L’actualité en Afrique :
Le Mali et le Ghana sur le podium africain des juridictions minières les plus attractives (Fraser Institute);
Aliko Dangote annonce que sa raffinerie pétrolière sera dirigée par les jeunes diplômés nigérians;
Voie ferrée Yaoundé-Douala : le Cameroun lance un appel à manifestation d’intérêt pour les études techniques;
Zimbabwe : NetOne fait confiance à Huawei pour moderniser son réseau télécoms
Les analyses de la rédaction :
Sénégal/Casamance, à qui profite l'instabilité ?
Ça y est, c'est ce que cherchaient depuis des semaines les parties hostiles à la stabilité de la Côte et surtout celle au Sénégal, un État prospère aux actions politiques particulièrement subtiles sous la direction de Macky Sall.
Il y a un mois, le chef des services secrets français prenait le monde entier pour des imbéciles et publiait des extraits de vidéos d'une réunion des terroristes d'Al-Qaïda. L'intéressé n'est pas allé par quatre-chemins pour s'en vanter puis pour lancer des mises en garde comme quoi Al-Qaïda avait mis le cap sur la Côte !
Évidemment la taupe en chef n'a pas soufflé un mot sur Daech, que la France, les États Unis, Israël et l'OTAN ont tout fait pour implanter au Sahel à l'aide de leurs amis turcs, émiratis et saoudiens via cette pseudo-guerre de pétrole en Libye. Daech est l'"ami" des occidentaux et c’est Al-Qaïda qu'il faut abattre. Pourquoi ? Puisqu'il y a des Sahéliens, des populations locales qui harassés par des années d'occupation militaire de leurs pays aident Al-Qaïda ou rejoignent leurs rangs. Pas parce qu’ils soint "takfiristes" ou "salafistes" mais parce que pour se battre militairement contre l'occupation il n'y a pour l'heure aucune autre alternative. Or parmi les trois pays côtiers contre qui le DSGE a déclaré la guerre au Sénégal qui a agi au quart de tour lançant une opération de sécurisation en Casamance, cette localité sûr où la France a misé pour déclencher l'instabilité et la violence au Sénégal. Ce Sénégal qui se rapproche de plus en plus de la Résistance anti Empire en aidant l’Iran, le Venezuela a neutraliser les sanctions ....
Les médias mainstream se réjouissent de l’instabilité au Sénégal et le font savoir en ces termes : « Au Sénégal, de nouvelles tensions ont eu lieu ce jeudi, suite à l’arrestation d’Ousmane Sonko mercredi. Et en Casamance également des heurts ont eu lieu, dans le sud du pays, fief de l’opposant, notamment à Bignona où un décès au moins a été enregistré ce jeudi, celui d’un jeune manifestant. Cela a été confirmé à RFI par le préfet de la localité qui indique qu’une enquête est en cours pour déterminer les causes exactes de ce décès. Dans ce contexte, les signaux de chaînes de télévision privées senTV et Walfadjiri ont été coupés sur la TNT mercredi lors des heurts suite à l’arrestation d’Ousmane Sonko, le conseil de régulation de l’audiovisuel avait mis en garde certains médias, en évoquant des « appels au soulèvement populaire, en diffusant des appels d’insurrection en boucle ».
Mais si le gouvernement de Macky Sall a décidé de mettre un terme à l’insécurité en Casamance, c’est avant tout pour empêcher les séparatistes d’être financés et réarmés par un tiers occidental.
Quoi qu’il en soit, le Sénégal, tout comme d’ailleurs, d'autres pays d’Afrique, est en train de se passer le mot en prenant les devants pour ne pas être une cible facile, comme le pense l’Occident.
L’effet domino est très puissant sur le continent Africain. Les pays d’Afrique s’unissent de plus en plus et ambitionnent de devenir un bloc entier, résistant à l’assaut des plans néocoloniaux.
Guinée: débarquement des troupes colonialistes ?
« Las des attaques à répétition de ses navires, le plus grand transporteur en mer au monde, Maersk, appelle au déploiement rapide d’une importante intervention maritime internationale pour lutter contre la piraterie dans le Golfe de Guinée, point noir mondial des armateurs. »
C’est ce qu’on peut lire sur les médias mainstream dont Afrique.lalibre
Qui dit piraterie maritime, dit tentatives US de s’infiltrer que sur la côte via l’océan Atlantique et d’étendre son occupation via le Golfe de Guinée en Afrique centrale.
D’ailleurs, quand on voit la nature occidentale de Maersk, ce grand armateur opérant partout à travers le monde, et la plus grande entreprise du Danemark, on comprend mieux pourquoi il fait appelle à une intervention internationale ou plutôt une ingérence ouverte occidentale dans le Golfe de Guinée.
Depuis que la Guinée équatoriale a annoncé la suspension de la construction d'un mur à la frontière avec le Cameroun, mais plus important encore, depuis que Malabo et Yaoundé ont annoncé la mise en place de patrouilles mixtes pour surveiller la frontière, officiellement pour lutter contre la piraterie maritime, rien ne va plus pour cette force néo-colonialiste
« Un temps concentrées au large de l’Afrique de l’Est, les attaques y ont considérablement diminué après le déploiement d’une armada militaire internationale, tandis que la situation s’est dégradée dans le Golfe de Guinée, où les pirates, nigérians, se professionnalisent », lit-on dans l’article.
On veut nous faire croire que sans l’aide des pays néo-colonialiste, les Africains ne peuvent rien faire, mais cette thèse montée de toute pièce par cette même force néo-colonialiste ne convainc personne en Afrique, que ce soit dans l’Ouest, dans l’Est ou dans le centre.
Les avancées considérables des armées locales ouest-africaines, mais aussi l’indépendantisme dont fait preuve l’armée centrafricaine et plus à l’Est, celle de l’Éthiopie ne peuvent plus manipuler ce peuple africain qui en a marre de réitérer qu’il ne veut pas d’une présence étrangère sur son sol et qu’il soutient haut et fort ses forces armées.
Rapprochement Iran/Afrique :
Comment Moscou, Pékin et Téhéran tendent la main à l'Afrique pour sa libération du Bloc américano-occidental ?
Analyse avec Luc Michel, géopoliticien