Au sommaire :
1- Russie/Chine : le requiem pour le dollar
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que les risques liés aux sanctions américaines devaient être atténués avec l’abandon du dollar américain et le passage à des devises alternatives.
« Nous devons réduire les risques de sanctions en renforçant notre indépendance technologique, en passant aux paiements en devises nationales et mondiales, comme alternatives au dollar US. Nous devons renoncer à l'utilisation des systèmes de paiement internationaux contrôlés par l'Occident », a déclaré M. Lavrov dans une interview avec les médias chinois, citée par Sputnik.
Plus tôt ce mois-ci, l'administration du président américain Joe Biden a imposé des sanctions à sept responsables russes en réponse à l'empoisonnement et à l'emprisonnement du critique du Kremlin, Alexey Navalny. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la politique envers la Russie que la nouvelle administration avait annoncée mardi, a rapporté CNN.
Accusant les États-Unis de limiter le développement technologique de la Russie et de la Chine, M. Lavrov a déclaré que les deux pays devaient renforcer leur indépendance.
« Ils font la promotion de leur idéologie pour maintenir leur domination tout en freinant le développement des autres pays. Cette politique va à l'encontre de la tendance objective et du mauvais côté de l'histoire. Le processus historique aura toujours des conséquences néfastes », a déclaré M. Lavrov.
Source : news.yahoo.com
2- Macron dans les pas de la CIA
Les élites françaises aiment leurs cousins d’Amérique en raison des cadeaux et de l’argent qu’ils offrent. Les « aller-retour » entre le secteur public et le privé, c’est une spécialité anglo-saxonne.
Ceux qui croient à leur mission et à leur destin national sont toujours coachés par des entreprises de consulting. En 2018, le général Pierre de Villiers, chef d’État-major des armées (CEMA) de 2014 à 2017, a été recruté par l’entreprise de conseil américaine, Boston Consulting Group (BCG).
Pour sa campagne présidentielle, c’est le cabinet de consulting McKinsey qui a monté le projet du parti de Macron En Marche.
Macron et le général Pierre de Villiers sont tous deux des créatures innocentes ou consentantes, des services de gestion et de restructuration d’organisations créés spécialement pour servir de substitut à la CIA.
En 2012, la CIA avait demandé à la NSA de suivre de près la campagne présidentielle française.
Pierre Jouyet (qui a pris Macron sous son aile protectrice à la sortie de l’ENA) est membre de l’Institut américain Aspen. Sa division Aspen France propose un cycle de programmes dit « Leaders Politiques d’Avenir » dont font partie : Laurent WAUQUIEZ, Jérôme GUEDJ, Olivier FERRAND, Cécile DUFLOT, Najat VALLAUD-BELKACEM, Jean Vincent PLACE, et d’autres encore…
Macron est l’aboutissement du programme de Pierre Jouyet qui a créé le groupe de réflexion « les Graques », composé de grands patrons et de hauts fonctionnaires qui militent pour une alliance gauche droite.
En 2008, Jacques Attali et Serge Weinberg présentent Macron à François Henrot bras droit de David de Rothschild, ami et mentor de George Soros et membre de la French American Foundation.
Finalement, l’architecte de Macron sera le groupe McKinsey qui aura réussi la prouesse de faire élire un candidat sans expérience pour écrouler le système de la société française avec comme point d’orgue la gestion de la crise du Covid.
Source : Réseau International
3- Première attaque US contre le Venezuela
Il y a quelques heures, une série d'explosions puissantes a eu lieu au Venezuela. Elles ont tonné dans l'État de Monagas dans l'une des entreprises pétrolières et gazières du pays.
Au départ, les médias ont supposé que les explosions avaient éclaté en raison de la dépressurisation du gazoduc, mais plus tard, ils ont évoqué un acte terroriste - des missiles ont été tirés à travers le Venezuela, probablement depuis le système d’arme Grad ou le Type-63, tous deux de fabrication soviétique, dont disposent des groupes rebelles locaux.
Le ministre vénézuélien de l’Industrie et du Pétrole, Tareck El Aissami, a déclaré qu’une attaque terroriste était à l’origine des faits. Aucune victime n'a été signalée pour l’heure et les autorités vénézuéliennes prennent les mesures nécessaires dans la région pour minimiser l'impact de l’attaque.
On ignore le type exact des missiles qui ont été utilisés, mais les groupes rebelles actifs au Venezuela, Pérou, Nicaragua et en Equateur ont à leur disposition des systèmes d’arme tels que le Type-63 (H-12) et le BM-21 Grad.
Les tensions au Venezuela sont vives notamment depuis les récents changements politiques aux États-Unis.
Pour le moment, le nombre exact de missiles tirés par un groupe radical inconnu reste inconnu. Cependant, à en juger par le fait que la zone d'attaque était éloignée des frontières vénézuéliennes, ce sont les rebelles locaux qui ont agi.
Source : Avia.pro
4- Et la dictature sanitaire resserre son étau
Pour la deuxième journée consécutive, des manifestants se sont rassemblés dans la capitale néerlandaise pour protester contre les restrictions anti-Covid. Pour les disperser, la police a fait usage de canons à eau, rapporte l’entreprise audiovisuelle publique néerlandaise NOS.
La place des Musées, l'une des principales d'Amsterdam, a de nouveau été ce dimanche 21 mars le théâtre d’un rassemblement contre les mesures restrictives anti-Covid, rapporte la municipalité. Le nombre de personnes présentes sur place a dépassé le maximum de 500, fixé pour un rassemblement dans le cadre des restrictions instaurées pour freiner l’épidémie de coronavirus.
Les forces de l’ordre ont eu recours à des canons à eau pour disperser la foule, annonce l’entreprise audiovisuelle publique néerlandaise NOS.
Hier, au cours d’un rassemblement identique qui s’est tenu au même endroit, la police d’Amsterdam a arrêté 58 personnes, est-il précisé dans un communiqué.
Qui plus est, à l’approche de ces mobilisations, la municipalité a émis un communiqué dans lequel elle faisait état de « plusieurs manifestations dans des zones désignées avec un maximum de 500 participants ». Elle y a par ailleurs prévenu que, pour samedi et dimanche, la place des Musées et ses alentours étaient définis comme « zone à risques ». Cette qualification donne à la police le droit de procéder à des fouilles préventives des personnes présentes dans ces espaces.
Les autorités expliquent la démarche par la découverte, lors de récentes manifestations sur la place des Musées et dans ses alentours, des personnes portant des armes. Selon la municipalité, des individus armés pourraient se rendre à des rassemblements les 20 et 21 mars.
Lors de ce week-end, des habitants de plusieurs villes européennes sont descendus dans les rues pour faire part de leur indignation face aux mesures restrictives imposées dans de leurs pays respectifs en réponse à la troisième vague d’épidémie de Covid-19. Ainsi, des rassemblements en Pologne, en Suisse et dans la ville allemande de Cassel où des heurts entre les participants et la police ont eu lieu, se sont produits samedi 20 mars.
Source : Sputnik