patriots déployés à Djeddah (ouest) et Jubail (est). Ce jeudi, une vidéo met en scène et pour la première fois les images d'une centrale éléctrique à Djedda où l'observateur est ébahi par l'impact laissé par les drones. 

Selon des images publiées par le satellite commercial Planet Labs, il s'agit de la centrale électrique de Jubail, à 80 km au nord-ouest de Djeddah qui a été frappée  par les drones lesquels y ont provoqué un incendie qui a touché deux réservoirs d'huile de l'usine. L’incident a provoqué un incendie grave, et la fumée qui s’en dégage est clairement visible dans des images satellites.

Les responsables saoudiens ont prétendu que l'incendie était dû à une panne technique et à l'inflammation de produits pétroliers dans l'un de leurs réservoirs. Mais le moment exact de la date annoncée par les responsables saoudiens, le 12 avril, et la date des frappes de drones et de missiles d’Ansarallah, ne laisse aucun doute sur le fait que l'incendie de l'usine était le résultat d'une attaque réussie d'Ansarallah contre cet emplacement stratégique. C'est un tournant et c'est à tenir en compte quand on est israélien et qu'on pousse les bouchées trop loin ou, quand on est émirati et que comme le MAE des Emirats plaident en faveur du maintien de la pression maximale sur Ansarallah ou l'Iran. 

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV