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Outre la tentative d’avoir un monopole des eaux, comme notamment le golfe de Guinée, l’océan Indien ou encore le golfe d’Aden, il semblerait que l’axe occidental, avec à sa tête les États-Unis, tenterait également de saper les liens qui unissent certains pays au bloc de l’Est.
Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
1. Mozambique: Daech et Total envahissent le territoire !
Au Mozambique, le groupe terroriste de Daech prend de plus en plus de territoire dans le Nord du pays, ce qui profite largement au géant français Total.
La province de Cabo Delgado dans le nord du pays est maintenant sous l’emprise de la multinationale Total grâce à ses mercenaires daechistes.
En effet, la ville de Palma est tombée aux mains des terroristes ce dimanche 28 mars au terme de trois jours de combats meurtriers, qui ont eu lieu près du site d’un grand projet gazier piloté par Total.
Cette région, tant convoitée, qui pèse près de 60 milliards, est également au cœur d’un enjeu géopolitique. En effet, les multinationales occidentales pourraient, comme avec beaucoup d’autres pays en Afrique, se contenter de piller les ressources naturelles, sans pour autant entrer dans des conflits en tout genre. Dans certains pays du continent africain, enclin à des conflits armés, nous pouvons constater que les multinationales ne sont jamais touchées. L’exemple du Mali est assez frappant, au beau milieu de conflit avec des groupes terroristes, ou encore, au beau milieu d’un coup d’État militaire, les multinationales présentes dans le pays, ne sont aucunement touchées par les événements dans le pays.
Pour le cas du Mozambique, la situation est tout autre. Ici, selon un média français, après la prise de Palma, les installations de Total seraient tellement sécurisées, que certains habitants auraient trouvé refuge dans ces installations pour ne pas être attaqués par les terroristes.
Une sécurité telle qui arrêterait un groupe de terroristes que les grandes puissances occidentales de la planète n’arrivent pas à stopper ? Ce qui semblerait assez surréaliste.
Selon les informations, Total aurait suspendu de nouveau ces activités. La première fois que Total a suspendu ses activités, cela a permis aux militaires américains de se déployer au Mozambique. Maintenant, pour ce second arrêt, à quoi faudrait-il s’attendre ?
Un déploiement des troupes françaises ou encore plus de soldats américains dans le pays ?
Il est clair que les terroristes qui arrivent à prendre toute une région avec suffisamment de moyens pour mettre en échec l’armée nationale, mais qui n’arriverait pas à faire face au système de sécurité de Total, permettraient dans un premier temps de faire fuir les habitants de la région, mais en plus, de faire intervenir la Communauté internationale au point de faire perdre la souveraineté du pays.
Mais la manœuvre est ici plus sournoise.
Après la découverte d'importantes quantités de gaz naturel dans le bassin de Rovuma au large des côtes nord du Mozambique en 2010 et une décision finale d'investissement de 20 milliards de dollars en juin 2019, le projet opéré par Total avançait à un rythme soutenu.
Environ 1,8 milliard de m3 de gaz naturel récupérable - soit l'équivalent de 12 milliards de barils de pétrole - a été découvert dans la zone Offshore 1. Mais, la position géographique stratégique du Mozambique permettra de répondre aux besoins des clients des marchés de l'Atlantique et de l'Asie-Pacifique tout en tirant parti de la demande croissante d'énergie au Moyen-Orient et dans le sous-continent indien. En tant que deuxième acteur mondial du GNL et premier acteur énergétique en Afrique, Total est particulièrement bien placé pour réaliser ce projet qui constitue de prendre un certain monopole de la distribution du gaz dans le monde et surtout en Europe. Un moyen que les États-Unis et la France compte mettre en place pour contourner la distribution du gaz par la Russie à l’Europe. Mais ce qui embête l’axe occidental, c’est bien une présence d’un axe particulièrement redouté par l’Occident, à savoir, irano-russo-chinois dans cette région. En effet, Madagascar se trouve maintenant dans le collimateur pour avoir sapé la prise du monopole de cette région par la France et les États-Unis en donnant l’accès à la flotte iranienne et russe. Il se pourrait d’ailleurs, selon certains experts, qu’un grand conflit naval se prépare dans cette région.
