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La Résistance gagne : Patriot, navire, porte-avions sortent du Moyen-Orient

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le porte-avions USS Nimitz lors d’un transit dans le détroit d’Hormuz en septembre 2020. ©The Wall Street Journal

Sur fond des frappes aériennes que Riyad ne cesse de subir depuis le Yémen, le président américain Joe Biden a ordonné le retrait de certaines de ses troupes et de leurs équipements du Moyen-Orient, selon The Wall Street Journal.

Le président Biden a ordonné au Pentagone de commencer à retirer ses forces militaires de la région du golfe Persique lors des premières étapes d’un effort visant à réaligner l’empreinte militaire mondiale des États-Unis loin du Moyen-Orient : changement qui survient alors que l’Arabie saoudite subit des attaques de roquettes et de drones à l’intérieur de ses territoires depuis le Yémen et l’Irak, a affirmé le The Wall Street Journal dans un rapport publié ce jeudi 1er avril.

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Les États-Unis ont retiré au moins trois batteries antimissiles Patriot de la région du golfe Persique, dont une de la base aérienne Prince Sultan en Arabie saoudite, qui avait été mise en place ces dernières années pour aider à protéger les forces américaines, note le journal.

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Certains équipements, notamment un porte-avions et des systèmes de surveillance, ont été retirés du Moyen-Orient pour répondre à des besoins militaires ailleurs dans le monde, selon des responsables américains, a précisé le journal américain en ajoutant que d’autres réductions sont à l’étude.

Le journal estime que le retrait des batteries Patriot, du porte-avions et d’autres équipements militaires signifie que plusieurs milliers de soldats pourraient quitter la région au fil du temps en rappelant qu’à la fin de l’année 2020, il y avait environ 50 000 soldats américains dans la région, contre environ 90 000 au plus fort des tensions entre l’administration Trump et l’Iran il y a environ deux ans.

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Les responsables du Pentagone, indique-t-il, ont refusé de fournir des détails sur la réduction des capacités ou des forces militaires tandis que les responsables saoudiens n’ont pas, quant à eux, répondu à une demande de commentaires sur les projets américains.

Le retrait militaire témoigne de la tentative de l’administration Biden de réduire davantage la présence américaine au Moyen-Orient après des décennies de présence. Certains équipements, tels que les drones de reconnaissance et les systèmes de défense antimissile, peuvent être redéployés pour se concentrer sur des concurrents mondiaux de premier plan tels que la Chine et la Russie.

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Présents au Moyen-Orient au cours de ces dernières années, les porte-avions US symbolisaient le soi-disant pourvoir dissuasif des États-Unis : l’USS Nimitz a quitté la région plus tôt cette année et l’USS Eisenhower qui se dirige actuellement vers la région, ne semble pas y rester pour longtemps.

Deux responsables américains ont déclaré qu’une équipe du Pentagone examinait les munitions et la formation dont l’Arabie saoudite a besoin pour faire face aux attaques de drones et de missiles ; Washington aurait l’intention de se décharger du fardeau de la protection de Riyad et de l’abandonner à son sort.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV