Les sources médiatiques ont rapporté la tenue d’un exercice militaire conjoint entre la République d’Azerbaïdjan et la Turquie dans une ville au sud de la Turquie.
Les médias de la République d’Azerbaïdjan ont rapporté dans l’après-midi de ce samedi 3 avril qu’un exercice spécial avait eu lieu entre les forces spéciales de l’armée turque et azerbaïdjanaise.
L’agence de presse AzerNews, citant le ministère de la Défense de la République d’Azerbaïdjan, a rapporté que « les forces spéciales de l’armée de la République d’Azerbaïdjan sont présentes en Turquie pour mener des exercices dans le pays ».
« Les militaires vaillants azerbaïdjanais participent aux exercices qui se déroulent au Centre de formation pour la lutte contre le terrorisme à Isparta », indique un message du ministère turc de la Défense nationale sur Twitter.
Les exercices se déroulent au Centre de formation pour la lutte contre le terrorisme à Isparta, dans le sud de la Turquie. L’agence de presse AzerNews n’a pas mentionné plus de détails sur cet exercice : le nombre de soldats et ses objectifs.
La Turquie et la République d’Azerbaïdjan entretiennent des relations très amicales : lors de la récente bataille entre Bakou et Erevan dans le Haut-Karabakh, la Turquie a fourni une assistance logistique importante à la République d’Azerbaïdjan. Les armées de la République d’Azerbaïdjan et de la Turquie ont récemment organisé des exercices militaires pour maintenir leur état de préparation militaire.
En février dernier, des sources d’information ont rapporté la tenue d’un exercice spécial de trois semaines entre les unités spéciales de l’armée turque et pakistanaise. Cet exercice militaire conjoint baptisé « Ataturk 2021 » s’est déroulé à Tarbela au Pakistan.
L’exercice a eu lieu alors que les forces spéciales pakistanaises et turques sont chacune constamment confrontées à la menace des groupes terroristes et des passeurs dans leur pays. Les forces spéciales pakistanaises (SSG), à la frontière avec l’Iran, combattent des terroristes liés à al-Qaïda et d’autres groupes, tandis que les forces spéciales de la Turquie, voisin de l’ouest de l’Iran, font face depuis des années aux miliciens du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan turc).