En bref, Total n'arrêtait pas ses activités dans cette région, même si la fin du monde venait d’être annoncée. Les activités continuent bel et bien, tout comme l’envahissement du Mozambique.
Un remake de la Syrie ou encore du Mali est en cours au Mozambique, mais cela donne généralement naissance à un axe de la Résistance qui combat les colons au point de les faire plier.
2. Niger: Barkhane ou pas ; aucune différence pour le Sahel
Au Niger, pour la première fois depuis la proclamation de sa victoire, le président Mohamed Bazoum s’est exprimé dans un entretien à des médias français.
Le président élu n'écarte pas un retrait partiel des forces françaises de Barkhane, mais demande à Paris de maintenir son dispositif aérien au Sahel. Mohamed Bazoum révèle aussi qu'en 2016-2017, le gouvernement du Niger a tenté de négocier une trêve avec les terroristes, mais a dû y renoncer face à leur intransigeance.
Le président nigérien a d’abord commencé par remettre en cause les nouvelles relayées par les médias mainstream concernant une pseudo crise post-électorale. Le président Bazoum a bien précisé qu’il y avait que de petits conflits qui ont duré deux jours, mais rien de très important comme la couverture de l’événement laissait entendre dans les médias mainstream.
Le président nigérien, a bien fait la part des choses. Le Mali, n’est pas le Niger. Il n’est donc pas question que le gouvernement de Niamey discute avec des terroristes. Le président Bazoum a déclaré que les terroristes qui opèrent au Niger, ne sont pas Nigériens, il n’y a donc aucun besoin de discuter avec eux.
Implicitement, le président nigérien à bien mis l’accent sur l’inutilité de la force d’occupation de Barkhane.
« Non, nous ne ressentirions pas cela comme un abandon de la part des Français. Barkhane, c’est surtout au Mali. C’est cela qu’il faut d’abord savoir. Ensuite, évidemment, nous aurions souhaité, dans le cadre de notre coopération avec l’armée française, avoir de meilleurs résultats que nous n’en avons. Cet échec relatif, c’est notre échec à nous tous et l’échec de l’ensemble de la coalition. Mais un retrait partiel de la France, dans la mesure où elle maintiendrait le dispositif aérien, n’aura pas de grand effet sur le cours de la situation et sur le rapport de force. Vous savez que l’armée française n’est pas impliquée physiquement au sol contre les terroristes. Le mode d’action, le concept des opérations, tel qu’il est mené, procédant d’une volonté de faire le maximum d’économie de pertes en vies humaines, a dicté un comportement à l’armée française, qui fait que, même si certains effectifs sont retirés, cela n’aura pas un grand impact sur le terrain. L’impact sera davantage symbolique, politique, qu’opérationnel tout simplement. Ce qui nous importe, nous, c’est une certaine présence des forces aériennes françaises, qui elle, de mon point de vue, sera garantie, quels que soient les effectifs français qui seront présents dans le cadre de cette opération. »
Ce qui en dit long sur l'inefficacité de la présence de Barkhane dans le Sahel. D’ailleurs, le fait que le président nigérien dise également que Barkhane, c’est pour seulement pour le Mali, l’imposture est d’autant plus grande, que Paris prétend toujours que Barkhane c’est pour le Sahel.
D’ailleurs, plus de 5.000 soldats d’occupation, et aucune réelle opération terrestre de Barkhane au Mali.
Cela dit, le président demande que la force aérienne française reste au Niger.
Étant donné les derniers événements concernant les bavures des forces aériennes françaises au Mali, il est clair que le président nigérien est assez confiant que cette force aérienne ne fera pas long feu au Sahel et qu’elle partira d’elle-même.
Barkhane est réellement sur un siège éjectable car la Communauté internationale est de plus au courant des exactions de Barkhane au Sahel.
