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Mer Noire : double jeu de la Turquie

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Des avions de chasse russes survolent un pont dans le détroit de Kertch, qui relie la mer Noire à la mer d'Azov.© Reuters

Selon le site web militaire russe, Avia-Pro, des chasseurs turcs, roumains et bulgares ont pris leurs envols pour suivre les avions russes en mer Noire.

Cela est lié au fait que c'est sur la côte de la mer Noire que les troupes turques ont déployé des systèmes de missiles antiaériens russes S-400 en mode test. Si les tests se font sur la côte de la mer Noire, l'armée de l'air turque pourrait-elle utiliser les radars de ses systèmes pour détecter et suivre les avions russes?

Si en Russie, la Turquie est accusée d'utiliser les radars S-400 pour obtenir des données sur le mouvement des forces aéronautiques ou aérospatiales de la marine russe, l'Occident soupçonne Ankara de "mener un double jeu en mer Noire".

« Équipée des batteries de missiles S-400, la Turquie ne surveille non seulement pas les avions militaires russes, mais aussi elle détecte les avions des partenaires de l'OTAN », soulignant certains experts.

Les États-Unis reprochent cela à Ankara en affirmant que la mise en service du système de défense aérienne S-400 "introduit un déséquilibre dans le travail des systèmes de défense aérienne de l'OTAN dans la région". Les experts estiment que la Turquie, consciente de ce qui se passe là-bas, est capable, grâce à l'utilisation du S-400 "Triumph", de transmettre des informations secrètes aux Russes concernant les vols d'aviation de combat de l'OTAN notamment relativement aux interactions en cours d'opérations conjointes opérées par les membres de l’Alliance.

Les autorités turques avaient précédemment proposé à Washington de créer un groupe de travail pour traiter de ce cas du S-400 et elles auraient constaté selon le site Avia-pro qu'il n'y avait pas d'impact négatif sur le système conjoint de défense aérienne de l'OTAN.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV