Le ministre iranien des Affaires étrangères a annoncé samedi soir qu’il avait contacté son homologue français, lui conseillant de prendre une position constructive à l’égard du PGAC (Plan global d’action conjoint).
« Aujourd’hui, lors d’un entretien téléphonique avec le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, je lui ai demandé de faire preuve d’une position constructive à l’égard du PGAC lors d’une prochaine réunion à Vienne », a tweeté le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. « J’ai exhorté la France à respecter ses obligations au titre de cet accord et à suspendre l’application des sanctions illégales imposées par les États-Unis. »
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré pour sa part, qu’il s’était entretenu au téléphone avec son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif, samedi matin.
A l’issue d’une réunion virtuelle avec les autres parties du PGAC, le ministre iranien des Affaires étrangères a écrit dans un rapport sur Twitter : « Lors de la réunion virtuelle de la Commission mixte Iran-Union européenne, trois pays européens (France, Allemagne, Royaume-Uni) ainsi que la Chine et la Russie ont convenu de reprendre les discussions en personne à Vienne mardi prochain.
Objectif : finaliser rapidement la levée des sanctions et les mesures nucléaires pour la suppression chorégraphiée de toutes les sanctions, suivie par l’Iran de cesser les mesures correctives.
Pas de réunion Iran-USA. Inutile. »
Le département d’État américain a également annoncé qu’il participerait à une réunion mardi prochain à Vienne, en Autriche, pour discuter d’un retour bilatéral à l’accord nucléaire.
« Selon la loi du Parlement, nous étions censés produire 120 kg d’uranium enrichi à 20 % en un an, mais maintenant nous en avons 50 kg », a-t-il indiqué.
M. Salehi a espéré que les essais à froid du réacteur à eau lourde d’Arak commenceraient dans les cinq ou six prochains mois.