3. Djibouti: nouvelle cible US/France !
Outre la tentative d’avoir un monopole des eaux, comme notamment le golfe de Guinée, l’océan Indien ou encore le golfe d’Aden, il semblerait que l’axe Occidental, avec à sa tête les États-Unis, tenterait également de saper les liens qui unissent certains pays au bloc de l’Est.
Ici, en l’occurrence, Djibouti serait devenu également une cible particulièrement stratégique, au point d’y organiser un énorme false flag, comme un 11 septembre ou encore un Beyrouth.
Voici les dernières informations relayées par les médias mainstream : « Le chef du groupe terroriste des shebab a appelé à frapper « les intérêts américains et français » à Djibouti. » Les médias mainstream ont tous annoncé qu'une vidéo a été diffusée samedi soir profanant ces menaces, à moins de deux semaines de l’élection présidentielle dans la petite république située dans la corne de l’Afrique.
Dans cette vidéo, le président Omar Guelleh a été menacé mais également la présence française et américaine.
Une attaque qui arrangerait les affaires de pas mal d'acteurs !
En effet, ce genre de scénario pourrait inévitablement déboucher à des événements assez précis. Par exemple, une attaque contre le camp Lemonnier à Djibouti, où se trouve la base de la marine américaine, amènerait à permettre aux États-Unis et à la France de passer à l’offensive à Djibouti, à faire passer le président Guelleh pour un incompétent et également à remettre en question la présence chinoise à Djibouti.
Pour rappel, c’était en 2017 que Djibouti a littéralement mis l’émirati DP World dehors pour redonner le contrat du développement portuaire de Doraleh au main de la Chine, tout en permettant à Pékin de déployer une base militaire à Djibouti.
Actuellement, il est clair que des attaques de la part de groupes terroristes à Djibouti pourrait permettre non seulement à l’axe Occidental de renforcer ses positions maritimes dans ce pays qui est devenu un pivot stratégique, notamment avec la présence de la Chine.
En permettant à la Chine de déployer une base militaire à Djibouti, le président Guelleh a brisé le monopole tant recherché par les occidentaux. De plus, la montée en puissance de l’axe de la Résistance à aussi ajouté son grain de sel dans les évènements au golfe d’Aden. L’échec de l’anéantissement d’Ansarallah au Yémen, la montée en puissance de la flotte maritime iranienne et sa forte présence dans le golfe d’Aden et l’océan Indien, mais également l’arrivée de la Russie dans le Port-Soudan et en Érythrée, font que l’axe Occidental pousse vers une tentative de monopole marin dans cette région.
Le canal de Suez étant bouché actuellement a permis à l’US Navy de renforcer sa position en mer Rouge. Le retrait des 700 militaires américains de la Somalie a également été un prétexte pour amener une flotte navale américaine dans la région comprenant plus de 5.000 hommes, dans le but de sécuriser le retrait des 700 soldats, pour ainsi les redéployer dans les pays limitrophes comme le Kenya et la Tanzanie.
Ce qui amène à penser qu’une attaque terroriste à Djibouti pourrait ouvrir la voie à l’axe occidental de saper les liens entre Djibouti et le bloc de l’Est pour ainsi, couper l’herbe sous le pied d’Omar Guelleh, qui ne cesse de saper les plans occidentaux. Il faudra s’attendre, très certainement à une tentative d’affaiblissement de la présence chinoise à Djibouti. Mais dans un premier temps, les prochaines élections présidentielles et cette menace terroriste vont de pair. La mise en garde à l’encontre du président Guelleh est clair, soit il se plie, et sape entre autre la présence chinoise dans le pays, ou alors, ce sont des attaques qui sont prévues, et donc, un prétexte de plus apporter sur un plateau d’argent pour l’axe américano-français pour passer à l’offensive. Pour le moment, on a pu voir que les nombreuses tentatives pour prendre ce monopole des eaux a toujours été saper et cela va continuer car l’axe de la Résistance se renforce de jour en jour, et de plus en plus de pays d’Afrique le rejoignent de près ou de loin!